Dans une usine Lego, le secret de fabrication des jouets stars de Noël

Dans le bâtiment phare ultramoderne de Lego à Billund, il est hors de question de visiter les bureaux où se fait le travail de conception, car l'entreprise protège farouchement ses secrets commerciaux. (AFP).
Dans le bâtiment phare ultramoderne de Lego à Billund, il est hors de question de visiter les bureaux où se fait le travail de conception, car l'entreprise protège farouchement ses secrets commerciaux. (AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 14 décembre 2022

Dans une usine Lego, le secret de fabrication des jouets stars de Noël

  • Entreprise familiale, Lego emploie plus de 20 000 personnes à travers le monde, dont plus d'un quart à Billund, où se trouve aussi sa plus vieille usine
  • Ici, dans une immense pièce où les robots s'agitent dans une chorégraphie bien réglée, des centaines de milliers de pièces sont créées chaque jour

BILLUND : Petit, Samuel Tacchi avait une passion insatiable pour les grues Lego. Aujourd'hui, il les conçoit, dans le plus grand secret, au sein du vaisseau amiral du groupe danois, fournisseur privilégié du Père Noël depuis des décennies.

Dans l'ultramoderne siège de l'entreprise à Billund, pas question de visiter les bureaux: Lego cultive jalousement le mystère. Mais, volubile, le Français de 34 ans lève de bonne grâce le voile sur le processus de création autour d'un îlot recouvert de ces fameuses briques.

"Je commence toujours par un petit croquis de ce que j'ai en tête sur le papier. Et ensuite, je commence à construire la partie technique, le groupe motopropulseur, le volant, d'abord ce qui est fonctionnel, puis l'apparence", énumère-t-il. "Puis, vient la partie à l'ordinateur".

Dans son bureau où sont imaginés les Lego Technic, les pièces en plastique sont partout, assure le créatif.

"Nous avons des éléments sur une étagère derrière notre dos, ils sont faciles à atteindre et on peut assembler certains éléments, monter des ensembles et voir si (notre idée) marche concrètement", raconte-t-il.

En bientôt sept ans de maison, M. Tacchi a participé à l'élaboration de quelque 25 kits.

Du simple établi à la multinationale

Entreprise familiale, Lego emploie plus de 20 000 personnes à travers le monde, dont plus d'un quart à Billund, où se trouve aussi sa plus vieille usine.

Ici, dans une immense pièce où les robots s'agitent dans une chorégraphie bien réglée, des centaines de milliers de pièces sont créées chaque jour.

Chevelures de figurines, ailes de dragon, roues - Lego a la réputation d'être le plus grand fabricant de pneus au monde - ou simples briques: les granulés plastiques s'agglomèrent en de multiples formes familières.

Conservées par modèle dans des caisses dans un entrepôt adjacent, les pièces sont ensuite envoyées dans d'autres usines, au gré des besoins, pour abonder de nouveaux kits.

Si aujourd'hui tout est en plastique, cet empire du jouet a été bâti par un charpentier très regardant sur la qualité du bois utilisé.

En 1932, Ole Kirk Kristiansen, victime de la grande dépression, se tourne vers les jouets en bois et connaît un premier succès local avec des yoyos.

"Je pense qu'il a vendu des yoyos à tous les enfants de Billund et... une fois qu'ils en avaient tous un, il ne pouvait plus en vendre mais il en avait toujours en stock", explique l'historienne maison, Signe Wiese.

"Alors, au lieu de les jeter ou de les laisser, il les a réutilisés: il a divisé les yoyos en deux et les a utilisés comme roues pour les chariots".

Renonçant à reprendre la charpenterie, il baptise quatre ans plus tard son entreprise Lego, contraction de "Leg godt", en danois "joue bien".

En manque de matière première après la Seconde guerre mondiale, M. Kristiansen pivote progressivement vers le plastique et investit toutes ses économies dans une presse à injection.

"Il était vraiment fasciné par la technologie, les machines et le matériau lui-même. Pour lui, la décision semble donc avoir été assez facile à prendre, bien que tout le monde lui déconseillait de le faire", rappelle l'historienne.

Les briques arrivent plus tard, d'abord sans le fameux "clutch power", le mécanisme qui permet de les emboîter, dont le brevet ne sera déposé qu'en 1958, ouvrant la voie à un catalogue sans cesse renouvelé.

Numéro un du jouet selon le cabinet d'analyse de marché Statista, Lego devançait en 2021 le japonais Bandai Namca et les américains Hasbro et Mattel.

Cette année, Lego affirme avoir le plus large catalogue jamais présenté, sans pour autant dévoiler le nombre exact de jeux proposés. Toujours cette culture du secret...


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.