Pour Keanu Reeves, un bon film d'action, c'est «presque un ballet»

Avant la sortie du quatrième chapitre de la franchise sanglante «John Wick» le 22 mars, l'acteur Keanu Reeves revient sur son amour pour le cinéma d'action, qu'il voit presque «comme un ballet classique», et pour Paris, où a été tourné ce nouvel opus. (Photo, AFP TV)
Avant la sortie du quatrième chapitre de la franchise sanglante «John Wick» le 22 mars, l'acteur Keanu Reeves revient sur son amour pour le cinéma d'action, qu'il voit presque «comme un ballet classique», et pour Paris, où a été tourné ce nouvel opus. (Photo, AFP TV)
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Publié le Mardi 14 mars 2023

Pour Keanu Reeves, un bon film d'action, c'est «presque un ballet»

  • A 58 ans, Keanu Reeves, cheveux longs et silhouette longiligne, costume noir impeccable, considère que John Wick est l'un des deux rôles les plus marquants de sa carrière
  • John Wick, qui raconte l'histoire d'un tueur veuf sorti de sa retraite pour venger la mort de son chien, est empreint d'une influence plus noire

PARIS: Avant la sortie du quatrième film de la série "John Wick" le 22 mars en France, l'acteur Keanu Reeves revient pour l'AFP sur son amour pour le cinéma d'action, qu'il voit presque "comme un ballet classique", et pour Paris, où a été tourné ce nouvel opus. 

"J'aime les bons films d'action", explique la star qui porte sur ses épaules le succès de cette saga, dont les scénarios comptent plus de macchabées que de lignes de dialogue. 

A 58 ans, Keanu Reeves, cheveux longs et silhouette longiligne, costume noir impeccable, considère que John Wick est l'un des deux rôles les plus marquants de sa carrière. Avec Neo, "l'élu" de la saga "Matrix", dont le premier opus a marqué la science-fiction au tournant du XXIe siècle. 

L'acteur avait alors 35 ans et s'était fait remarquer plus jeune dans "My Own Private Idaho" avec son complice River Phoenix, mort peu après, ou dans le film d'action "Speed" avec Sandra Bullock. 

"Dans ma jeunesse, le rôle dans +Matrix+ a été une formidable expérience, de celles qui changent une vie. John Wick l'est aussi à un âge plus avancé, dans ma cinquantaine+", résume Keanu Reeves, qui a tourné ce quatrième opus avec Chad Stahelski, son cascadeur et ancienne doublure, devenu réalisateur. 

Après des années de triomphe de Marvel et des films de super-héros, Keanu Reeves veut encore croire aux films d'action "à l'ancienne" et sur grand écran. 

John Wick, qui raconte l'histoire d'un tueur veuf sorti de sa retraite pour venger la mort de son chien, est empreint d'une influence plus noire. Nous utilisons des technologies numériques mais je crois que nous préférons les choses en chair et en os, la célébration viscérale du mouvement des corps et de la violence, presque comme un ballet", déclare-t-il. 

Tourner à Paris, « un rêve » 

"Ce que l'on fait n'est pas facile. J'ai besoin de m'entraîner des mois avant le tournage. Il faut des équipes entières pour les cascades et un réalisateur qui ait la vision nécessaire pour créer l'image, le design, la musique, les costumes...", raconte cet amateur de cinéma hong-kongais et d'arts martiaux (il a réalisé "Man of Tai Chi" il y a dix ans). 

Pour ce quatrième opus, Keanu Reeves est revenu tourner à Paris, une ville dont il avait déjà fréquenté les plateaux, il y a 35 ans, pour "Les Liaisons Dangereuses" de Stephen Frears. 

De la Ville Lumière, l'homme au costume sombre parcourt sans économiser les cartouches des paysages de carte postale, du Trocadéro au rond-point de l'Étoile, pour une longue scène de bagarre à contre-sens de la circulation rappelant furieusement la performance de Tom Cruise dans "Mission : Impossible 6". Sans compter une scène sur le quai du métro Porte des Lilas. 

