UE, immigration, énergie: Le programme de la coalition des droites en Italie

 Matteo Salvini, Silvio Berlusconi, Giorgia Meloni et Maurizio Lupi (Photo, AFP).
Matteo Salvini, Silvio Berlusconi, Giorgia Meloni et Maurizio Lupi (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 26 septembre 2022

UE, immigration, énergie: Le programme de la coalition des droites en Italie

  • Soutien à l'Ukraine face à l'invasion russe et soutien à toute initiative diplomatique pour trouver une solution au conflit
  • Pleine adhésion au processus d'intégration européenne, avec la perspective d'une Union européenne plus politique et moins bureaucratique

ROME: UE, immigration, politique familiale ou énergétique: voici les principaux points du programme de la coalition entre l'extrême droite et la droite italiennes, vainqueure des législatives de dimanche.

Ces points sont listés dans l'accord électoral signé entre deux formations d'extrême droite, Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni et la Ligue de Matteo Salvini, et le parti conservateur Forza Italia de Silvio Berlusconi.

Politique étrangère
Respect des engagements pris dans la cadre de l'Alliance atlantique.

Soutien à l'Ukraine face à l'invasion russe et soutien à toute initiative diplomatique pour trouver une solution au conflit.

Pleine adhésion au processus d'intégration européenne, avec la perspective d'une Union européenne plus politique et moins bureaucratique.

Révision des règles du Pacte de stabilité et de la gouvernance économique.

Défense et promotion des racines et identité historiques et culturelles judéo-chrétiennes de l'Europe.

Économie et social
Pleine utilisation des ressources du plan de relance, en comblant les retards actuels de mise en œuvre.

Accord avec la Commission européenne, comme prévu par les règlements européens, pour une révision du plan de relance en fonction des conditions, des nécessités et des priorités nouvelles.

Réduction de la pression fiscale pour les familles, les entreprises et les travailleurs indépendants.

Suppression du revenu universel minimum.

Revalorisation des minima retraite, sociaux et invalidité

Établissements
Élection du président de la République au suffrage universel direct.

Poursuite du parcours engagé pour la reconnaissance des autonomies régionales, en garantissant les mécanismes de péréquation.

Familles
Plan de soutien à la natalité qui prévoit des crèches gratuites, crèches dans les entreprises, ludothèques.

Réduction de la TVA sur les produits et services pour la petite enfance.

Introduction progressive du quotient familial.

Sécurité, immigration
Lutte contre toute forme d'antisémitisme et d'intégrisme islamique.

Lutte contre l'immigration irrégulière et gestion ordonnée des flux légaux de l'immigration.

Favoriser l'inclusion sociale et au travail des immigrés réguliers.

Défense des frontières nationales et européennes.

Blocage des bateaux pour empêcher, en accord avec les autorités nord-africaines, la traite des êtres humains.

Création de hot-spot sur les territoires extra-européens, gérés par l'Union européenne, pour examiner les demandes d'asile.

Énergie et environnement
Transition énergétique durable.

Augmentation de la production des énergies renouvelables.

Diversification des approvisionnements énergétiques et mise en oeuvre d'un plan pour l'autosuffisance énergétique.

Évaluation du recours au nucléaire propre et sûr.

Respecter et actualiser les engagements internationaux pris par l'Italie pour lutter contre le changement climatique.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.