En images: La Statue Lihyanite au Louvre

Cette statue a été découverte lors des fouilles menées sous la direction de l’Université King Saud sur le site archéologique de Dadan à AlUla dans le nord-ouest de l'Arabie Saoudite. (Photo, Commission royale pour AlUla)
Cette statue a été découverte lors des fouilles menées sous la direction de l’Université King Saud sur le site archéologique de Dadan à AlUla dans le nord-ouest de l'Arabie Saoudite. (Photo, Commission royale pour AlUla)
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Publié le Mardi 06 septembre 2022

En images: La Statue Lihyanite au Louvre

Cette statue a été découverte lors des fouilles menées sous la direction de l’Université King Saud sur le site archéologique de Dadan à AlUla dans le nord-ouest de l'Arabie Saoudite. (Photo, Commission royale pour AlUla)
  • La statue, actuellement prêtée pour 5 ans au Louvre, a été dévoilée pour la 1ère fois en 2010 au Louvre pour l'exposition «Les Routes d'Arabie»
  • Taillée dans un seul bloc de grès, des cassures ont emporté la tête, les mains au niveau des poignets ainsi que les pieds en partie. Elle figurait probablement un roi lihyanite, si ce n’est un prêtre ou un orant

PARIS: Dadan se trouve dans la vallée d’AlUla, sur les contreforts nord du Hedjaz. Dominant la palmeraie de la plaine alluviale, le site est établi au pied d’une haute falaise de grès rouge qui forme le versant ouest d’un massif escarpé, le Jabal al-Khuraybah. La ville antique se présente comme un grand tell ovale d’environ 600 x 200 m. 

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La base de la falaise présente une série quasi-continue de carrières antiques et plusieurs centaines de tombeaux rupestres. (Photo, Commission royale pour AlUla)

Repéré par Ch. Doughty en 1876, le site fut soigneusement documenté en 1909/1910 par les Dominicains français A. Jaussen et R. Savignac, qui l’identifièrent à la Dédan biblique, mentionnée dans l’Ancien Testament parmi les principales villes caravanières d’Arabie. 

Fouillé de 2003 à 2019 par le département d’archéologie de l’Université du roi Saoud, le site fait depuis 2020 l’objet d’un programme archéologique multidisciplinaire mis en oeuvre par le CNRS pour le compte de l’Agence française pour le développement d’AlUla (AFALULA) et de la Royal Commission for AlULa (RCU).

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Les travaux de terrain incluent la fouille de cinq grands secteurs ainsi qu’une prospection systématique de son arrière-pays montagneux. (Photo, Commission royale pour AlUla)

Au nord-ouest de la ville antique, les fouilles permettent de réévaluer la chronologie et l’organisation du grand sanctuaire urbain précédemment mis au jour par l’université du roi Saoud, depuis les premières constructions monumentales du milieu du IIe millénaire av. J.-C. jusqu’à son abandon à la fin du Ier millénaire av. J.-C. 

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Des fouilles extensives ont permis de dégager un quartier d’habitation de la fin du Ier millénaire av. J.-C. sur près de 2500 m2. (Photo, Commission royale pour AlUla)

En périphérie de la ville antique, les travaux de la mission ont révélé la persistance d’une occupation du site jusqu’au début de l’époque islamique.

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Un sanctuaire funéraire contenant plusieurs niveaux d’objets cultuels in situ a été mis au jour. Daté du dernier tiers du Ier millénaire, il recouvre probablement la tombe d’une importante personnalité du royaume de Lihyan, qui reste à découvrir. (Photo, AFP)

Dans le Jabal al-Khuraybah, les prospections révèlent une activité humaine d’une ampleur insoupçonnée, datable essentiellement de l’apogée du site (fin du IIe et Ier millénaire av. J.-C.) :

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Plusieurs milliers d’inscriptions et de gravures rupestres, deux grands sanctuaires de montagne, plusieurs nécropoles et de grands murs défensifs y ont été repérés. (Photo, Commission royale pour AlUla)
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Le matériel issu de ces travaux de terrain fait l’objet d’une série d’études spécialisées (céramologie, archéozoologie, archéobotanique, épigraphie) qui jettent un nouvel éclairage sur la culture et l’environnement de la ville antique. (Photo, Commission royale pour AlUla)

Le programme comprend aussi un volet de conservation, mais aussi d’importantes activités de formation (à destination d’étudiants saoudiens et français) et de médiation culturelle notamment à destination des écoliers d’AlUla. 

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La statue, actuellement prêtée pour 5 ans au Louvre, a été dévoilée pour la 1ère fois en 2010 au Louvre pour l'exposition «Les Routes d'Arabie» 

La Statue Lihyanite a été découverte lors des fouilles menées sous la direction de l’Université King Saud sur le site archéologique de Dadan à AlUla dans le nord-ouest de l'Arabie Saoudite.


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com