Miss Arab USA 2022, Marwa Lahlou: un parcours semé d'obstacles

Marwa Lahlou a décroché ce prestigieux titre parmi vingt femmes arabo-américaines remarquables. (Instagram)
Marwa Lahlou a décroché ce prestigieux titre parmi vingt femmes arabo-américaines remarquables. (Instagram)
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Publié le Vendredi 02 septembre 2022

Miss Arab USA 2022, Marwa Lahlou: un parcours semé d'obstacles

  • Au départ, lorsqu'elle a participé au concours, son rêve de victoire semblait tout à fait hors de portée
  • Lahlou a obtenu une maîtrise en gestion des affaires internationales et en marketing de l'Université de New Haven, dans le Connecticut

LOS ANGELES: L'Américaine d'origine marocaine Marwa Lahlou a réalisé son rêve d'enfance lorsqu'elle a été couronnée au concours Miss Arab USA 2022 en Arizona. Elle confie à Arab News avoir surmonté «d’importantes intimidations» pour arriver là où elle en est aujourd'hui.

Maintenant, la reine de beauté a pour mission de défendre ses racines tout en faisant honneur à sa vie d'Américaine, une responsabilité qu'elle affirme ne pas prendre à la légère.

«En tant qu’Arabo-Américaine, j'ai fait de mon mieux pour représenter mes deux racines de la meilleure façon possible avant le titre. Et maintenant, avec le titre, c'est un véritable honneur et une grande responsabilité, et je suis prête à l’assumer, et j’en suis réellement heureuse», affirme-t-elle.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Elle a décroché ce titre prestigieux parmi vingt femmes Arabo-Américaines remarquables.

Cependant, au départ, lorsqu'elle a participé au concours, son rêve de victoire semblait tout à fait hors de portée.

«Même de la part de mon entourage ou d'amis proches, il y avait ce genre de commentaires: “Oh, je ne pense pas que tu puisses y arriver. Tu es petite. Tu es ceci. Tu es cela. Il semble que ce soit une compétition très difficile.” Et c’était bien le cas. Toutes les candidates qui étaient avec moi étaient formidables, géniales, intelligentes et belles», précise Lahlou.

Cependant, ce n'était pas la première fois que Lahlou surmontait les obstacles. S’établissant aux États-Unis à l'âge de 12 ans après avoir vécu au Maroc, elle a dû se battre en tant que l’une des rares Arabes de son école.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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«J'ai été malheureusement victime d’importantes intimidations, lors de ma première année là-bas, mais j'étais heureuse et j'étais fière, et j’avais de la chance d'avoir des parents et une famille qui me soutenaient. J'ai décidé de ne pas laisser cette nouvelle expérience me briser, mais au contraire, de faire de moi la personne que je suis aujourd'hui», ajoute-t-elle.

Lahlou a obtenu une maîtrise en gestion des affaires internationales et en marketing de l'Université de New Haven, dans le Connecticut. En outre, elle parle couramment l'arabe, l'anglais, le français et l'espagnol.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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La future reine de beauté a commencé à enseigner la culture anglaise et américaine aux Arabes qui s'installaient aux États-Unis. Son esprit de travail communautaire était le même que celui du concours de Miss Arab.

«Leur mission correspond exactement à ma mission, qui est d’aider les personnes dans le besoin, aider les réfugiés, aider les enfants, les sans-abri, les jeunes femmes, être les porte-parole des personnes qui ont besoin d'aide. Ils se concentrent davantage sur l’intellect et la beauté intérieure», précise-t-elle.

Ce concours annuel a fait son retour en juillet, après une interruption de deux ans en raison de la pandémie du coronavirus. La Palestino-Américaine Joanna Rashid a été élue première dauphine et la Libano-Américaine Maria Bassil deuxième dauphine. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.