Le crépuscule du Tigre

Le pêcheur irakien Naim Haddad, 40 ans, se tient pieds nus sur son bateau au coucher du soleil sur Chatt al-Arab, le confluent des fleuves Tigre et Euphrate qui se jette dans le Golfe, près de la ville de Bassorah dans le sud de l'Irak, le 12 février 2022. Ayman HENNA / AFP
Le pêcheur irakien Naim Haddad, 40 ans, se tient pieds nus sur son bateau au coucher du soleil sur Chatt al-Arab, le confluent des fleuves Tigre et Euphrate qui se jette dans le Golfe, près de la ville de Bassorah dans le sud de l'Irak, le 12 février 2022. Ayman HENNA / AFP
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Publié le Mardi 20 septembre 2022

Le crépuscule du Tigre

  • Sécheresses, chute des précipitations, températures en hausse et désertification galopante: l'Irak est devenu l'un des cinq pays au monde les plus exposés aux conséquences du changement climatique, disent les Nations unies
  • Et le Tigre ? Il ne rugit plus. En raison du manque de pluie mais aussi des barrages construits en amont, en Turquie, où il prend sa source

BAGDAD: Il a arrosé le jardin d'Eden, irrigué Sumer et abreuvé Babylone. Mais dans l'Irak d'aujourd'hui, le Tigre se meurt. Entre activité humaine et chamboulement climatique, l'agonie du fleuve menace d'emporter la vie qui s'y est implantée il y a des milliers d'années.

Dans ce pays de 42 millions d'habitants, aux sources de la civilisation et de l'agriculture, les désastres naturels ne se comptent plus.

Dès avril, les températures dépassent les 35 degrés C° et les tempêtes de sable s'enchaînent, recouvrant d'une pellicule orange humains, animaux et machines.

Vient l'été, la saison en enfer des Irakiens qui n'ont que leur peau pour transpirer quand la météo annonce 50 degrés et que l'électricité est coupée pour cause de délestage.

Sécheresses, chute des précipitations, températures en hausse et désertification galopante: l'Irak est devenu l'un des cinq pays au monde les plus exposés aux conséquences du changement climatique, disent les Nations unies.

Et le Tigre ? Il ne rugit plus. En raison du manque de pluie mais aussi des barrages construits en amont, en Turquie, où il prend sa source.

Un vidéaste de l'AFP a arpenté les rivages du fleuve, de la source au nord à la mer au sud, pour rendre compte du désastre qui contraint les habitants à changer leur mode de vie.

Fichkhabour (nord) : Avec le barrage, «de jour en jour l'eau diminue»

Le périple irakien du Tigre commence dans les montagnes du Kurdistan au carrefour de l'Irak, de la Syrie et de la Turquie. Ici, on gagne sa vie en cultivant des patates et en élevant des moutons.

A Fichkhabour, "notre vie dépend du Tigre", explique Pibo Hassan Dolmassa, 41 ans, droit dans son sarouel poussiéreux. "Tout notre travail, notre agriculture, en dépend."

Mais "depuis deux ou trois ans", ça ne va plus. "De jour en jour, l'eau diminue", constate-t-il, alors que "avant, l'eau se déversait par torrents".

Les autorités irakiennes et les agriculteurs kurdes accusent la Turquie de retenir l'eau aux barrages construits en amont.

Les statistiques officielles le confirment: le niveau du Tigre, quand il arrive de Turquie, n'est cette année qu'à 35% de la quantité moyenne qui se déversait en Irak au cours des 100 dernières années.

Plus l'eau est retenue, plus son débit se réduit et moins elle se déverse en Irak, le long des 1.500 km que parcourt le Tigre avant de fusionner avec son jumeau, l'Euphrate, pour former le Chatt al-Arab et tomber dans le Golfe.

Le dossier est source de frictions.

Bagdad demande régulièrement à Ankara de libérer plus d'eau. En retour, l'ambassadeur turc en Irak, Ali Riza Güney, appelait en juillet les Irakiens à "utiliser l'eau disponible de manière plus efficace". "L'eau est largement gaspillée en Irak", ajoutait-il dans un tweet.

Les experts eux-mêmes évoquent des méthodes insensées: comme au temps des Sumériens, les cultivateurs irakiens continuent d'inonder leurs champs pour les irriguer, entraînant d'énormes déperditions d'eau.

Diyala (centre) : «On va être déplacés à cause de l'eau»

Par endroits, on dirait des flaques d'eau de pluie.

Mais les petites accumulations d'eau dans le lit de la rivière Diyala sont tout ce qu'il reste de ce confluent du Tigre dans le centre de l'Irak, sans qui aucune culture n'est possible dans la province du même nom.

