Arab News se replonge dans l'histoire d'Al-Andalus

Un touriste visite l'Alhambra de Grenade le 26 juin 2019. (AFP)
Un touriste visite l'Alhambra de Grenade le 26 juin 2019. (AFP)
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Publié le Mardi 17 novembre 2020

Arab News se replonge dans l'histoire d'Al-Andalus

  • À l’occasion de la Journée internationale de la tolérance le 16 novembre, Arab News scrute en profondeur Al-Andalus, cette terre de la péninsule ibérique qui a été gouvernée par des musulmans pendant huit siècles
  • Cette enquête a été menée par la nouvelle Unité de recherche et d'études d'Arab News, qui pu retrouver certains des descendants de familles qui ont été expulsés après la chute de l’empire en 1492

RIYADH: La dernière enquête en ligne d'Arab News scrute en profondeur Al-Andalus, cette terre de la péninsule ibérique qui a été gouvernée par des musulmans pendant huit siècles, et se penche sur la manière dont son riche héritage a durablement marqué l’Espagne moderne. 

S’étalant sur plusieurs mois, cette plongée dans Al-Andalus a été menée par l’Unité de recherche et d'études (URE) d’Arabs News, qui creuse certaines thématiques plus en profondeur. La rubrique «Enquêtes» d’Arab News bénéficie d’un format multimédia, et inclut toute une série de vidéos et de graphiques interactifs. 

«Nous espérons que cette enquête approfondie contribuera à la compréhension des minorités sous-représentées dans la région, car elle vise à créer un environnement plus tolérant», a expliqué le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal J. Abbas. «Nous sommes également convaincus que cette enquête constituera une excellente ressource pour les personnes souhaitant en savoir plus sur la période d’Al-Andalus, qui a représenté un âge d'or pour le monde arabe et musulman.»

L’enquête revient sur l'aube d'Al-Andalus au VIIᵉ siècle et s’achève par des récits de familles qui sont parvenues à remonter à leurs racines, depuis leurs ancêtres qui ont été expulsés avec la chute de l'empire en 1492.

Mouna el-Haimoud, correspondante d'Arab News à Madrid, s'est rendue à Cordoue et à Grenade, au cœur d'Al-Andalus, pour parler avec les habitants sur place, notamment pour avoir accès à la légendaire Alhambra. Elle s’est entretenue avec l’un des derniers des Andalous en Espagne, Abd Samad Romero.

«Il est fascinant d’observer les nombreuses similitudes qui existent entre notre culture au Maroc et celle d’Al-Andalus, grâce à l'influence des Maures et des Andalous venus au Maroc», raconte El-Haimoud dans l’article. «Depuis que j'ai déménagé en Espagne il y a vingt-trois ans, j'ai toujours ressenti le besoin d’explorer davantage l'histoire d'Al-Andalus, afin d'en savoir plus sur cette période importante. Après avoir été contacté par Arab News en août dernier pour parler de l’art Guadameci à Cordoue, j’ai de nouveau ressenti ce lien avec le passé. L’idée m’est ensuite venue de partir à la recherche des descendants maures, pour raconter leur histoire. Le voyage était beau et plein de surprises.»

Arab News, le plus important quotidien anglophone du Moyen-Orient, a lancé l'année dernière une série d’enquêtes au long cours (la rubrique «Deep Dive»), afin d’approfondir certains enjeux clés. L’une de ses enquêtes, intitulée «La renaissance d'AlUla», a été sélectionnée pour un prix de sténographie de la meilleure histoire éditoriale en 2019.

C’est l'Unité de recherche et d'études (URE) d'Arab News, qui mène ces enquêtes depuis son siège à Riyad. Elle commande des articles et organise des débats d'experts.

L’Andalousie revisitée
Huit siècles de domination musulmane en Espagne, au cours desquels la culture et la science arabes ont prospéré, se reflètent non seulement dans l'art et les bâtiments magnifiques de l’Andalousie, mais aussi dans l’âme et l'ADN de ses descendants.
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La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.