Charles III fête ses 74 ans, deux mois après être devenu roi

Le roi Charles III pose pour une photo avec un vieux chêne à Windsor Great Park, le 14 novembre 2022. (Photo, AFP)
Le roi Charles III pose pour une photo avec un vieux chêne à Windsor Great Park, le 14 novembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 14 novembre 2022

Charles III fête ses 74 ans, deux mois après être devenu roi

  • Dimanche, Charles, désormais commandant des forces armées, a participé à son premier «Dimanche du Souvenir» en tant que roi et a rendu hommage aux victimes des guerres
  • En deux mois, Charles III a travaillé avec deux Premiers ministres, l'éphémère Liz Truss, puis Rishi Sunak

LONDRES: "Happy birthday" joué par la fanfare de la cavalerie devant Buckingham palace, coups de canon tirés depuis la Tour de Londres: Charles III a fêté lundi ses 74 ans, son premier anniversaire depuis qu'il est devenu roi en septembre, deux mois qui n'ont pas été de tout repos.

La photo publiée par le palais de Buckingham le montre tranquillement adossé à un vieux chêne dans une douce lumière automnale. Charles III est devenu lundi le Garde forestier du Grand Parc de Windsor, le château près de Londres qu'aimait tant sa mère, la reine Elizabeth II, à laquelle il a succédé après son décès le 8 septembre.

Un titre de plus pour le monarque qui sera couronné le 6 mai à l'abbaye de Westminster à Londres.

Depuis son arrivée sur le trône, son agenda n'a pas désempli. "Il montre une énergie physique étonnante", s'exclame l'expert de la royauté Richard Fitzwilliams.

En deux mois, Charles III a travaillé avec deux Premiers ministres, l'éphémère Liz Truss, puis Rishi Sunak. "En cette période de turbulences politiques, la monarchie représente un symbole de l'unité nationale, ce qui n'est franchement pas le cas des politiques", relève l'expert.

Dimanche, Charles, désormais commandant des forces armées, a participé à son premier "Dimanche du Souvenir" en tant que roi et a rendu hommage aux victimes des guerres.

Engagé de longue date en faveur de l'environnement, il a réuni le 4 novembre à l'occasion de la COP27 en Egypte, dans sa résidence officielle à Londres, chefs d'entreprises, représentants politiques tel l'émissaire américain pour le climat John Kerry, et des personnalités publiques comme la designer Stella McCartney.

Charles III recevra bientôt le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son épouse Tshepo Motsepe en visite d'Etat, la première pour le souverain.

Jet d'oeufs

Le roi a déjà voyagé aux quatre coins du pays. A Aberdeen, en Ecosse, il a rencontré des réfugiés. A Leicester, il s'est entretenu avec des policiers après des incidents entre les communautés hindoues et musulmanes. A Leeds, il a dit qu'il était prêt à parler du passé esclavagiste, selon Fiona Compton, une artiste et historienne de Sainte-Lucie.

Le tout ponctué de bains de foule... et d'un dérapage. A York, le 9 novembre, un étudiant, militant du groupe écologiste Extinction Rebellion a jeté plusieurs oeufs en sa direction, en scandant des propos anti-monarchistes, et l'a raté de justesse.

En revanche, au musée Madame Tussauds à Londres, des militants écologistes du groupe Just Stop Oil ont atteint leur cible: ils ont entarté l'effigie de cire du roi Charles III.

Des scènes difficilement imaginables avec Elizabeth II,  extrêmement populaire, et plus distante. Après l'arrivée sur le trône de Charles III, le hashtag #Notmyking avait connu un succès certain sur les réseaux sociaux. Mais sa popularité, faible avant le décès de sa mère, a grimpé une fois qu'il est devenu roi.

Un seul écart est devenu rapidement viral: quand, en Irlande du Nord, quelques jours après le décès d'Elizabeth II, le roi s'est emporté contre un stylo qui fuyait. "Je ne peux pas supporter ce foutu truc!", s'était-il énervé.

Depuis début novembre c'est surtout la série "The Crown" qui est dans les têtes, avec la sortie de la saison 5, qui s'intéresse aux années 1990, marquées par sa rupture avec Diana. Un portrait mitigé y est dressé de Charles, au point que le comédien britannique Dominic West, qui interprète le futur Charles III, a appelé à ne pas juger sévèrement le souverain sur la base de la série.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com