Iran: Funérailles de Houshang Ebtehaj, le plus grand poète contemporain persan

Le poète est décédé le 19 août à Cologne des suites d'une insuffisance rénale (Photo, Instagram).
Le poète est décédé le 19 août à Cologne des suites d'une insuffisance rénale (Photo, Instagram).
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Publié le Samedi 27 août 2022

Iran: Funérailles de Houshang Ebtehaj, le plus grand poète contemporain persan

  • Sa popularité s'est accrue après que le chanteur Mohammad-Réza Shajarian a interprété ses œuvres
  • Connu sous son nom de plume Sayeh, Ebtehaj avait accédé à la célébrité avec ses poèmes lyriques où se mêlaient amour et solitude

TÉHÉRAN: Plusieurs centaines d'Iraniens ont assisté vendredi à Téhéran aux funérailles du plus grand poète contemporain du pays, Houshang Ebtehaj, dont la dépouille a été transférée en Iran après son décès le 19 août en Allemagne à 94 ans.

Connu sous son nom de plume Sayeh ("ombre" en persan), Ebtehaj avait accédé à la célébrité avec ses poèmes lyriques où se mêlaient amour et solitude, reflétant les chagrins et les rêves de la société iranienne.

Sa popularité s'est accrue après que le chanteur Mohammad-Réza Shajarian, maître incontesté du chant traditionnel iranien, a interprété ses œuvres.

Vendredi matin, une foule de responsables, d'artistes et d'admirateurs a rendu hommage à Ebtehaj devant le hall Roudaki au centre de la capitale Téhéran.

"Sayeh est finalement revenu sur sa terre", a lancé à la foule présente sa fille Yalda, assurant que son père "répétait sans cesse souhaiter retourner auprès de son peuple".

Après une courte cérémonie, la foule a suivi le cercueil d'Ebtehaj alors qu'un enregistrement de sa voix diffusait ses poèmes.

Le poète est décédé le 19 août à Cologne des suites d'une insuffisance rénale, après quelques semaines d’hospitalisation.

Sa dépouille, retournée mercredi soir à Téhéran, a été accueillie à l'aéroport de Mehrabad par ses proches, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, et des responsables du ministère de la Culture.

Dans un message, le président iranien Ebrahim Raïssi a loué Ebtehaj pour "son rôle dans la préservation du riche trésor de la littérature persane" et ses poèmes "anti-arrogance", une allusion à l'Occident dans la phraséologie de la République islamique.

Né le 26 février 1928 dans une famille aisée à Rasht (nord de l'Iran), Ebtehaj publie son premier recueil en 1946.

Dans sa jeunesse, il se rapproche au Parti communiste iranien Toudeh, bien qu'il ait toujours nié en avoir été membre. Il est resté toute sa vie fidèle au socialisme, qu'il jugeait comme "la seule voie pour l'humanité" et qualifiait le communisme d'"idéal lointain".

En mai 1968, Ebtehaj participe à la création de l'Association des écrivains iraniens, fondée sous le régime impérial du Chah par un groupe d'écrivains souhaitant lutter contre la censure.

Quelques jours après le "vendredi noir" (8 septembre 1978), il démissionne de la radio d'Etat, dénonçant le massacre de centaines de manifestants par le régime du Chah.

Au début des années 1980, Ebtehaj est arrêté avec plusieurs membres du Toudeh, désormais banni par le pouvoir islamique, avant d'être relâché après l'intervention du guide suprême Ali Khamenei, alors président.

Depuis la fin des années 1980, Ebtehaj habitait entre Téhéran et Cologne, où il menait avec sa famille une vie modeste.

Houshang Ebtehaj doit être inhumé samedi dans le jardin Mohtasham, un parc public situé au cœur de sa ville natale, Rasht.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.