Booker Prize: Huit premiers romans rivalisent avec des plumes de renom 

Le Booker Prize est l'équivalent britannique du Goncourt, auquel peuvent concourir des auteurs de toutes nationalités pourvu qu'ils écrivent en anglais (Photo, Daniel LEAL-OLIVAS / AFP, archives)
Le Booker Prize est l'équivalent britannique du Goncourt, auquel peuvent concourir des auteurs de toutes nationalités pourvu qu'ils écrivent en anglais (Photo, Daniel LEAL-OLIVAS / AFP, archives)
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Publié le Mardi 28 juillet 2020

Booker Prize: Huit premiers romans rivalisent avec des plumes de renom 

  • Treize œuvres ont été sélectionnées par un jury de cinq juges parmi 162 romans publiés
  • Plus de la moitié des œuvres sélectionnées sont des premiers romans et neuf femmes figurent parmi les 13 noms retenus

LONDRES: Huit premiers romans ont été sélectionnés pour le Booker Prize, dont les auteurs rivaliseront avec des plumes de renom comme Hilary Mantel et Tsitsi Dangarembga, ont annoncé les organisateurs du prestigieux prix littéraire britannique mardi.
La romancière britannique Hilary Mantel a gagné deux fois ce prestigieux prix littéraire créé en 1969, l'équivalent britannique du Goncourt, auquel peuvent concourir des auteurs de toutes nationalités pourvu qu'ils écrivent en anglais.
C'est le troisième livre d'Hilary Mantel sur Thomas Cromwell, ministre du roi d'Angleterre Henri VIII qui a retenu l'attention des cinq jurés. Ses best-sellers ont été adaptés à la télévision dans la série primée "Wolf Hall".
La célèbre écrivaine zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga figure parmi ses concurrentes avec le troisième tome d'une trilogie, suite de Nervous conditions ("A fleur de peau" dans la version française), sur le parcours d'une jeune fille du Zimbabwe.
Au total, treize œuvres ont été sélectionnées par un jury de cinq juges parmi 162 romans publiés au Royaume-Uni ou en Irlande entre le 1er octobre 2019 et le 30 septembre 2020. 
Neuf femmes
Plus de la moitié des œuvres sélectionnées sont des premiers romans et neuf femmes figurent parmi les 13 noms retenus, une "proportion inhabituellement élevée", a relevé Gaby Wood, directrice littéraire de la Booker Prize Foundation, citée dans un communiqué.
"Dans cette année de changements sismiques, la visibilité des nouveaux livres publiés au Royaume-Uni a été extrêmement faible. Donc, aussi involontaire que soit ce ratio, c'est particulièrement réconfortant de savoir que certains auteurs qui ont débuté leur carrière au milieu de la pandémie de Covid-19 ont désormais une chance d'atteindre les lecteurs qu'ils méritent", a-t-elle ajouté.
Les noms des six finalistes seront annoncés le 15 septembre, avant la désignation du vainqueur en novembre. A la clé, une récompense de 50.000 livres, environ 55.000 euros, et l'assurance d'une renommée internationale. 
Outre Salman Rushdie et Margaret Atwood, parmi les romanciers déjà distingués figurent également Yann Martel, Kazuo Ishiguro et Julian Barnes.
L'an dernier, le prix avait été attribué conjointement aux écrivaines canadienne Margaret Atwood et anglo-nigériane Bernardine Evaristo, respectivement pour "Les Testaments" et "Girl, Woman, Other".

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Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.