Une jeune femme de 21 ans prétend être Maddie: les parents acceptent un test ADN

Une photo non datée montre Madeleine McCann, à Lagos. (Photo, AFP)
Une photo non datée montre Madeleine McCann, à Lagos. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 22 février 2023

Une jeune femme de 21 ans prétend être Maddie: les parents acceptent un test ADN

  • Julia Faustyna, une jeune Polonaise de 21 ans, décrite également par certains médias comme une «Allemande vivant en Pologne», prétend être Maddie McCann
  • L'affaire Maddie a connu des progrès récents, avec l'inculpation de Christian B., un pédocriminel multirécidiviste, considéré comme le principal suspect par les enquêteurs

MONTRÉAL: Le 3 mai 2007, le monde entier a été bouleversé par la disparition de la petite Madeleine McCann, une fillette britannique de quatre ans, alors qu'elle passait des vacances avec ses parents au Portugal. L'affaire continue de fasciner et d'intriguer seize ans plus tard, avec l'apparition d'une nouvelle théorie étonnante sur les réseaux sociaux.

Julia Faustyna, une jeune Polonaise de 21 ans, décrite également par certains médias comme une «Allemande vivant en Pologne», prétend être Maddie McCann, et a créé un compte Instagram sous le nom de «iammadeleinemccan», qui compte déjà plus de 900 000 abonnés. Elle a partagé des photos d'elle avec les parents de la disparue, montrant leur ressemblance frappante, ainsi que des détails physiques comme ses grains de beauté, ses dents et une tache marron dans l'œil droit, qui rappellent ceux de Maddie.

Convaincue d'être la petite fille disparue, Julia Faustyna a demandé de réaliser un test ADN avec la famille de Maddie pour en avoir le cœur net. Et selon DailyStar, les parents de la fillette auraient accepté sa demande, voulant explorer toutes les pistes possibles.

DÉCRYPTAGE

Selon le détective privé Francisco Marco, engagé par les parents de Madeleine, la théorie de Julia Wendell ne tient pas la route. Pourtant, la jeune femme continue d'affirmer sur les réseaux sociaux qu'elle pourrait être la fillette disparue il y a seize ans. Pour Francisco Marco, les déclarations de Wendell ne correspondent pas aux détails de l'affaire. «Sans connaître les détails en profondeur, cela ne me semble pas correspondre», a-t-il confié à El Independiente. Il estime que la jeune femme cherche simplement à se faire connaître et à attirer l'attention, d'autant plus qu'elle a deux ans de plus que Madeleine.

Mais Julia persiste et justifie son âge devant ses abonnés en affirmant que les kidnappeurs peuvent changer l'identité et la date de naissance de l'enfant enlevé. Elle ne se souvient également pas de son enfance.

L'affaire McCann avait connu des progrès récents, avec l'inculpation de Christian B., un pédocriminel multirécidiviste, considéré comme le principal suspect par les enquêteurs. Cet Allemand de 45 ans a été inculpé par le parquet allemand pour cinq autres viols et actes de pédophilie présumés, commis entre 2000 et 2017 au Portugal. 

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Les parents de la fille disparue Madeleine McCann, Kate et Gerry McCann, lors d'une conférence de presse au centre de Londres, le 2 mai 2012. (Photo, AFP)

La tragédie de la disparition de Madeleine McCann continue d'intriguer et de bouleverser le monde entier, et cette nouvelle théorie ne fait que rajouter un mystère supplémentaire à cette affaire complexe et douloureuse.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.