Maroc: une série animée revisite l’Histoire du royaume

 Mustapha Swinga et son équipe, qui rassemble infographistes, motion designer, scénaristes, rédacteurs, ingénieurs son, projettent de produire entre six et huit épisodes. (Photo fournie)
Mustapha Swinga et son équipe, qui rassemble infographistes, motion designer, scénaristes, rédacteurs, ingénieurs son, projettent de produire entre six et huit épisodes. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 08 novembre 2022

Maroc: une série animée revisite l’Histoire du royaume

  • La websérie intitulée «L’Histoire du Maroc» est racontée par Mustapha el-Fekkak, alias «Swinga», encadré par un historien de renom, Nabil Mouline
  • Le premier épisode de la websérie sur YouTube a cumulé plus de 875 000 vues en moins de trois jours

CASABLANCA: Qui dit Histoire pense longues diatribes académiques pas forcément accessibles à tout un chacun. Une agence marocaine a relevé le défi de sortir de ce cliché en revisitant l’histoire du Maroc à travers le prisme de la vulgarisation et de l’animation.

En effet, après plus d’une année de travail, l’implication de 40 personnes sur le projet, une voix emblématique, celle de Mustapha el-Fekkak, alias «Swinga», encadrée par un historien de renom, Nabil Mouline, Artcoustic Studios a livré une première partie de sa websérie sur la chaîne YouTube Aji Tfham, intitulée «L’Histoire du Maroc».

C’est au cœur de l'emblématique site archéologique du Chellah à Rabat que le premier épisode de L’Histoire du Maroc a été dévoilé le 4 novembre. 

L'un des sujets traités par la websérie – et pas des plus simples –: l’histoire des relations entre le Maroc et l'Algérie. Le rendu est pour le moins bluffant et n’a pas manqué de faire son effet sur la Toile. Cette première vidéo postée sur YouTube a en effet cumulé plus de 875 000 vues en moins de trois jours.

Connu et reconnu au Maroc pour ses vidéos de vulgarisation qui portent sur des sujets complexes, Mustapha Swinga et son équipe, qui rassemble infographistes, motion designer, scénaristes, rédacteurs, ingénieurs son, projettent de produire entre six et huit épisodes.

Aji Tfham («Viens comprendre» en dialecte marocain) est une chaîne YouTube marocaine qui vise à vulgariser, simplifier et à proposer au grand public un contenu pertinent et riche, à travers un ton urbain et une animation vivante. 

Histoire et objectivité

Cette websérie, qui peut être considérée comme un hors-série, se démarque des autres vidéos de la chaîne Aji Tfham, par sa collaboration inédite avec l’historien Nabil Mouline. «En tant qu’historien, je m’intéresse beaucoup à tout ce qui a un rapport avec l’Histoire, notamment les documents, les archives, les publications et les cartes. J’ai toujours eu le souci de transmettre l’Histoire à un plus large public, car il s’agit d’un patrimoine qui appartient à tous. Par exemple, l’histoire du Maroc constitue l’identité de tous les Marocains, dépassant toutes les différences entre les régions, les langues parlées, les traditions locales… D’où cette histoire riche et diversifiée, qui met en relief ce grand cumul de plusieurs règnes et générations, fruit d’un brassage, de coexistence et de luttes acharnées», a expliqué au quotidien marocain Le Matin Nabil Mouline, historien chercheur au Centre national de recherche scientifique (CNRS-France).

De son côté, Mustapha el-Fekkak a expliqué au média en ligne Medias24.com le choix de la thématique historique. «Nous avons abordé au fil des ans plusieurs sujets sur notre chaîne, des combustibles aux dettes, en passant par les frontières maritimes. La thématique Histoire du Maroc s’est imposée pour répondre à deux questions que se posent les Marocains: pourquoi le conflit au Sahara existe-t-il? Quels sont les mobiles derrière la brouille diplomatique entre le Maroc et l'Algérie?».  

Le conflit du Sahara envenime depuis des décennies les relations entre le Maroc et l'Algérie. Conter cette histoire risque de faire sauter les verrous de l'objectivité. Face à cette éventualité, Mustapha el-Fekkak rétorque, dans les colonnes de Medias24.com, que «la documentation sur les sujets que nous abordons habituellement sur notre chaîne est accessible, plus ou moins objective, fiable et basée sur des rapports mondiaux et des données chiffrées et actualisées». Avant d’expliquer que «malheureusement, ce n’est pas toujours le cas de la documentation historique, d'où le recours à un historien qui maîtrise la question et a consacré un certain nombre d'études à ce sujet». 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.