Un documentaire sur la chanson culte Hallelujah de Leonard Cohen, ignorée à sa sortie

Leonard Cohen, poète avant d'être chanteur, juif pratiquant qui se retirera plus tard dans un monastère bouddhiste (fournie)
Leonard Cohen, poète avant d'être chanteur, juif pratiquant qui se retirera plus tard dans un monastère bouddhiste (fournie)
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Publié le Dimanche 10 juillet 2022

Un documentaire sur la chanson culte Hallelujah de Leonard Cohen, ignorée à sa sortie

  • Leonard Cohen a sué des années pour écrire les couplets spirituels et imagés d'«Hallelujah», une évocation du roi David, de sa musique et de ses tentations
  • Le documentaire montre comment «Hallelujah», découverte par de nouvelles générations dans le dessin animé «Shrek» (2001) - puis dans «Tous en scène» en 2016 - est devenu un morceau de culture populaire

NEW YORK : C'est un air universel qui va aussi bien à Jeff Buckley qu'à Shrek. Pourtant la chanson culte «Hallelujah» de Leonard Cohen fut ignorée à sa sortie il y a bientôt quarante ans, un destin hors normes raconté dans un nouveau documentaire en salles aux Etats-Unis.

Pour beaucoup, c'est toujours un morceau de Jeff Buckley, le rockeur au visage et à la voix d'ange, mort en 1997 à 30 ans.

Mais de Bob Dylan à Bon Jovi, de Céline Dion à Andrea Bocelli, qui n'a pas posé sa voix sur les couplets chargés de références bibliques et d'érotisme du poète canadien décédé en 2016?

En 2008, quand elle fut reprise avec succès en mode gospel par Alexandra Burke dans le concours télé britannique The X Factor, «Hallelujah» s'est classée 1re, 2e et 36e dans les classements musicaux anglais, respectivement les versions de Burke, l'inoubliable de Jeff Buckley et l'originale de Leonard Cohen.

«Je ne vois pas d'autre chanson avec une telle trajectoire», assure le journaliste musical Alan Light, auteur d'un livre sur «Hallelujah» («The Holy or the Broken», non traduit en français), sorti en 2012 et réédité dans une version actualisée.

- Boule de neige -

«Il a fallu 10 ans, 20 ans, passer par toutes ces différentes versions, puis elle prend son élan, et la boule de neige devient de plus en plus grande», ajoute-t-il en marge d'une projection à New York du documentaire «Hallelujah: Leonard Cohen, a journey, a song», auquel il a participé comme conseiller et producteur.

Car comme le raconte ce film de Dan Geller et Dayna Goldfine, inspiré du livre d'Alan Light, c'est aux oubliettes que fut d'abord promise la chanson.

Poète avant d'être chanteur, juif pratiquant qui se retirera plus tard dans un monastère bouddhiste, Leonard Cohen a sué des années pour écrire les couplets spirituels et imagés d'«Hallelujah», une évocation du roi David, de sa musique et de ses tentations. Il laisse de côté des dizaines de vers.

Mais la maison de disque Columbia refuse de sortir le disque «Various positions», où figure le morceau, aux Etats-Unis.

«Nous sommes en 1984, c'est un moment de boom pour l'industrie de la musique. C'est l'année de +Born in the USA+ (Bruce Springsteen), de +Like a Virgin+ (Madonna), de +Purple Rain+ (Prince)», explique Alan Light.

Quelques années plus tard, Bob Dylan sort la chanson de l'anonymat, dans une reprise blues-rock. Puis John Cale, l'un des fondateurs du Velvet Underground, lui donne un tour plus sensuel en 1991, avant Jeff Buckley et sa version encore plus érotisée, dans l'album «Grace» (1994).

- Les excuses de Bono -

Le documentaire montre comment «Hallelujah», découverte par de nouvelles générations dans le dessin animé «Shrek» (2001) - puis dans «Tous en scène» en 2016 - est devenu un morceau de culture populaire.

En 2010, la Canadienne k.d. lang l'a reprise d'une voix puissante à la cérémonie des JO d'hiver de Vancouver. Onze ans plus tard, c'est encore «Hallelujah» qui est chantée lors d'un hommage aux victimes du Covid-19 à Washington, devant Joe Biden.

Pour Alan Light, il y a d'abord la «beauté de la mélodie». Mais aussi des paroles qui laissent libre cours aux interprétations.

«Si, pour vous, c'est une chanson religieuse, c'est très bien. Si c'est une chanson d'amour brisé, super, vous pouvez aussi». Et «il n'y a pas de mauvaise manière de la jouer», explique-t-il, en rappelant une reprise du virtuose de l'ukulele, l'Américain Jake Shimabukuro.

Mais quand Alan Light a interviewé Bono pour faire son livre, le chanteur d'U2 avait quand même voulu «s'excuser» pour une version trip-hop de 1995, dans laquelle il parle plus qu'il chante, raconte-t-il en souriant.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.