Le programme du onzième festival du film franco-arabe

Organisé depuis 2012 par la ville de Noisy-le-Sec, en partenariat avec le cinéma Le Trianon, EST Ensemble, en collaboration avec l’Institut français de Jordanie à Amman et la Royal Film Commission de Jordanie (Photo, fournie).
Organisé depuis 2012 par la ville de Noisy-le-Sec, en partenariat avec le cinéma Le Trianon, EST Ensemble, en collaboration avec l’Institut français de Jordanie à Amman et la Royal Film Commission de Jordanie (Photo, fournie).
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Publié le Dimanche 30 octobre 2022

Le programme du onzième festival du film franco-arabe

  • «Les rencontres et les dialogues sont inscrits dans l’A.D.N. du festival qui convie les cinéastes originaires des pays arabes et les cinéastes français»
  • Vingt-huit longs-métrages, dont trois inédits, dix-sept avant-premières et une compétition de courts-métrages sont programmés

PARIS: La onzième édition du festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec aura lieu du 18 novembre au 1er décembre 2022. Organisé depuis 2012 par la ville de Noisy-le-Sec, en partenariat avec le cinéma Le Trianon, EST Ensemble, en collaboration avec l’Institut français de Jordanie à Amman et la Royal Film Commission de Jordanie, l’édition française se veut, à l’instar de son homologue d’Orient, un véritable pont culturel entre les deux parties du monde.

La onzième édition du festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec aura lieu du 18 novembre au 1er décembre 2022
La onzième édition du festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec aura lieu du 18 novembre au 1er décembre 2022 (Photo, Fournie).

«Depuis vingt-huit ans, le festival met en lumière les liens unissant le “Grand Moyen-Orient” et la France, encourageant les échanges et le dialogue entre les cultures», soulignent les organisateurs. «Les rencontres et les dialogues sont inscrits dans l’A.D.N. du festival qui convie les cinéastes originaires des pays arabes et les cinéastes français, dont une partie importante de leurs parcours et de leurs préoccupations sont liés à ces régions du monde, à échanger autour de leurs productions les plus récentes, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées.»

«Depuis vingt-huit ans, le festival met en lumière les liens unissant le “Grand Moyen-Orient” et la France
«Depuis vingt-huit ans, le festival met en lumière les liens unissant le “Grand Moyen-Orient” et la France» (Photo, fournie).
«Les rencontres et les dialogues sont inscrits dans l’A.D.N. du festival qui convie les cinéastes originaires des pays arabes et les cinéastes français
«Les rencontres et les dialogues sont inscrits dans l’A.D.N. du festival qui convie les cinéastes originaires des pays arabes et les cinéastes français (Photo, fournie).

De son côté, Wiam Berhouma, maire adjointe déléguée à la promotion et au développement de la culture, à la transmission de la mémoire et à l'éducation populaire de la ville organisatrice, indique que «les liens indéniables entre la France et le monde arabe forgent une histoire que notre festival, à travers des films courts ou longs, des documentaires et des fictions, permet de voir, de s'approprier, de comprendre et de reconnaître». Elle appelle le public à ne pas manquer «ce rendez-vous qui nous permettra d’aborder les magnifiques ou douloureux vestiges de la mémoire et de découvrir avec émerveillement ses histoires plus actuelles».

Wiam Berhouma, maire adjointe déléguée à la promotion et au développement de la culture, à la transmission de la mémoire et à l'éducation populaire de la ville organisatrice, indique que «les liens indéniables entre la France et le monde arabe forgent une histoire que notre festival, à travers des films courts ou longs, des documentaires et des fictions, permet de voir, de s'approprier, de comprendre et de reconnaître» (Photo, fournie).
Wiam Berhouma, maire adjointe déléguée à la promotion et au développement de la culture, à la transmission de la mémoire et à l'éducation populaire de la ville organisatrice (Photo, fournie).

Programmation riche et variée

Vingt-huit longs-métrages – des fictions et deux documentaires –, dont trois inédits, dix-sept avant-premières et une compétition de courts-métrages sont programmés au cinéma Le Trianon, à Romainville, et dans des salles partenaires dont l’Institut du monde arabe (IMA) et le centre Pompidou. Près d’une trentaine d’invités, dont les cinéastes Costa-Gavras, parrain d’honneur du festival; Erige Sehiri, réalisatrice, productrice et marraine de cette édition; Rabah Ameur-Zaïmeche, Kamel Azouz, Adila Bendimedrad et Damien Ounouri, Mehdi Charef, Youssef Chebbi, Clément Grégoire, Philippe Faucon, Maha Haj, Martin Jauvat ou encore Mounia Meddour.

Vingt-huit longs-métrages – des fictions et deux documentaires –, dont trois inédits, dix-sept avant-premières et une compétition de courts-métrages sont programmés au cinéma Le Trianon, à Romainville
Affiche du film «Les Miens» (Photo, fournie).

«Je suis moi-même Franco-Tunisienne, je vis et je pense dans un aller-retour permanent entre les deux rives de la Méditerranée, et j’en suis très fière.»

Erige Sehiri

Affiche du film «Houria» de Mounia Meddour (Photo, fournie).
Affiche du film «Houria» de Mounia Meddour (Photo, fournie).

«L’identité arabe est multiple et, heureusement, de plus en plus de cinéastes du Maghreb, du Moyen-Orient et de la diaspora reprennent possession de leurs histoires, de leur vision. Je suis moi-même Franco-Tunisienne, je vis et je pense dans un aller-retour permanent entre les deux rives de la Méditerranée, et j’en suis très fière. C’est un honneur d’être marraine du FFFA qui nous invite à découvrir un cinéma toujours surprenant, bienveillant et bien vivant», souligne Erige Sehiri, réalisatrice franco-tunisienne. Erige Sehiri est également productrice de documentaires d’auteurs récompensés, notamment à l’International Documentary Filmfestival (Idfa Amsterdam) et au Festival du cinéma méditerranéen (Cinémed Montpellier).

Affiche «Nos Frangins» de Rachid Bouchareb (Photo, fournie).
Affiche du film «Nos Frangins» de Rachid Bouchareb (Photo, fournie).

 

Films en avant-premières

Alam de Firas Khoury, une fiction (Palestine, Tunisie, Arabie saoudite et Qatar) à l’IMA

Askhal de Youssef Chebbi (Tunisie)

Le Bleu du caftan de Maryam Touzani (France/Maroc)

La Dernière Reine d’Adila Bendimerad et Damien Ounouri (France-Algérie)

Divertimento de Marie-Castille Mention-Schaar

Dounia et la princesse d’Alep de Marya Zarif et André Kadi (Québec-France)

Fièvre méditerranéenne de Maha Hai (Palestine, 2022)

Le Gang des bois du temple de Rabah Ameur-Zaïmeche (France)

Goutte d’or de Clément Grégoire (France)

Grand Paris de Martin Jauvat (France)

Houria de Mounia Meddour (France-Algérie)

Les Miens de Roschdy Zem (France)

Nos frangins de Rachid Bouchareb (Algérie)

Youssef Salem a du succès de Baya Kasmi (France)

Pour la France de Rachid Hami (France)

Sous les figues d’Erige Sehiri (Tunisie-France)


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.