Le Model A d'Alef Aeronautics: Une percée dans le monde des véhicules volants

Le Model A de la voiture volante d'Alef Aeronautics (Photo, Alef).
Le Model A de la voiture volante d'Alef Aeronautics (Photo, Alef).
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Publié le Jeudi 05 janvier 2023

Le Model A d'Alef Aeronautics: Une percée dans le monde des véhicules volants

  • Alef Aeronautics a présenté lors d'une conférence de presse les premières images de sa voiture volante
  • Un grand nombre d’innovations techniques permettent de transformer nos quatre roues en petit avion en hélicoptère ou un quadricoptère

PARIS: «Tout ce qu'un homme est capable d'imaginer, un autre est capable de le réaliser» une citation apocryphe que d’aucuns attribuent à Jules Verne. Pour incertaine qu’elle soit, elle se vérifie, par souvent, dans l’histoire. Tout droit sortie de l’imagination, des contes, et des romans de l’auteur, le constructeur américain Alef Aeronautics nourrit l’ambition de commercialiser à grande échelle, d'ici à 2025, son véhicule électrique à mi-chemin entre le drone et la voiture capable de décoller et d’atterrir verticalement.

Dans le monde de la technologie de pointe, la concurrence pour les voitures volantes est acharnée. Un grand nombre d’innovations techniques permettent, désormais, de transformer nos quatre roues en petit avion, en hélicoptère ou en quadricoptère munis d’ailes et de rotors dépliables. 

Les constructeurs de ce segment luttent pour la primeur technologique; et dans cette course de vitesse, Alef a récemment dévoilé son premier prototype, le Model A, qui se distingue de ses concurrents. La voiture volante du constructeur américain est, au sens littéral, la première voiture volante conservant sa forme de voiture en vol. 

Démonstration 

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Le Model A de la voiture volante d'Alef Aeronautics (Photo, Alef).

Alef Aeronautics, basée au cœur de la Silicon Valley, a présenté lors d'une conférence de presse à l'Université Draper de San Mateo, en Californie, le 19 octobre, les premières images et quelques spécificités techniques de sa voiture volante.

D’après le constructeur, le Model A est prêt à prendre d'assaut les cieux et offrirait, sans conteste, une expérience unique de pour les passagers.

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Démonstration de vol du Model A de la voiture volante d'Alef Aeronautics (Photo, Alef).

Alef Aeronautics a présenté son modèle A en fibre carbone similaire aux avions à décollage et atterrissage verticaux électriques que les spécialistes désignent par l’acronyme e-VTOL, des véhicules que le grand public a pu découvrir avec la médiatisation des taxis volants. 

L’e-VTOL d’Alef à huit hélices est conçu pour fonctionner principalement comme une voiture électrique avec une autonomie de 320 km, mais peut également décoller verticalement et enjamber par les cieux les embouteillages sans craindre les mauvaises conditions météorologiques. 

Les hélices sont montées à l'intérieur, de sorte que même lorsqu'il vole, le véhicule d'Alef ressemble encore à une voiture. Lorsqu'il décolle, il bascule sur le côté (ainsi que la cabine passagers) et fonctionne comme un drone

Un décollage progressif des investissements et un crash toujours possible

Le constructeur californien a depuis 2016 réalisé un premier prototype à taille réduite pour séduire les investisseurs. Alef bénéficie de l'appui financier de Tim Draper, un des premiers investisseurs de Tesla et SpaceX, qui a contribué à hauteur de 3 millions de dollars dans l'entreprise. 

Cependant, l'histoire regorge d'exemples de véhicules volants qui n'ont jamais réussi à décoller. En 1946, Robert Edison Fulton Jr. avait conçu l'Airphibian, un hybride doté d'ailes qui pouvaient être rangées dans le hangar de l'avion lorsque le véhicule roulait sur l'autoroute. Malheureusement, l'Airphibian n'a jamais connu le succès commercial, tout comme d'autres entreprises de véhicules volants de l'époque.

Aujourd'hui encore, les véhicules volants peinent à s'imposer sur le marché, bien que plusieurs prototypes aient été produits par des constructeurs européens et chinois. Les obstacles réglementaires sont la difficulté première à surmonter pour ces nouveaux entrants du marché de l’automobile. 

Parmi les aspirants crédibles qui tentent de se frayer une place au soleil dans ce marché en devenir, on compte le PAL-V International Liberty Sport de Hollande, dont le prix de vente est de 300 000 dollars, ainsi que l’américain Switchblade de Samson Sky dont le prix de vente avoisine 170 000 dollars.

 


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com