Cette année, à cause de la sécheresse, les autorités ont réduit de moitié les zones cultivées dans tout le pays. Et comme à Diyala il n'y a pas assez d'eau, Diyala ne cultivera pas.

"On va être contraints d'abandonner l'agriculture et de vendre nos bêtes", dit Abou Mehdi, agriculteur de 42 ans, moustache de jais et djellaba blanche.

"On a été déplacés par la guerre" contre l'Iran dans les années 1980 "et maintenant, on va être déplacés à cause de l'eau. Sans eau, nous ne pouvons absolument pas vivre dans ces régions", dit-il.

L'homme a essayé d'en trouver par ses propres moyens. "On a tout vendu, on s'est endettés pour creuser un puits. J'ai creusé un puits de 30 mètres, ça a été un échec."

D'ici 2050, "une hausse de la température d'un degré Celsius et une baisse des précipitations de 10% causeraient une baisse de 20% de l'eau douce disponible" en Irak, prévenait la Banque mondiale fin 2021. Près d'un tiers des terres irriguées n'auront alors pas d'eau.

La rareté de l'eau, les défis posés à l'agriculture durable et à la sécurité alimentaire font partie

"des principaux moteurs des migrations rurales vers des zones urbaines" en Irak, avertissaient en juin l'ONU et plusieurs ONG.

A fin mars 2022, plus de 3.300 familles avaient été déplacées par "des facteurs climatiques" dans dix provinces du centre et du sud, selon un rapport publié en août par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

"La migration climatique est déjà une réalité en Irak", affirmait l'OIM. - Bagdad : "Dépôts sableux" et déchets dans le lit du fleuve -

Cet été, à Bagdad, le niveau du Tigre a été si bas que l'AFP a filmé des jeunes jouant au volley- ball au milieu du fleuve. L'eau leur arrivait à peine à la taille.

C'est la faute aux "dépôts sableux", explique le ministère des Ressources hydriques. N'étant plus charriés vers le sud faute de débit, ces dépôts se sont accumulés au fond du Tigre et le fleuve, où les habitants de la capitale déversent leurs eaux usées, a les plus grandes peines à s'écouler.

Il y a encore peu, le gouvernement envoyait des machines pour aspirer le sable qui se dépose sur le lit du fleuve mais, faute de moyens, les pompes tournent maintenant au ralenti.

La prise de conscience des enjeux environnementaux par le gouvernement et la population est "faible" même si "tout Irakien ressent le changement climatique qui se traduit par des températures en hausse, une baisse des précipitations, une baisse des niveaux de l'eau, des tempêtes de poussière", constate la militante écologiste Hajer Hadi.

Avec son ONG Climat vert, la jeune femme arpente écoles et universités pour éveiller les jeunes à l'écologie et aux effets du changement climatique sur leur pays.

Une nécessité, tant le gouvernement irakien, qui doit gérer une crise politique et économique après des années de guerre, est peu présent sur ce terrain.

Ras al-Bicha (sud): des sols salés, «des palmiers qui ont soif»

"Vous voyez ces palmiers ? Ils ont soif", lance Molla al-Rached en montrant une dizaine de palmiers. "Ils ont besoin d'eau. Je vais les irriguer verre par verre ? A la bouteille ?" demande l'agriculteur de 65 ans.

Pareil, dans la palmeraie voisine où l'on ne voit plus que des squelettes d'arbres décapités. "Il n'y a pas d'eau douce, la vie est finie", affirme l'homme, keffieh beige sur le crâne.

Ras al-Bicha se trouve aux confins de l'Irak, de l'Iran et du Koweït, où le Chatt al-Arab, principal chenal du delta commun au Tigre et à l'Euphrate, se jette dans le Golfe.

Avec la baisse du niveau d'eau douce, les eaux de la mer s'engouffrent et remontent dans le Chatt al-Arab. L'ONU et les agriculteurs pointent du doigt l'impact de la salinisation de l'eau sur les sols et ses répercussions sur l'agriculture et les rendements.

Pour abreuver ses bêtes, Molla al-Rached doit acheter de l'eau douce auprès de camions-

citernes. Même les animaux sauvages, affirme-t-il, s'aventurent jusqu'aux maisons en quête de quelques gouttes.

"Mon gouvernement ne me fournit pas d'eau", dit-il. Mais, poursuit-il, désemparé, "je veux de l'eau, je veux vivre. Je veux planter, comme mes ancêtres."

