Le Portugal peine à venir à bout du feu dans un parc naturel

Les pompiers se battent pour éteindre le feu de forêt dans le parc naturel de la Serra da Estrela, déclaré maîtrisé la semaine dernière dans le centre du Portugal, qui s'est à nouveau embrasé, mobilisant mardi plus d'un millier de pompiers et une dizaine de moyens aériens, selon la protection civile. (Photo, AFP)
Les pompiers se battent pour éteindre le feu de forêt dans le parc naturel de la Serra da Estrela, déclaré maîtrisé la semaine dernière dans le centre du Portugal, qui s'est à nouveau embrasé, mobilisant mardi plus d'un millier de pompiers et une dizaine de moyens aériens, selon la protection civile. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 17 août 2022

Le Portugal peine à venir à bout du feu dans un parc naturel

Les pompiers se battent pour éteindre le feu de forêt dans le parc naturel de la Serra da Estrela, déclaré maîtrisé la semaine dernière dans le centre du Portugal, qui s'est à nouveau embrasé, mobilisant mardi plus d'un millier de pompiers et une dizaine de moyens aériens, selon la protection civile. (Photo, AFP)
  • «Le feu arrivait par ici et par là», a confié Fatima Cardoso, qui a vécu mardi des moments d'angoisse alors que les flammes se sont approchées des maisons
  • Déclaré maîtrisé la semaine dernière, le feu de Serra da Estrela s'était à nouveau embrasé lundi. Attisé par le vent, les flammes continuent de progresser

ORJAIS: « C’était le chaos! »: confie une habitante du village de Orjais, au pied du parc naturel de la serra da Estrela dans le centre du Portugal, où de nombreux moyens restent mobilisés mercredi pour venir à bout de ce brasier qui a commencé le 6 août. 

« Le feu arrivait par ici et par là », a confié Fatima Cardoso, qui a vécu mardi des moments d'angoisse alors que les flammes se sont approchées des maisons. 

« Moi les pompiers je les aime (...) mais selon ce que je vois, il n’y a aucune coordination entre eux », regrette cette femme de 62 ans, alors que les habitants ont combattu les flammes aux côtés de pompiers débordés. 

Déclaré maîtrisé la semaine dernière, le feu de Serra da Estrela s'était à nouveau embrasé lundi. Attisé par le vent, les flammes continuent de progresser. 

Mercredi matin, plus de 1 200 pompiers étaient à pied d’œuvre, soutenus par 400 véhicules en attendant l'intervention des moyens aériens dans la matinée, pour tenter de « stabiliser le feu » et le « maîtriser » d'ici vendredi avant que les températures ne remontent à nouveau, a expliqué le commandant de la protection civile André Fernandes lors d'un point de presse mardi en fin de soirée. 

Le feu de Serra da Estrela a fait 24 blessés, dont trois graves, tandis que 45 personnes ont dû être évacuées de manière préventive depuis lundi, selon le dernier bilan de la protection civile. 

Parmi les blessés légers figurent deux pompiers victimes d'un accident avec leur camion qui s'est retourné. 

Ce brasier, qui est déjà le plus important de cet été au Portugal, a fait partir en fumée quelque 24 000 hectares, dont plus de 8 000 depuis lundi, selon des données provisoires du système européen d'information sur les feux de forêt. 

L'odeur de brûlé est arrivée mardi à Madrid, ont rapporté les secours espagnols. 

Ce feu, qui s'était déclaré le 6 août dans les environs de Covilha (centre), a détruit des espèces uniques de ce parc reconnu par l'Unesco, au cœur de la chaîne de montagnes de la Serra da Estrela culminant à environ 2 000 mètres. 

Les autorités portugaises, qui s'étonnent de la reprise de cet incendie lundi à trois endroits différents simultanément, ont ouvert une enquête pour en déterminer l'origine, a indiqué Duarte Costa, président de l'Autorité nationale de la protection civile. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.