Gibraltar, un refuge pour se dire "oui" en pleine pandémie

Une bijouterie à Gibraltar, le 25 novembre 2020. (Jorge Guerrero / AFP
Une bijouterie à Gibraltar, le 25 novembre 2020. (Jorge Guerrero / AFP
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Publié le Vendredi 27 novembre 2020

Gibraltar, un refuge pour se dire "oui" en pleine pandémie

  • Passeports, certificats de naissance et un séjour d'au moins une nuit avant ou après le mariage : voilà tout ce qu'il faut pour se marier à Gibraltar
  • Comme Las Vegas, Gibraltar est devenue une capitale du mariage, notamment depuis que John Lennon y a passé la bague au doigt de Yoko Ono en 1969

GIBRALTAR : Visiter Gibraltar, minuscule enclave britannique à l'extrême sud de l'Espagne, n'était jamais venu à l'esprit de Bruno Miani. Jusqu'à ce que la pandémie vienne contrecarrer ses plans de mariage.

Administrations fermées, attente interminable pour trouver un créneau disponible : après avoir tenté en vain de se marier à Dublin, où ils vivent, ce photographe brésilien de 40 ans et sa compagne ont mis les voiles.

Un vol low-cost vers Malaga et un bus, voici le couple à Gibraltar où ils ont scellé mardi leur union devant un portrait de la reine d'Angleterre.

"La manière la plus rapide de se marier à présent, c'est d'aller à Gibraltar", explique Bruno Miani, incapable de retenir ses larmes au moment où lui et Natalia Senna Alves de Lima sont devenus mari et femme.

Passeports, certificats de naissance et un séjour d'au moins une nuit avant ou après le mariage : voilà tout ce qu'il faut pour se marier à Gibraltar, territoire qui a maintenu sa frontière ouverte depuis le début de l'épidémie.

Une facilité qui a fait du "Rocher" une terre d'accueil pour couples désespérés de ne pouvoir s'unir en ces temps de pandémie. Ils n'ont ensuite plus qu'à faire enregistrer leur mariage par les autorités de leur pays une fois de retour chez eux.

"C'est complètement fou. Nous n'avons tout simplement pas assez de créneaux, ni d'endroits" pour répondre à la demande, explique Leanne Hindle, directrice de l'agence d'organisation de mariages "Marry Abroad Simply".

"Cela brise le cœur"

Parmi ces jeunes mariés, nombreux sont les couples de nationalités différentes, vivant des relations à distance et qui ne peuvent se rendre dans le pays de l'être aimé en raison des restrictions dues à la pandémie.

Tous sont pressés de se marier, pour des raisons parfois très diverses, explique Mme Hindle, citant ce couple dont l'assurance santé n'acceptait de prendre en charge le coûteux traitement de procréation assistée que s'ils étaient mariés.

Il y a aussi cet autre cas de figure, très courant, d'une personne ayant reçu une offre d'emploi à l'étranger et qui ne peut partir en couple qu'en étant officiellement marié, explique-t-elle.

"Cela brise le coeur", déclare Mme Hindle, ces personnes ne se marient pas à Gibraltar "simplement pour pouvoir raconter à leurs petits-enfants qu'ils se sont mariés pendant le Covid".

Janvier 2020, Saint-Pétersbourg. Scott Gerow, un Américain de 41 ans en poste dans la ville, rencontre Katya, DRH russe de 44 ans. Six mois plus tard, Scott doit repartir aux Etats-Unis, mettant des milliers de kilomètres entre lui et sa dulcinée, avec l'impossibilité de se rendre visite en raison des restrictions dans leurs deux pays.

Leur mariage en novembre dans le luxuriant jardin botanique de Gibraltar a permis de mettre un terme à cet éloignement douloureux, ponctué de "conversations vidéos quotidiennes", et à Katya de rejoindre son époux aux Etats-Unis.

Avec ses règles moins strictes sur le port du masque ou le nombre de personnes pouvant se réunir, Gibraltar, qui n'a enregistré son premier mort du Covid que début novembre, attire également les couples venus de l'Espagne voisine, explique Resham Mahtani, organisateur de mariage chez "Rock Occasions".

Rocher de l'amour

La plupart des couples se marient sans leur famille, en raison du prix du voyage mais beaucoup utilisent ordinateurs ou téléphones portables pour diffuser la cérémonie en direct à leurs proches.

"On était seuls, loin des amis et de la famille. Cela a été vraiment dur", reconnaît Liza Ursini, infirmière canadienne de 57 ans qui s'est mariée en octobre avec un Espagnol, qui a pu la rejoindre ensuite au Québec.

Comme Las Vegas, Gibraltar est devenue une capitale du mariage, notamment depuis que John Lennon y a passé la bague au doigt de Yoko Ono en 1969, un évènement immortalisé par une photo du couple devant l'immense rocher de Gibraltar et la chanson des Beatles "La ballade de John et Yoko".

Chaque jour, de nouvelles demandes de mariage affluent au petit bureau de l'état civil de Gibraltar. Ce qui ravit le chef du gouvernement du territoire britannique, Fabian Picardo, enchanté que le Rocher - revendiqué par l'Espagne - soit "reconnu comme un endroit où l'amour règne, plus que la division".

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com