Chatt al-Arab (extrême sud): l'eau de mer chasse les poissons d'eau douce

Inondé par la lumière rosée du crépuscule, pieds nus sur sa barque qu'il pousse à l'aide d'un bâton tel un gondolier vénitien, Naïm Haddad rentre d'une journée de pêche sur le Chatt al- Arab.

Aux abords de Bassora, la métropole du sud, Naïm exhibe un sac rempli de poissons.

"De père en fils, nous consacrons nos vies à la pêche", avance le quadragénaire à la barbe poivre et sel. Le poisson -- le "samatche", comme disent les Irakiens -- est son unique gagne- pain pour faire vivre sa famille de huit personnes. "Pas de salaire du gouvernement, pas d'allocations", dit-il.

Mais la salinisation fait des ravages pour lui aussi. "En été, on a de l'eau salée, l'eau de mer monte et arrive jusqu'ici", explique-t-il.

Début août, le taux de salinité dans le Chatt al-Arab au nord de Bassora était de 6.800 parties par million (ppm), ont annoncé les autorités locales. En principe, l'eau douce ne dépasse pas les 1.000 ppm, selon les normes de l'Institut américain de géophysique, fixant le niveau d'une eau "modérément salée" entre 3.000 et 10.000 ppm.

Conséquence: certaines espèces de poissons d'eau douce très prisées des pêcheurs, comme les carpes, désertent le Chatt al-Arab. Elles sont remplacées par d'autres espèces évoluant normalement en haute mer.

"Si l'eau (douce, ndlr) diminue, la pêche diminue et notre gagne-pain diminue", déplore M. Haddad.

Il ne peut pas se reconvertir pour pêcher en haute mer, sa barque ne peut affronter les eaux du Golfe. Et surtout, il a assez vu de pêcheurs être interpellés par les Iraniens et les Koweïtiens arguant qu'ils avaient franchi illégalement leurs frontières maritimes.


Jordanie: 4 condamnations à 20 ans de prison dans une affaire liée aux Frères musulmans

La police jordanienne se tient devant le bureau du Front d'action islamique à Amman, en Jordanie, le 23 avril 2025. (Reuters)
La police jordanienne se tient devant le bureau du Front d'action islamique à Amman, en Jordanie, le 23 avril 2025. (Reuters)
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  • La Cour de sûreté de l'Etat en Jordanie a condamné mercredi à 20 ans de prison quatre personnes reconnues coupables de détention d'armes et d'actes "mettant en danger la sécurité nationale"
  • Le 15 avril, les autorités ont annoncé l'arrestation de 16 personnes, dont des membres des Frères musulmans, soupçonnées de plans "visant à nuire à la sécurité nationale, à semer le chaos et à commettre des actes de sabotage en Jordanie"

AMMAN: La Cour de sûreté de l'Etat en Jordanie a condamné mercredi à 20 ans de prison quatre personnes reconnues coupables de détention d'armes et d'actes "mettant en danger la sécurité nationale", dans une affaire liée aux Frères musulmans récemment interdits.

Le 15 avril, les autorités ont annoncé l'arrestation de 16 personnes, dont des membres des Frères musulmans, soupçonnées de plans "visant à nuire à la sécurité nationale, à semer le chaos et à commettre des actes de sabotage en Jordanie".

Quelques jours plus tard, elles ont interdit toutes les activités des Frères musulmans et fermé leurs bureaux, imputant à cette confrérie islamiste des "activités de nature à déstabiliser le pays", notamment la fabrication et le stockage de roquettes et explosifs.

Selon un communiqué, la Cour de sûreté de l'Etat a prononcé des peines de 20 ans de prison contre quatre des 16 accusés et les a condamnés à une amende non précisée.

Ils ont été reconnus coupables de "détention d'explosifs, d'armes et de munitions avec l'intention de les utiliser illégalement, et d'avoir commis des actes susceptibles de perturber l'ordre public et de mettre en danger la sécurité" nationale.

Le communiqué n'a pas précisé si parmi les personnes condamnées figuraient des membres des Frères musulmans.


Déploiement des forces de sécurité près de Damas après des violences meurtrières

Des membres des forces de sécurité syriennes se déploient dans une zone proche de la capitale syrienne Damas, le 30 avril 2025, au milieu d'affrontements sectaires meurtriers. (AFP)
Des membres des forces de sécurité syriennes se déploient dans une zone proche de la capitale syrienne Damas, le 30 avril 2025, au milieu d'affrontements sectaires meurtriers. (AFP)
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  •  Les forces de sécurité se sont déployées mercredi près de Damas après des heurts meurtriers entre combattants druzes et islamistes liés au pouvoir
  • Affirmant vouloir défendre les druzes, Israël, pays voisin de la Syrie avec laquelle il est techniquement en guerre, a mené des frappes sur la région de Sahnaya près de Damas et menacé de frapper le pouvoir syrien en cas de nouvelles violences

DAMAS: Les forces de sécurité se sont déployées mercredi près de Damas après des heurts meurtriers entre combattants druzes et islamistes liés au pouvoir, l'ONU dénonçant ces violences "inacceptables" mais aussi l'intervention militaire d'Israël.

