Afrique du Sud: le rappeur AKA tué par balle à la sortie d'un restaurant

Dans cette photo d'archive prise le 04 juin 2016, la sensation de rap sud-africaine Kiernan Forbes, populairement connue sous le nom d'AKA, se produit lors de la 22e cérémonie annuelle des South African Music Awards (SAMAS) au Durban International Convention Center à Durban le 4 juin 2016. (AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 04 juin 2016, la sensation de rap sud-africaine Kiernan Forbes, populairement connue sous le nom d'AKA, se produit lors de la 22e cérémonie annuelle des South African Music Awards (SAMAS) au Durban International Convention Center à Durban le 4 juin 2016. (AFP)
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Publié le Samedi 11 février 2023

Afrique du Sud: le rappeur AKA tué par balle à la sortie d'un restaurant

  • AKA, star du hip-hop sud-africain âgée de 35 ans, a remporté de nombreux prix dans son pays et a été nominé une fois pour un MTV Europe Music Award, et plusieurs aux BET aux Etats-Unis
  • Il a été tué vendredi soir, tout comme un autre homme à ses côtés, alors qu'ils venaient de sortir d'un restaurant et se dirigeaient vers leur voiture

JOHANNESBURG: Kiernan Forbes, l'un des rappeurs les plus populaires d'Afrique du Sud connu sous le nom de scène d'AKA, a été tué par balle en sortant d'un restaurant à Durban, dans le sud-est du pays, a annoncé samedi sa famille.

"C'est avec une extrême tristesse que nous apprenons le décès de notre fils bien-aimé", ont écrit ses parents Tony et Lynn Forbes sur leur compte Twitter.

AKA, star du hip-hop sud-africain âgée de 35 ans, a remporté de nombreux prix dans son pays et a été nominé une fois pour un MTV Europe Music Award, et plusieurs aux Black Entertainment Television (BET) Awards aux Etats-Unis.

Il a été tué vendredi soir, tout comme un autre homme à ses côtés, alors qu'ils venaient de sortir d'un restaurant et se dirigeaient vers leur voiture.

"Ils auraient été approchés par deux suspects armés qui ont traversé la rue pour aller vers eux et ont tiré sur les victimes à bout portant", a indiqué la police dans un communiqué.

Le chanteur était censé donner un spectacle vendredi soir, selon le maire de Durban, Mxolisi Kaunda.

Le mobile est pour l'heure inconnu et la police a ouvert une enquête.

Beauty Dlulane, qui dirige une commission parlementaire sur les arts et la culture, a demandé aux autorités de "protéger les Sud-Africains contre ce nouveau fléau que sont les meurtres par contrat et par vengeance, qui semblent viser les artistes et les DJ".

Fusillades fréquentes 

En novembre, Oupa Sefoka, connu sous le nom de "DJ Sumbody" et figure de la house music Amapiano, a été tué avec son garde du corps par des coups de feu provenant d'un véhicule, à Johannesburg.

En 2007, le chanteur de reggae Lucky Dube avait été abattu de trois balles par des hommes armés, alors qu'il déposait son fils adolescent chez un parent.

Des fusillades se produisent de manière régulière en Afrique du Sud, pays qui affiche l'un des plus hauts taux d'homicides du monde, nourri par la violence des gangs et l'alcool.

L'Afrique du Sud a connu en 2022 une série de fusillades qui ont fait près d'une vingtaine de morts dans des bars des banlieues ouvrières de Johannesburg et de la ville de Pietermaritzburg (est).

Fin janvier, huit personnes ont été tuées lors d'une fête d'anniversaire dans une maison de la banlieue pauvre de la ville portuaire de Gqeberha (anciennement Port Elizabeth, sud).

De nombreuses personnes possèdent un permis de port d'armes à feu pour leur protection personnelle, mais davantage encore d'armes illégales sont en circulation.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.