"Revenir jouer à Paris, ça a toujours été un rêve pour moi. Être de retour, c'est incroyable", explique Keanu Reeves. "Pouvoir aller, pour 'John Wick : Chapitre 4', filmer devant le Sacré-Coeur, sur les marches de Montmartre, dans les canaux sous la ville, dans les rues, tourner de nuit, tout ça c'était très spécial". 

Défenestration, combat au nunchaku, chutes dans d'innombrables escaliers... Keanu Reeves, connu pour jouer lui-même une grande partie des scènes d'action, imagine-t-il atteindre prochainement l'âge où il ne pourra plus tourner ce genre de films ? 

"Je m'en approche !", plaisante-t-il avant d'ajouter : "est-ce qu'on atteint une limite ? Je n'en sais rien". 


La montagne Al-Tharwa de Najran révèle les histoires de l'art islamique primitif

Les rochers conservent de rares inscriptions islamiques qui constituent un témoignage historique du passé ancien et de la richesse de la civilisation islamique. (SPA)
Les rochers conservent de rares inscriptions islamiques qui constituent un témoignage historique du passé ancien et de la richesse de la civilisation islamique. (SPA)
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  • Les rochers conservent des inscriptions islamiques rares

RIYAD : Cachées dans le ruisseau de la montagne Al-Tharwa, au sud du parc du Roi Fahd dans la région de Najran, se trouvent des archives vivantes qui racontent l'histoire de l'art islamique primitif.

Les caractéristiques rocheuses de la montagne regorgent de preuves archéologiques importantes de la calligraphie islamique à ses débuts.

Les rochers conservent de rares inscriptions islamiques qui servent d'archives historiques reflétant le passé ancien et la richesse de la civilisation islamique.

Ces inscriptions témoignent de la précision et de la beauté de l'art et de la calligraphie islamiques à leurs débuts, révélant une phase de transition importante dans l'histoire de l'art et des écritures arabes.

La montagne Al-Tharwa devient ainsi un musée en plein air qui raconte des chapitres des débuts de la civilisation islamique.

Salem ben Ahmad ben Tairan, professeur de langues sémitiques, d'écritures anciennes et d'archéologie à l'Université du Roi Saoud, a déclaré : "Les inscriptions islamiques sont une source importante et fondamentale pour l'étude de l'histoire et de la civilisation islamiques.

Najran regorge d'un grand nombre de ces inscriptions qui remontent au début de la période islamique.

"Grâce à l'étude archéologique des inscriptions et des écrits anciens de la région, plus de 200 inscriptions islamiques coufiques ont été identifiées et documentées sur plusieurs sites, notamment sur la montagne Al-Tharwa à Saqam, au sud du Wadi Najran, où 33 inscriptions islamiques ont été trouvées, dont 26 appartiennent à des membres d'une même famille.

Bien que ces inscriptions ne soient pas datées, le style de l'écriture et les noms des personnes mentionnées indiquent qu'elles remontent aux deuxième et troisième siècles de l'ère chrétienne.

La plupart de ces inscriptions contiennent des phrases religieuses et des prières, exprimant la croyance en la mort, la confiance en Dieu, le monothéisme et les bénédictions sur le Prophète, ainsi que les signatures de leurs auteurs.

Abdullah Al-Suqour, membre du Club touristique de Najran et guide touristique agréé, a expliqué que la montagne Al-Tharwa est considérée comme un site archéologique et touristique important en raison des preuves historiques qu'elle contient, confirmant l'importance des premières inscriptions islamiques qui se distinguent par leur beauté, leur organisation et la précision de leurs structures linguistiques.

Il a noté que parmi ces inscriptions, certaines ont été écrites par des femmes qui ont gravé leur nom sur les rochers de la montagne dans des phrases commémoratives et religieuses, signe d'une période civilisée au cours de laquelle l'éducation s'est répandue dans toutes les sociétés.

M. Al-Suqour a ajouté que la montagne Al-Tharwa est une destination culturelle de premier plan qui renferme un riche patrimoine culturel d'inscriptions islamiques anciennes.

