Mystérieuses hépatites chez des enfants: deux nouvelles études avancent une explication

Conduites respectivement par des scientifiques en Ecosse et en Angleterre, ces études pointent ainsi du doigt un virus commun appelé AAV2 (virus adéno-associé 2), détecté à des niveaux élevés chez les enfants malades. (Photo, AFP)
Conduites respectivement par des scientifiques en Ecosse et en Angleterre, ces études pointent ainsi du doigt un virus commun appelé AAV2 (virus adéno-associé 2), détecté à des niveaux élevés chez les enfants malades. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 26 juillet 2022

Mystérieuses hépatites chez des enfants: deux nouvelles études avancent une explication

  • Un peu plus de 1 000 cas ont été recensés dans 35 pays, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et 22 décès
  • La majorité des enfants touchés ont moins de six ans, et quelque 5% d'entre eux ont dû recevoir une greffe de foie

WASHINGTON : Deux études scientifiques ont apporté lundi un nouvel éclairage sur de mystérieux cas d'hépatites, de graves inflammations du foie, ayant touché de très jeunes enfants dans de nombreux pays ces derniers mois, mais restant jusqu'ici inexpliqués.

Un peu plus de 1 000 cas ont été recensés dans 35 pays, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et 22 décès. La majorité des enfants touchés ont moins de six ans, et quelque 5% d'entre eux ont dû recevoir une greffe de foie.

Les deux études, qui n'ont pas encore été vérifiées par des pairs, ont conclu qu'une infection à la Covid-19 n'était pas responsable. Le coronavirus n'a pas été détecté dans le foie des enfants malades étudiés, et la proportion d'entre eux présentant des anticorps contre la Covid-19 était similaire à celle des enfants non touchés par ces hépatites.

Conduites respectivement par des scientifiques en Ecosse et en Angleterre, ces études pointent ainsi du doigt un autre coupable: un virus commun appelé AAV2 (virus adéno-associé 2), détecté à des niveaux élevés chez les enfants malades. Ce virus n'est pas normalement connu pour causer de maladie.

Il ne peut se répliquer seul, et a besoin pour cela d'un autre virus, un adénovirus, ou plus rarement le virus de l'herpès (HHV6).

Les chercheurs pensent que la co-infection de deux virus (AAV2 et un adénovirus, ou le HHV6) est à l'heure actuelle la meilleure explication à ces cas d'hépatites.

"Je pense qu'il s'agit d'une explication plausible pour ces cas", a commenté dans une déclaration Deirdre Kelly, professeure en hépatologie pédiatrique à l'université de Birmingham, et n'étant pas impliquée dans ces études. "Il semble que la co-infection joue un rôle clé."

"Mais on ne comprend toujours pas pourquoi certains enfants développent des cas graves de la maladie nécessitant une greffe. Une possibilité pourrait-elle être une co-infection avec davantage qu'un virus?", a-t-elle ajouté.

Les scientifiques ne comprennent pas non plus clairement pourquoi ces cas apparaissent précisément maintenant. Une hypothèse est que les confinements liés au coronavirus aient eu une influence, par exemple en modifiant la circulation habituelle des autres virus, ou en empêchant les enfants de créer certaines défenses face à des virus auxquels ils ont été moins confrontés.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.