Le neveu d'Andy Warhol vend à New York deux tableaux de jeunesse du maître du pop art

James Warhola, artiste et illustrateur américain, se tient à côté de l'œuvre "Nosepicker 1 : Why Pick on Me" de son oncle Andy Warhol, exposée le 10 novembre 2022 à la maison de vente aux enchères Phillips à New York. (AFP).
James Warhola, artiste et illustrateur américain, se tient à côté de l'œuvre "Nosepicker 1 : Why Pick on Me" de son oncle Andy Warhol, exposée le 10 novembre 2022 à la maison de vente aux enchères Phillips à New York. (AFP).
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Publié le Mardi 15 novembre 2022

Le neveu d'Andy Warhol vend à New York deux tableaux de jeunesse du maître du pop art

  • L'autoportrait de jeunesse de Warhol qui se met un doigt dans le nez -- il n'avait que 20 ans en 1948 -- et le tableau de son salon à Pittsburgh (Pennsylvanie) ont été plusieurs fois exposés dans le monde, mais ces œuvres ont bien failli être perdues
  • Dans sa présentation, Phillips raconte que la famille Warhola s'était fait voler sa voiture à la fin des années 1970, avec les deux toiles entreposées dans le véhicule

NEW YORK : Le neveu d'Andy Warhol, dépositaire des œuvres de l'artiste mondialement célèbre du pop art et de l'art moderne, vend mardi à New York deux tableaux de jeunesse qui n'avaient jamais été mis sur le marché et qui avaient même été égarés dans les années 1970.

Un autoportrait de 1948 "Nosepicker 1: Why Pick on Me" et "Living Room" de la même année -- à la notoriété sans commune mesure avec les œuvres emblématiques "Campbell's Soup" ou "Shot Sage Blue Marilyn" -- sont mis aux enchères mardi soir par la maison new-yorkaise Phillips.

"Nosepicker 1" est estimé entre 300 000 et 500 000 dollars et "Living Room" entre 250 000 et 450 000 dollars, ont confié à l'AFP des représentants de Phillips et James Warhola, neveu d'Andy.

"Ces deux tableaux sont dans la famille depuis 70 ans et nous en avons profité durant de nombreuses années", raconte M. Warhola, artiste et illustrateur américain de 67 ans, fils du frère aîné d'Andy Warhol (1928-1987).

20 ans

"Il y a sept enfants (héritiers), mes parents sont décédés, il est temps malheureusement de les vendre et de partager les gains" de ces œuvres du courant expressionniste, "totalement uniques" chez Warhol, dit son neveu en souriant.

L'autoportrait de jeunesse de Warhol qui se met un doigt dans le nez -- il n'avait que 20 ans en 1948 -- et le tableau de son salon à Pittsburgh (Pennsylvanie) ont été plusieurs fois exposés dans le monde, mais ces œuvres ont bien failli être perdues.

Dans sa présentation, Phillips raconte que la famille Warhola s'était fait voler sa voiture à la fin des années 1970, avec les deux toiles entreposées dans le véhicule.

"Heureusement pour la famille et les passionnés d'art à travers le monde, la voiture fut retrouvée, avec les œuvres complètement indemnes", se réjouit la maison d'enchères.

On sera mardi soir à des années-lumière des montants astronomiques atteints aux enchères par les œuvres de Warhol. Mercredi, Sotheby's met en vente une œuvre monumentale et emblématique de l'artiste, "White Disaster [White Car Crash 19 Times]", avec une estimation à plus de 80 millions de dollars.

Christie's avait vendu le 9 mai à New York un portrait de Marilyn Monroe, "Shot Sage Blue Marilyn" (1964), pour 195 millions de dollars, un record aux enchères pour une œuvre d'art du XXe siècle.

"Avec mes six frères et sœurs, on ne peut pas croire que cette œuvre ait tant de valeur. Je crois que mon oncle Andy en serait flatté (...) lui, qui comme père, était très très affectueux avec sa famille", souffle avec un large sourire M. Warhola, qui a conservé le "a" au nom de la famille émigrée d'Europe de l'Est en Amérique au début du siècle dernier.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.