Ces trésors archéologiques ornent la montagne et constituent l'une des preuves les plus rares du développement précoce de la gravure et de la calligraphie islamique dans le sud de la péninsule arabique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Maya Acra évoque son rêve des Oscars et la place des voix arabes à Hollywood

Maya Akra a passé des années à se faire une place entre Beyrouth et New York. (Fourni)
Maya Akra a passé des années à se faire une place entre Beyrouth et New York. (Fourni)
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  • L'actrice et comédienne libanaise Maya Acra a passé des années à se faire une place à Beyrouth et à New York
  • Cette année, son parcours a franchi une nouvelle étape lorsque le film "Anora", dans lequel elle joue, a remporté cinq Oscars, dont celui du meilleur film

DUBAI : L'actrice et comédienne libanaise Maya Acra a passé des années à se faire une place à Beyrouth et à New York. Cette année, son parcours a franchi une nouvelle étape lorsque le film "Anora", dans lequel elle joue, a remporté cinq Oscars, dont celui du meilleur film.

Mais pour Acra, cette reconnaissance ne représente qu’un chapitre d’une histoire bien plus longue.

« J'ai grandi avec "Comedy Central" (et) ... "The Nanny". Fran Drescher était mon héroïne », a déclaré Acra à Arab News. Son amour précoce pour le spectacle a été éveillé à la maison, où son père, cinéaste, a enregistré d'interminables heures de son enfance sur VHS. "Être devant la caméra est ma réalité depuis que je suis bébé. J'ai des heures d'enregistrement de mon enfance, parfois en train de parler sans fin comme si j'étais l'animatrice de ma propre émission. D'une certaine manière, cet objectif précoce m'a façonnée", a-t-elle déclaré.

Elle a commencé à se produire sur scène dès son plus jeune âge, s'inspirant souvent d'expériences réelles marquées par le chagrin, la résilience et la réinvention. Après avoir construit sa carrière au Liban - en travaillant dans les coulisses de MTV, en jouant dans des films d'étudiants et en diffusant ses sketches humoristiques - Acra s'est installée à New York pour se consacrer à plein temps à la comédie et au stand-up.

Aujourd'hui, elle fait partie de la vibrante scène d'improvisation et de comédie de la ville et s'est produite dans des lieux tels que The Stand, Stand Up NY et Broadway Comedy Club.

Son travail d'actrice comprend des courts métrages, des publicités et du théâtre, souvent centrés sur des histoires d'identité et de migration. "Je suis attirée par les histoires qui mettent en lumière les luttes émotionnelles et culturelles des immigrés arabes", a-t-elle révélé.

Acra est passionnée par le fait de briser le moule des personnages arabes à l'écran. « Les talents arabes gagnent lentement en visibilité dans les médias occidentaux... (mais) l'industrie a encore un long chemin à parcourir. Trop souvent, les rôles proposés aux acteurs arabes se limitent encore à certains tropes, comme le méchant, le terroriste ou la femme opprimée », a-t-elle regretté. 

"Nous avons tant d'histoires non racontées qui reflètent la diversité et la réussite des Arabes en Amérique", s’est-elle félicitée.

Même si "Anora" n'est pas une histoire arabe, le fait de participer à un projet indépendant qui a défié les attentes - et qui a ensuite remporté les Oscars - a été un moment fort pour Acra. Elle avait été invitée à la cérémonie mais ne s'y est pas rendue.

"Je n'ai même pas regardé la cérémonie. Je venais d'emménager dans mon appartement. J'étais très émotive. Je venais de perdre ma tante", se souvient-elle. "Soudain, j'ai reçu un message : « Vous figurez dans le Meilleur film de 2024 ». J'étais abasourdie. C'était complètement surréaliste. J'étais si heureuse et je n'arrêtais pas de sourire."

Pour l’avenir, Acra souhaite continuer à raconter des histoires vraies et nuancées, aussi bien à travers la comédie que le drame. « Je porte le Liban avec moi dans tout ce que j’écris. Un jour, je serai aux Oscars pour y recevoir le mien. C’est une promesse que je me fais », a-t-elle conclu. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.