Affirmant vouloir défendre les druzes, Israël, pays voisin de la Syrie avec laquelle il est techniquement en guerre, a mené des frappes sur la région de Sahnaya près de Damas et menacé de frapper le pouvoir syrien en cas de nouvelles violences contre cette minorité.

Ces affrontements ont réveillé le spectre des massacres qui ont fait plus de 1.700 morts, en grande majorité parmi la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste au pouvoir.

Déclenchés lundi soir dans la localité à majorité druze de Jaramana, les heurts entre groupes armés liés au pouvoir islamiste sunnite et combattants druzes se sont étendus mercredi à Sahnaya, faisant 22 morts -tous des combattants- selon les autorités et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les combats à Jaramana ont fait 17 morts d'après l'OSDH.

Les forces de sécurité ont annoncé leur déploiement à Sahnaya pour "rétablir l'ordre" après les violences impliquant les druzes, une minorité ésotérique issue de l'islam chiite dont les membres sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.

Les autorités syriennes ont averti qu'elles "frapperaient d’une main de fer tous ceux qui cherchent à saper la stabilité de la Syrie". Elles ont accusé des "groupes hors-la-loi" d'avoir attaqué "des postes et barrages" des forces de sécurité aux abords de Sahnaya, une localité située à 15 km au sud-ouest de Damas et où vivent des druzes.

Le pouvoir du président Ahmad al-Chareh a dans ce contexte réaffirmé son "engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze". Il a aussi exprimé "son rejet catégorique de toute ingérence étrangère" après l'intervention militaire israélienne.

- Sécurité rétablie -

"Nous n'avons pas dormi de la nuit (...) les obus tombent sur nos maisons", a raconté à l'AFP Samer Rafaa, un habitant de Sahnaya, durant les violences. "Où sont les autorités? Nous les implorons d'assumer leur rôle. Les gens meurent."

Un accord mardi soir entre des représentants du gouvernement et les responsables druzes de Jaramana a mis fin aux affrontements dans cette localité.

Mercredi, un responsable de la région de Damas, Amer al-Cheikh, a affirmé que la plupart des membres des "groupes hors-la-loi avaient été neutralisés" à Sahnaya et que la sécurité y avait été rétablie. Il a en outre fait état de deux morts dans la frappe israélienne menée dans la région de Sahnaya.

L'attaque contre Jaramana, une banlieue de Damas, a été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet. L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message.

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir O. Pedersen, s'est dit "alarmé" par le "potentiel d'escalade" après les violences et exigé que cessent les attaques israéliennes.

Les druzes d'Israël forment une minorité arabophone d'environ 150.000 personnes réputée pour son patriotisme, et sont surreprésentés dans l'armée et la police par rapport à leur nombre.

- "Alliés locaux" -

Mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz ont annoncé conjointement que l'armée avait mené "une action d'avertissement" contre un "groupe extrémiste qui se préparait à attaquer la population druze de Sahnaya".

L'armée israélienne a annoncé que ses forces étaient prêtes à frapper des cibles du pouvoir syrien si "la violence contre la communauté druze persistait".

Elle a en outre affirmé avoir évacué trois druzes syriens, blessés dans les heurts près de Damas, vers Israël.

"En se plaçant en protecteur de la communauté druze, Israël espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain (...)", estime Michael Horowitz, un analyste indépendant.

Au Liban voisin, le chef druze libanais, Walid Joumblatt a appelé les druzes à "rejeter toute ingérence israélienne".

Dès la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, renversé par une coalition de factions rebelles islamistes dirigée par M. Chareh après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a multiplié les gestes d'ouverture envers les druzes.

Début mars, après des escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d'une intervention militaire si les autorités syriennes s'en prenaient aux druzes.

Les dignitaires druzes avaient rejeté les menaces israéliennes.


Hajj: arrivée des premiers pèlerins turcs en Arabie saoudite

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
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  • Les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée
  • Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne

Médine: Les premiers vols transportant des pèlerins du Hajj en provenance de Turquie ont atterri mercredi à l’aéroport international Prince Mohammed ben Abdelaziz de Médine. Le grand pèlerinage islamique se déroulera cette année du 4 au 9 juin.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée. Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne.

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com