La justice new-yorkaise restitue à l'Italie 58 œuvres d'art volées

"Elles trônaient depuis trop longtemps dans des musées, des résidences et des galeries d'art qui n'en avaient aucun droit de propriété" (Photo, AFP).
"Elles trônaient depuis trop longtemps dans des musées, des résidences et des galeries d'art qui n'en avaient aucun droit de propriété" (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 07 septembre 2022

La justice new-yorkaise restitue à l'Italie 58 œuvres d'art volées

  • Le collectionneur Michael Steinhardt a ainsi été forcé de restituer environ 180 antiquités volées ces dernières décennies
  • Selon M. Bragg, 21 de ces pièces avaient été «saisies au Metropolitan Museum of Art»

NEW YORK: La justice new-yorkaise a restitué mardi à l'Italie 58 œuvres d'art pillées et volées, dont certaines datant de l'Antiquité romaine et qui avaient fait l'objet d'un trafic international jusqu'aux États-Unis et au prestigieux Metropolitan Museum of Art.

À l'issue d'une cérémonie avec le consul général d'Italie Fabrizio Di Michele, le procureur de l'État de New York pour l'arrondissement de Manhattan, Alvin Bragg, a annoncé par communiqué la restitution au "peuple italien" de 58 antiquités pour une valeur de "près de 19 millions de dollars".

Selon M. Bragg, 21 de ces pièces avaient été "saisies au Metropolitan Museum of Art" (Met), l'un des plus grands et prestigieux musées d'art de la planète.

"Ces 58 pièces représentent des milliers d'années d'une histoire riche ; pourtant des trafiquants à travers l'Italie ont eu recours à des pilleurs pour les voler et se remplir les poches", a-t-il déclaré.

"Elles trônaient depuis trop longtemps dans des musées, des résidences et des galeries d'art qui n'en avaient aucun droit de propriété", a dénoncé le procureur Bragg.

Les œuvres avaient fait l'objet d'un trafic piloté par "Giacomo Medici, Giovanni Franco Becchina, Pasquale Camera et Edoardo Almagiá", qui les ont "vendues à Michael Steinhardt, l'un des plus grands collectionneurs d'art ancien au monde", a dénoncé M. Bragg.

Depuis 2020, la justice de l'État de New York s'est engagée dans une vaste restitution d'œuvres d'art : de l'été 2020 à la fin 2021, au moins 700 pièces ont été rendues à 14 pays, dont le Cambodge, l'Inde, le Pakistan, l'Égypte, l'Irak, la Grèce ou l'Italie.

Le collectionneur américain Michael Steinhardt a ainsi été forcé de restituer en 2021 environ 180 antiquités volées ces dernières décennies, d'une valeur de 70 millions de dollars.

Un accord entre la justice new-yorkaise et M. Steinhardt lui avait permis d'échapper à une inculpation, mais il lui interdit à vie d'acquérir des œuvres sur le marché licite de l'art.

Parmi les œuvres restituées à Rome, on trouve une "tête d'Athéna en marbre datant de l'an 200 avant JC, volée dans le centre de l'Italie, objet d'un trafic du réseau de Giacomo Medici et qui a finalement atterri au Met en 1996".

Mais aussi un buste d'homme en bronze datant du 1er siècle avant ou après J.C., qui "avait fait l'objet d'un trafic par le marchand d'art parisien Robert Hecht vers à un autre marchand en Suisse avant d'être finalement vendu à un individu d'un comté new-yorkais".

Le consul général d'Italie, M. Di Michele, a salué "la coopération intense et fructueuse entre les autorités italiennes et américaines, notamment avec le bureau du procureur de New York, pour la restitution d'antiquités pillées ou volées".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.