De premiers signes d'amélioration pour Berlusconi, atteint de leucémie

Luigi Berlusconi et Paolo Berlusconi respectivement fils et frère de l'ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi, quittent l'hôpital San Raffaele le 6 avril 2023 à Milan (Photo, AFP).
Luigi Berlusconi et Paolo Berlusconi respectivement fils et frère de l'ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi, quittent l'hôpital San Raffaele le 6 avril 2023 à Milan (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 06 avril 2023

De premiers signes d'amélioration pour Berlusconi, atteint de leucémie

  • Surnommé «l'immortel» pour sa longévité en politique, le magnat des médias de 86 ans est atteint d'une leucémie chronique
  • Le sénateur réagit bien à l'antibiothérapie administrée pour traiter la pneumonie

MILAN: L'état de santé de l'ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi, hospitalisé en soins intensifs, donnait jeudi de premiers signes d'amélioration, selon son entourage.

Surnommé "l'immortel" pour sa longévité en politique, le magnat des médias de 86 ans est atteint d'une leucémie chronique et d'une infection pulmonaire, ont expliqué ses médecins dans l'après-midi.

Silvio Berlusconi, l'un des hommes les plus riches de la péninsule, qui a multiplié les séjours à l'hôpital ces dernières années, a été admis mercredi dans l'unité de cardiologie de l'hôpital San Raffaele à Milan pour des problèmes respiratoires.

"Il se repose. Nous sommes soulagés, il y a une amélioration", a déclaré son frère Paolo Berlusconi jeudi soir aux journalistes, après une visite à l'hôpital. "Cette fois encore, mon frère sortira plus fort qu'avant", a-t-il assuré.

Le sénateur réagit bien à l'antibiothérapie administrée pour traiter la pneumonie, a rapporté l'agence italienne Ansa, en citant des sources de son entourage.

La forme de leucémie chronique dont il souffre n'est pas rare chez les personnes de son âge et se traite avec des thérapies peu invasives, a ajouté l'agence.

«Optimistes»


"Nous sommes beaucoup plus optimistes", a affirmé aussi Fedele Confalonieri, l'un de ses plus proches amis et président de son groupe de télévision, MediaForEurope (ex-Mediaset). "Aujourd'hui, il va beaucoup mieux", a-t-il dit en quittant l'hôpital.

M. Berlusconi "est actuellement en soins intensifs pour soigner une infection pulmonaire". Cette infection s'inscrit dans le cadre d'"une leucémie myélomonocytaire chronique dont il souffre depuis un certain temps", ont précisé ses médecins.

"Espérons que le lion reviendra bientôt diriger le parti, il n'abandonne jamais. Il est le leader de notre parti", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, le numéro 2 du parti conservateur Forza Italia, membre de la coalition au pouvoir.

"Nous sommes tous très préoccupés. J'espère qu'il aura la force de résister à ce dernier coup qui a un nom sinistre, la leucémie", avait déclaré dans la matinée le vice-ministre de la Culture Vittorio Sgarbi, un ami de Silvio Berlusconi.

Plusieurs membres de la famille Berlusconi se sont rendus à l'hôpital situé dans la banlieue de la capitale lombarde, dont sa fille aînée Marina et son plus jeune fils Luigi.

«Vieux de la vieille»


"Berlusconi est un vieux de la vieille, à mon avis, la mauvaise herbe pousse toujours. Il s'en sortira", a commenté, confiant, Massimo Strano, un employé de 62 ans, qui s'est rendu à l'hôpital San Raffaele.

Silvio Berlusconi a été transporté d'urgence dans cet établissement mercredi après s'être plaint de difficultés respiratoires. Il présentait un faible taux d'oxygène dans le sang.

Le mois dernier, le milliardaire avait déjà passé quatre jours dans le même hôpital, l'un des plus prestigieux de la péninsule, pour ce que les médias italiens ont appelé des problèmes cardiaques. Il en était sorti il y a une semaine.

"J'ai déjà recommencé à travailler (...) (je suis) prêt et déterminé à m'engager, comme je l'ai toujours fait, pour le pays que j'aime", avait-il dit dans un message diffusé vendredi sur les réseaux sociaux.

Après avoir dominé la politique italienne pendant des décennies, Silvio Berlusconi apparaît aujourd'hui physiquement diminué au cours de ses rares apparitions en public.

Forza Italia, crédité de moins de 10% dans les sondages, fait partie de la coalition gouvernementale de droite et d'extrême droite de la Première ministre Giorgia Meloni, qui a tweeté mercredi à son allié ses "voeux sincères et affectueux de prompt rétablissement".

M. Berlusconi est entré en politique en 1994 et, pour des millions d'Italiens, il représente l'âge d'or de l'économie italienne. Malgré une série de scandales sexuels et d'affaires judiciaires qui ont terni son image, il a gardé une place de choix dans le cœur de nombreux Italiens depuis lors.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.