«Les bonnes étoiles»: Kore-eda filme l'adoption dans un road-movie

Affiche du film « Les bonnes étoiles » (fournie)
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Publié le Vendredi 02 décembre 2022

«Les bonnes étoiles»: Kore-eda filme l'adoption dans un road-movie

  • En salles mercredi, le film a valu le prix d'interprétation masculine à Song Kang-ho, le père de famille de «Parasite», trois ans après le succès mondial du film
  • Comme dans «Une affaire de famille», Palme d'or 2018, Kore-eda a imaginé des êtres se rencontrant fortuitement et qui recréent une famille, cette fois-ci autour d'un bébé abandonné dans une boîte où les mères peuvent laisser leur nouveau-né

PARIS : Après avoir tourné en France avec Catherine Deneuve, le Japonais Kore-eda pose ses valises en Corée du Sud et enrôle la star Song Kang-ho pour «Les bonnes étoiles», réflexion sur l'adoption et les liens familiaux.

En salles mercredi, le film a valu le prix d'interprétation masculine à Song Kang-ho, le père de famille de «Parasite», trois ans après le succès mondial du film.

«J'ai conscience qu'avoir un casting aussi prestigieux et d'avoir travaillé avec une équipe technique qui rassemble les meilleurs techniciens du pays, ça peut rendre les réalisateurs coréens probablement un peu jaloux», a affirmé à l'AFP le réalisateur à Cannes, où le film était en compétition lors du dernier festival.

Comme dans «Une affaire de famille», Palme d'or 2018, Kore-eda a imaginé des êtres se rencontrant fortuitement et qui recréent une famille, cette fois-ci autour d'un bébé abandonné dans une boîte où les mères peuvent laisser leur nouveau-né. Un dispositif qui existe en Corée et au Japon, que le réalisateur a découvert il y a une dizaine d'années.

L'occasion de s'interroger sur les liens du sang, les séquelles de l'abandon, la douleur des séparations... Des sujets qui sont chers à cet explorateur des liens familiaux.

Pour ce film, «j'ai rencontré beaucoup de gens, des gens abandonnés dans des boîtes à bébé, j'ai visité des orphelinats... La question qui les hantait: est-ce que leur vie avait une valeur, est-ce qu'il avait bien fait de venir au monde ?», raconte Kore-eda, qui a souhaité apporter «un regard différent» sur les femmes abandonnant leur enfant.

Song Kang-ho joue un homme criblé de dettes qui découvre le bébé abandonné et se porte volontaire pour lui trouver une nouvelle famille, en échange d'argent.

- «Faire famille» -

Autour de lui gravite Dong So, qui l'aide dans la «transaction», et la jeune mère, dont les motivations restent longtemps opaques.

La vente du bébé va se transformer en road-movie entre Busan et Séoul, dans un van décati. L'habitacle sera le théâtre de rapprochements entre les personnages.

«Chacun a vécu une situation de rejet dans sa famille d'origine et se retrouve à faire famille au départ de façon assez artificielle», développe le réalisateur.

Le film réunit à l'écran plusieurs stars sud-coréennes: outre Song Kang-ho, Bae Doo-na («Cloud Atlas»), Gang Dong-won («Peninsula») et la star de la K-Pop Lee Ji-eun, IU à la scène. Elle avait déjà reçu des critiques élogieuses pour son rôle dans la série télévisée «My Mister» (2018), où elle jouait une jeune femme lourdement endettée. C'est sa prestation qui avait tapé dans l'œil de Kore-eda.

«Ce qui m'a motivé au départ, ce n'était pas tant de tourner en Corée mais d'avoir rencontré des acteurs coréens. Souvent, des projets naissent d'une rencontre avec quelqu'un. J'avais en l'occurrence très envie de tourner avec eux», raconte le réalisateur.

Song Kang-ho s'attendait à une direction d'acteurs «méticuleuse et calculée» de la part de Kore-eda. «Mais il nous a vraiment respectés et a fait ressortir nos émotions d'une manière qui soit vraiment libre, bienveillante et inépuisable», racontait-il début mai à Séoul.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.