L'actrice Raquel Welch, icône hollywoodienne des années 60, est morte

Après une vingtaine de rôles de figuration, elle est repérée par la 20th Century Fox qui la choisit en 1966 comme tête d'affiche pour "Le voyage fantastique" de Richard Fleischer. (AFP).
Après une vingtaine de rôles de figuration, elle est repérée par la 20th Century Fox qui la choisit en 1966 comme tête d'affiche pour "Le voyage fantastique" de Richard Fleischer. (AFP).
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Publié le Jeudi 16 février 2023

L'actrice Raquel Welch, icône hollywoodienne des années 60, est morte

  • Mme Welch "est décédée paisiblement tôt ce matin après une brève maladie"
  • Après la disparition de Marilyn Monroe, la jeune amazone à la crinière auburn reprit le statut de sex-symbol universel, balayant l'idée que seule une blonde pouvait incarner la quintessence de la féminité

LOS ANGELES: L'actrice américaine Raquel Welch, star des années 60-70 dont Hollywood se souvient largement pour son rôle de naïade des cavernes en bikini de peau de bête dans "Un million d'années avant Jésus Christ", est morte mercredi à l'âge de 82 ans, a annoncé son manager.

Mme Welch "est décédée paisiblement tôt ce matin après une brève maladie", a-t-il expliqué dans un communiqué transmis à l'AFP, sans plus de détails. Au cours de sa carrière, elle était apparue dans plus d'une trentaine de films, dont "Le Voyage Fantastique" et "Les Trois Mousquetaires".

Sa performance dans ce film de 1973, lui avait valu un Golden Globe. L'actrice a également joué dans plus d'une cinquantaine de séries télévisées.

Née Jo Raquel Tejada, cette Américaine d'origine bolivienne s'est d'abord faite un nom comme reine de beauté en remportant plusieurs concours de mannequinat, avant de conquérir Hollywood.

Après la disparition de Marilyn Monroe, la jeune amazone à la crinière auburn reprit le statut de sex-symbol universel, balayant l'idée que seule une blonde pouvait incarner la quintessence de la féminité. A son grand désespoir, sa célébrité reposait majoritairement sur sa plastique.

"J'avais vraiment le sentiment que les gens se moquaient totalement de moi, ils ne s'intéressaient qu'à l'autre femme: celle à califourchon, en bikini de peau de lapin, avec cette impossible taille de guêpe!", confie-t-elle ainsi dans son autobiographie publiée en 2010.

Des regrets qui se sont un peu adoucis avec l'âge. "On me demande souvent si ça me rend malade de parler de ce bikini, mais en vérité je ne le suis pas", a-t-elle expliqué au Sunday Post en 2018.

"C'était un événement majeur de ma vie, donc pourquoi ne pas en parler ?"

« Incroyablement glamour »

Après une vingtaine de rôles de figuration, elle est repérée par la 20th Century Fox qui la choisit en 1966 comme tête d'affiche pour "Le voyage fantastique" de Richard Fleischer. Le film de science-fiction la fait décoller.

Cette même année, elle incarne une sauvage préhistorique dans "Un million d'années avant Jésus Christ", un piètre film quasi-muet dont seule l'affiche marquera l'histoire du cinéma. Elle y pose dans le fameux bikini en peau de bête dont les lambeaux semblent avoir été arrachés par un animal féroce ou un homme des cavernes affamé.

Elle enchaînera ensuite les films dans les années 70 mais restera cantonnée à son statut de sex-symbol.

Raquel Welch "était élégante, professionnelle et incroyablement glamour. Tout simplement époustouflante", a réagi sur Twitter l'actrice Reese Witherspoon, qui a partagé l'affiche avec elle dans le film "La revanche d'une blonde" en 2001.

Adepte de yoga, Mme Welch s'est lancée dans le business du bien-être dès les années 80.

Après avoir longtemps caché ses origines latines, l'actrice a fini par revendiquer ses racines plus tard dans sa carrière, incarnant des rôles d'hispaniques dans "American Family" (2002) ou "Tortilla soup" (2001).

En 2008, alors âgée de 68 ans, elle divorce de son quatrième mari, de 14 ans son cadet.

La fin de sa carrière l'a vu apparaître occasionnellement à l'écran, mais elle s'est surtout concentrée sur sa marque de perruques.

Elle laisse derrière elle deux enfants, Damon et Tahnee Welch.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.