GB: l'armée arrête sept suspects après un incident sur un pétrolier

Tanker sur la Manche (AFP)
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Publié le Lundi 26 octobre 2020

GB: l'armée arrête sept suspects après un incident sur un pétrolier

  • Les forces de l'ordre ont été alertées dimanche matin de la situation préoccupante de l'équipage du pétrolier Nave Andromeda, qui se trouvait à environ six miles de l'île de Wight
  • Les forces armées ont repris le contrôle du bateau et sept personnes ont été arrêtées

LONDRES : Sept suspects ont été arrêtés dimanche soir par les forces armées britanniques qui ont "repris le contrôle" d'un pétrolier au Sud de l'Angleterre dont l'équipage avait été menacé par des passagers clandestins à son bord, a annoncé le ministère de la Défense.

Cette intervention de l'armée a ainsi mis un terme à une situation de crise qui avait débuté environ dix heures auparavant au large de l'île de Wight.

"En réponse à une demande de la police, le ministère de la Défense et le ministère de l'Intérieur ont autorisé des membres des forces armées à monter à bord d'un navire dans la Manche pour assurer la sécurité des vies et d'un navire qui faisait l'objet d'une suspicion de piratage", a tweeté le ministère de la Défense.

"Les forces armées ont repris le contrôle du bateau et sept personnes ont été arrêtées", selon la même source, précisant que selon les premiers éléments disponibles, l'équipage est "sain et sauf". "Les investigations de la police vont maintenant se poursuivre", a tweeté le ministère de la Défense.

Selon la police du Hampshire, les forces de l'ordre ont été alertées dimanche matin de la situation préoccupante de l'équipage du pétrolier Nave Andromeda, qui se trouvait à environ six miles de l'île de Wight (Sud de l'Angleterre).

Il a été signalé à la police que des clandestins à bord du navire ont proféré des "menaces verbales" à l'égard de l'équipage. Aucun blessé n'a été déclaré, selon la même source.

Selon le ministre de la Défense Ben Wallace, l'opération s'est faite "sous un ciel sombre et un temps qui se dégrade", saluant le courage des personnels qui sont intervenus. "Les gens sont en sécurité ce soir grâce à leurs efforts", a-t-il tweeté.

La ministre de l'Intérieur Priti Patel a salué dans un tweet l'action "rapide et décisive de notre police et de nos forces armées qui ont pu reprendre le contrôle de la situation, garantissant la sécurité de tous ceux qui se trouvaient à bord".

Le cabinet Tatham & Co, représentant les propriétaires du navire, a assuré à la BBC à "100%" qu'il ne s'agit pas d'une tentative de piraterie, évoqué par certains médias.

Selon la BBC, citant une source proche de la compagnie maritime, les passagers clandestins, dont la présence à bord était connue depuis un moment, sont devenus violents à l'égard de l'équipage, qui s'est enfermé dans la "citadelle" du navire pour se mettre à l'abri. 

Les gardes-côtes, qui ont mobilisé deux hélicoptères, prêtent main forte aux forces de police, a indiqué une porte-parole.

La radio locale Isle of Wight Radio avait initialement évoqué une possible tentative de piraterie à bord du navire de 228 mètres immatriculé au Liberia, transportant 42.000 tonnes de pétrole brut.

Selon la chaîne Sky News, le bateau, parti début octobre du Nigeria, devait accoster dimanche matin à Southampton.


De fortes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens

Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
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  • « Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.
  • Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

JERUSALEM : De fortes explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv et Jérusalem mardi matin par des journaliste de l'AFP après le retentissement des sirènes d'alerte dans certaines régions d'Israël à la suite de tirs de missiles depuis l'Iran, selon l'armée.

« Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.

Elle a ajouté que l'armée de l'air « opérait pour intercepter et frapper là où c'était nécessaire pour éliminer la menace ».

Une vingtaine de minutes plus tard, l'armée a publié un communiqué indiquant que la population était autorisée à quitter les abris dans plusieurs régions du pays, ajoutant que des équipes de secours étaient à l'œuvre dans plusieurs endroits où des informations sur la chute de projectiles avaient été reçues.

Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

Les services d'incendie et de secours ont indiqué de leur côté avoir reçu les premières indications concernant un « tir de missile et un incendie » dans une ville du district de Dan, une zone entourant Tel-Aviv.

« Vers 8 h 45 (5 h 45 GMT), de nombreux appels ont été reçus concernant un tir de missile et un incendie dans la région de Gush Dan. Les équipes de lutte contre les incendies se rendent sur les lieux », ont-ils indiqué dans un communiqué.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."