Un hommage à Elizabeth II et un drame sur des réfugiées syriennes en ouverture du festival de Toronto

Les actrices franco-libanaises Nathalie Issa, Manal Issa et les nageuses syriennes Yusra Mardini et Sarah Mardini arrivent pour la première de "The Swimmers" au Roy Thomson Hall lors de la soirée d'ouverture du Festival international du film de Toronto à Toronto, Ontario, Canada, le 8 septembre 2022. (AFP)
Les actrices franco-libanaises Nathalie Issa, Manal Issa et les nageuses syriennes Yusra Mardini et Sarah Mardini arrivent pour la première de "The Swimmers" au Roy Thomson Hall lors de la soirée d'ouverture du Festival international du film de Toronto à Toronto, Ontario, Canada, le 8 septembre 2022. (AFP)
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

Un hommage à Elizabeth II et un drame sur des réfugiées syriennes en ouverture du festival de Toronto

  • «The Swimmers», drame fondé sur l'histoire vraie de deux soeurs syriennes, Yusra et Sara Mardini, ayant manqué de se noyer dans la Méditerranée en 2015 alors qu'elles tractaient leur bateau plein de réfugiés
  • Leur héroïsme a suscité un intérêt international, et un an plus tard, Yusra Mardini a remporté sa série en natation aux Jeux olympiques de Rio sous la bannière de l'équipe olympique des réfugiés - la première des Jeux

TORONTO: Le festival international du film de Toronto (Tiff)  s'est ouvert jeudi dans une ambiance sombre, avec l'extinction des enseignes lumineuses des cinémas pour marquer la disparition de la reine Elizabeth II, avant la projection d'un drame autour de réfugiées syriennes.

Les cinémas du festival, Princess of Wales et Royal Alexandra, nommés en l'honneur de membres de la famille royale britannique, ont éteint leurs enseignes au moment où se répandait la nouvelle de la mort d'Elizabeth II.

"A l'heure où nous nous réunissons pour célébrer la capacité du cinéma à nous émouvoir et à illuminer le monde (...) nos pensées se dirigent vers tous ceux qui, ici et dans le monde entier, pleurent sa disparition", a déclaré le directeur du plus grand festival d'Amérique du Nord, Cameron Bailey.

L'hommage a ensuite laissé la place à la projection du film d'ouverture, "The Swimmers", drame fondé sur l'histoire vraie de deux soeurs syriennes, Yusra et Sara Mardini, ayant manqué de se noyer dans la Méditerranée en 2015 alors qu'elles tractaient leur bateau plein de réfugiés faisant cap sur une île grecque.

Leur héroïsme a suscité un intérêt international, et un an plus tard, Yusra Mardini a remporté sa série en natation aux Jeux olympiques de Rio sous la bannière de l'équipe olympique des réfugiés - la première des Jeux.

"Nous espérons vraiment que (ce film) changera les mentalités (...) parce que beaucoup de gens ont une mauvaise image des réfugiés", a expliqué à l'AFP Nathalie Issa, qui incarne Yusra Mardini.

Le Festival a également projeté en avant-première mondiale jeudi "The Inspection" qui raconte l'histoire d'un jeune Afro-Américain engagé dans les Marines après avoir été mis à la porte par sa mère parce qu'homosexuel.

"My Policeman" dresse ainsi le portrait d'un policier, joué par le chanteur Harry Styles, pris dans un triangle amoureux, quand "Bros", avec Billy Eichner, constitue la première comédie romantique tournée par un grand studio hollywoodien.

Réputé pour attirer des foules de cinéphiles lors de ses grandes premières, le Tiff a été durement touché par la pandémie et compte sur cette édition pour retrouver toute son aura.

Une foule de stars hollywoodiennes est attendue à Toronto jusqu'au 18 septembre avec à leur tête Steven Spielberg qui y projette son long-métrage très personnel "The Fabelmans" fondé sur son enfance en Arizona.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.