Biodiversité: en Thaïlande, un réalisateur en herbe filme les menaces sur les tortues luth

La pandémie a permis aux tortues de reconquérir les plages de nidification habituellement envahies par les touristes brûlés par le soleil, et les biologistes marins ont enregistré une augmentation du nombre de nids. (AFP).
La pandémie a permis aux tortues de reconquérir les plages de nidification habituellement envahies par les touristes brûlés par le soleil, et les biologistes marins ont enregistré une augmentation du nombre de nids. (AFP).
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Publié le Samedi 04 mars 2023

Biodiversité: en Thaïlande, un réalisateur en herbe filme les menaces sur les tortues luth

  • Lycéen à Bangkok, Prin produit un court documentaire sur cette espèce qui est la plus grande tortue de mer au monde, aidé par une ONG et les parcs nationaux thaïlandais pour sensibiliser les jeunes à la sauvegarde de la biodiversité
  • La tortue luth qui peut peser jusqu'à 500 kilogrammes, autant qu'une vache, est devenue une rareté dans le royaume en raison de la perte d'habitat, de la pollution plastique, de la consommation de ses œufs et du changement climatique

PHANG GNA : Il fait nuit noire sur la plage du sud de la Thaïlande où Prin Uthaisangchai, 12 ans, regarde anxieusement un nid de tortues luth d'où des dizaines d'œufs de cette espèce marine menacée doivent éclore dans le sable.

Lycéen à Bangkok, Prin produit un court documentaire sur cette espèce qui est la plus grande tortue de mer au monde, aidé par une ONG et les parcs nationaux thaïlandais pour sensibiliser les jeunes à la sauvegarde de la biodiversité.

La tortue luth qui peut peser jusqu'à 500 kilogrammes, autant qu'une vache, est devenue une rareté dans le royaume en raison de la perte d'habitat, de la pollution plastique, de la consommation de ses œufs et du changement climatique.

Ces créatures sont classées comme vulnérables sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et de nombreuses sous-populations sont considérées comme gravement menacées.

"Je veux sensibiliser les gens autour de moi et à l'autre bout du monde à l'histoire de la tortue luth et aux raisons pour lesquelles elle est en voie d'extinction", déclare Prin à l'AFP.

La pandémie a permis aux tortues de reconquérir les plages de nidification habituellement envahies par les touristes brûlés par le soleil, et les biologistes marins ont enregistré une augmentation du nombre de nids.

L'amélioration de la protection de ces créatures a également joué un rôle.

La Thaïlande a interdit le braconnage de leurs œufs en 1982 et les habitants peuvent toucher une récompense de 20 000 bahts (570 dollars) s'ils signalent un nid de tortue luth, comme celui que Prin observe de près au clair de lune.

Pourtant, tout n'est pas rose: après des heures d'attente, le biologiste marin Hirun Kanghae est contraint d'intervenir en creusant doucement dans le sable humide pour extraire 87 spécimens vivants sur les 126 œufs pondus ici l'an dernier.

"C'était une bonne décision de leur donner un coup de main, sinon nous verrions davantage de décès", constate le biologiste du centre gouvernemental de biologie marine de Phuket, qui étudie et protège les tortues de mer.

Mais Prin, qui a suivi de près la progression titubante des bébés tortues sur les sables, a été déçu de cette interférence.

Son documentaire de 10 minutes sera l'un des 12 films produits par la Fondation environnementale et sociale (ESF), dans l'espoir de sensibiliser d'autres jeunes sur les animaux marins menacés dans leur pays.

Le réalisateur en herbe a passé deux ans à visiter la côte sud pendant les vacances scolaires, à faire des recherches sur l'habitat de l'animal, à interviewer des experts et à suivre les traces de tortues sur les plages, et son film est maintenant en post-production.

"C'est totalement différent de l'étude de l'environnement", déclare à l'AFP Alongkot Chukaew, le fondateur d'ESF.

Il espère que le projet aidera les enfants à "transmettre ce qu'ils ont appris à la société thaïlandaise".

Prin, dont la famille a aidé à la réalisation de son documentaire sur lequel il travaille depuis deux ans, souhaite que tout le monde le regarde pour "pouvoir comprendre".

"Au final, nous devons aider parce que nous avons créé des problèmes comme le changement climatique", dit-il.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.