Guatemala: à la rescousse du «petit endormi», lézard en danger d'extinction

Le reptile, à la peau sombre marquée de points et d'anneaux jaune clair, est déposé au sol et se perd lentement dans la végétation de cette région de forêts semi-arides dans la vallée du fleuve Motagua. (AFP).
Le reptile, à la peau sombre marquée de points et d'anneaux jaune clair, est déposé au sol et se perd lentement dans la végétation de cette région de forêts semi-arides dans la vallée du fleuve Motagua. (AFP).
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Publié le Mercredi 13 juillet 2022

Guatemala: à la rescousse du «petit endormi», lézard en danger d'extinction

  • Le reptile, à la peau sombre marquée de points et d'anneaux jaune clair, est déposé au sol et se perd lentement dans la végétation de cette région de forêts semi-arides dans la vallée du fleuve Motagua
  • Juan Alvarado, 68 ans, raconte que l'animal a longtemps été victime de la peur qu'inspire son venin, et des légendes qui en font un mauvais présage

CABAÑAS : Son pas lent et sa nonchalance lui ont valu le nom de "Niño dormido" (Petit endormi): dans l'est du Guatemala, des programmes de conservation tentent de sauver ce lézard vénimeux endémique, au bord de l'extinction.

Juan Alvarado, un garde forestier du Conseil national des aires protégées (Conap), tient adroitement l'animal dans ses mains pour éviter toute morsure. Car si le venin de l'animal est rarement mortel, une piqure n'en est pas moins douloureuse.

Le moment est venu de remettre en liberté le "petit endormi" -- Heloderma charlesbogerti de son nom scientifique -- qui avait été trouvé dans un village proche, dans la municipalité de Cabañas, puis amené aux responsables du Parc régional local baptisé lui aussi d'après le surnom du lézard.

Le reptile, à la peau sombre marquée de points et d'anneaux jaune clair, est déposé au sol et se perd lentement dans la végétation de cette région de forêts semi-arides dans la vallée du fleuve Motagua, située au sein de la Réserve de biosphère Sierra de las Minas.

Juan Alvarado, 68 ans, raconte que l'animal a longtemps été victime de la peur qu'inspire son venin, et des légendes qui en font un mauvais présage.

"Un Heloderma vu est un Heloderma mort", résume celui qui, depuis dix-sept ans, consacre sa vie à la protection de l'animal, classé comme espèce "en danger" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Long de 20 à 40 centimètres, l'animal qui se nourrit essentiellement d'oeufs et d'oisillons, a aussi fait l'objet de trafic vers l'Europe comme animal de compagnie. "Les Européens auparavant payaient jusqu'à 2.000 dollars pour un spécimen", raconte le garde forestier.

Son venin et les bactéries contenues dans sa salive font aujourd'hui l'objet de recherches scientifiques pour découvrir d'éventuelles propriétés pharmacologiques contre le diabète et le cancer, explique Juan Alvarado.

Il y a vingt ans, la population était évaluée à quelque 200 individus. Aujourd'hui, les autorités estiment leur nombre à 600 individus adultes à l'état sauvage, dont la plupart sont suivis grâce à une puce électronique.

Lorsque des lézards sont découverts dans des zones habitées, la population a désormais le réflexe de les amener au Parc grâce à un programme d'éducation environnementale qui prévoit notamment que les familles puissent échanger les animaux contre de la nourriture.

Jusqu'à présent le "petit endormi" souffrait en particulier de la destruction de son habitat en raison de l'extension des zones agricoles et des incendies de forêt. Il faut y ajouter désormais les effets du changement climatique.

"En élevant les températures dans ces régions, le changement climatique créé un déséquilibre parmi les espèces", explique Francisco Mayorga, 43 ans, conseiller du Conap, qui indique que pendant la saison sèche des lézards sont parfois retrouvés morts de chaleur.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com