David Serero: «Le Maroc aura sa place dans le monde de l'opéra!»

L'Opéra national de Paris se produit lors de la première édition du «Festival Solaire» le 18 octobre 2014 à Ouarzazate. (Photo, AFP)
L'Opéra national de Paris se produit lors de la première édition du «Festival Solaire» le 18 octobre 2014 à Ouarzazate. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 04 décembre 2022

David Serero: «Le Maroc aura sa place dans le monde de l'opéra!»

  • Annoncé en exclusivité lors d’une interview publiée par Arab News en français en juillet 2021, l’Opéra Royal du Maroc verra bel et bien le jour
  • «Mon rêve était de créer un opéra digne de ce nom au Maroc, pays de mes origines, si cher à mon cœur, qui regorge d’incroyables talents, de voix magnifiques»

C’est parti pour l’Opéra royal du Maroc! Né d’un rêve, ce projet est porté par le célèbre baryton marocain David Serero. Annoncé en exclusivité lors d’une interview publiée par Arab News en français en juillet 2021, l’Opéra Royal du Maroc verra bel et bien le jour, le 30 novembre 2022, à 20 heures (heure marocaine), au Studio des arts vivants de Casablanca, à l’occasion d’un gala historique qui marquera l’ouverture officielle de cette institution.

«Je suis très fier aujourd’hui du lancement effectif d’un projet qui me tient à cœur: l’Opéra royal du Maroc. Mon rêve était de créer un opéra digne de ce nom au Maroc, pays de mes origines, si cher à mon cœur, qui regorge d’incroyables talents, de voix magnifiques. Ce premier gala permettra au monde entier de découvrir et d’apprécier un opéra de très haut niveau Made in Morocco», a déclaré avec beaucoup d’émotion David Serero à Arab News en français. Il a remercié le roi du Maroc, Mohammed VI, «qui a toujours placé la promotion de la culture au cœur des priorités du Royaume», et nous confie avec fierté: «L’Opéra royal du Maroc représente parfaitement cette renaissance culturelle.»

en bref

Le premier concert de l’Opéra royal du Maroc réunira des solistes marocains et d’origine marocaine de renommée internationale comme Victor Dahhani (ténor), Ahlima Mhamdi (mezzo), Audelia Zagury (soprano), David Serero (baryton) et Rodolphe Lospied (pianiste). 

L'Opéra royal du Maroc a reçu le soutien du ministère marocain de la Culture et une troupe sera créée, composée d'artistes lyriques marocains, sous la direction artistique de David Serero. Pour convaincre le public de venir assister à ce concert inédit, David Serero a tenu à pratiquer une politique tarifaire particulièrement attrayante: 150 dirhams marocains (DH), soit 13,54 euros, pour le balcon, et 250 DH, soit 22,56 euros, pour le parterre.

Ce concert marquera le début d’une saison qui proposera des œuvres majeures du répertoire lyrique en langue originale (français ou italien); certaines seront adaptées en darija (arabe dialectal marocain) ou seront mises en scène dans le cadre d’une production marocaine. Des œuvres originales en darija seront créées par des compositeurs commissionnés pour l'Opéra royal du Maroc.

«Il y aura des surprises marocaines. Je souhaite montrer la même exigence que l’opéra “à l’occidental”, mais en y ajoutant notre identité. Mon ambition est de faire en sorte que le Maroc devienne une référence africaine et arabe dans le monde de l’opéra et je compte tout faire pour qu’il le devienne. Vous savez, le Maroc excelle dans tous les arts: la musique, la cuisine, la mode… Je vous fais la promesse qu’il aura sa place dans le monde de l’opéra», conclut David Serero. 
Rappelons que le baryton marocain David Serero est un artiste bien connu dans le monde de l’opéra et du divertissement à l’international, notamment aux États-Unis. En 2021, il avait remporté quatre Broadway World Awards à New York: ceux du meilleur interprète de la décennie, du meilleur producteur de comédie musicale (avec Anne Frank, a Musical), du meilleur producteur d'une pièce de théâtre (avec sa propre adaptation de Roméo et Juliette) et du meilleur chanteur d'opéra de l'année.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
Short Url
  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Short Url

AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.