Apple débarque dans le métavers avec un casque à 3500 dollars

Le nouveau casque de réalité virtuelle Vision Pro d'Apple est exposé lors de la Conférence mondiale des développeurs d'Apple (WWDC) sur le campus d'Apple Park à Cupertino, en Californie, le 5 juin 2023. (Photo, AFP)
Le nouveau casque de réalité virtuelle Vision Pro d'Apple est exposé lors de la Conférence mondiale des développeurs d'Apple (WWDC) sur le campus d'Apple Park à Cupertino, en Californie, le 5 juin 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 05 juin 2023

Apple débarque dans le métavers avec un casque à 3500 dollars

  • Le nouvel appareil sera commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d'année prochaine
  • Les utilisateurs pourront aller dans des univers parallèles (paysages méditatifs, vidéos personnelles, jeux vidéo, visioconférences...) et choisir le degré d'immersion

CUPERTINO, ETATS UNIS: Apple a présenté lundi son premier casque de réalité "mixte" (virtuelle et augmentée), baptisé "Vision Pro", un terrain où le fabricant de l'iPhone était attendu depuis des années, actuellement dominé par son voisin Meta (Facebook, Instagram, Quest).

"Mélanger les contenus numériques avec le monde réel va permettre de créer de nouvelles expériences, comme nous n'en avons jamais vues", a lancé Tim Cook, le patron d'Apple, avant de dévoiler ce "nouveau produit révolutionnaire", avec l'emphase habituelle du géant américain des technologies.

Le nouvel appareil sera commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d'année prochaine.

"Si vous achetiez un nouveau téléviseur dernier cri, des enceintes performantes, un ordinateur puissant avec plusieurs écrans haute définition, une caméra sophistiquée et plus encore, vous n'arriveriez pas au niveau de ce qu'apporte le Vision Pro", a assuré Richard Howarth, le vice-président du groupe chargé du design.

Le Vision Pro - qui n'est pas sans-fil, contrairement aux récents modèles de Quest (Meta) ou Vive (HTC) - a été lancé lors du WWDC, la conférence annuelle d'Apple pour les développeurs.

Les utilisateurs pourront aller dans des univers parallèles (paysages méditatifs, vidéos personnelles, jeux vidéo, visioconférences...) et choisir le degré d'immersion, grâce à une molette qui permet d'ajuster l'écran de la réalité augmentée (surimposition des éléments virtuels sur la réalité) à la réalité virtuelle (immersion complète).

"Vision Pro est un nouveau type d'ordinateur qui augmente la réalité en mélangeant de façon fluide le réel et le numérique", a résumé Tim Cook.

 "Représentation naturelle" 

Les utilisateurs contrôleront les applications et les écrans virtuels grâce aux mouvements des yeux, à certains gestes avec les mains et par commande vocale.

Le casque comporte des capteurs qui permettent de "créer votre image numérique" grâce à un programme d'intelligence artificielle entraîné sur des vidéos de "milliers d'individus divers", a expliqué Richard Howarth.

Cette image offre "une représentation naturelle qui reproduit dynamiquement vos mouvements du visage et des mains" lors des appels vidéo, a-t-il précisé.

Les dirigeants ont insisté sur des usages potentiels liés au travail, à la communication et au divertissement, avec notamment un partenariat avec Disney.

"Apple espérait sortir un produit plus proche d'une paire de lunettes que d'un casque de jeux vidéo", a récemment commenté Yory Wurmser, analyste d'Insider Intelligence.

Mais "ils veulent que des passionnés et des ingénieurs s'en servent et commencent à construire un écosystème d'applications dédiées", avant de concevoir des appareils plus légers et moins chers pour le grand public, selon lui.

Meta et métavers 

C'est le lancement de produit le plus important pour Apple depuis que la marque a dévoilé sa montre connectée, l'Apple Watch, en 2015.

Cette entrée en fanfare dans la réalité virtuelle pourrait créer de nouvelles tensions avec Meta. Les relations entre les deux voisins de la Silicon Valley se sont dégradées depuis qu'Apple a changé ses règles de confidentialité des données des utilisateurs, compliquant le ciblage publicitaire pour Facebook et Instagram.

La réalité virtuelle est actuellement dominée par le géant des réseaux sociaux - les casques de sa marque Quest représentaient plus de 80% du marché fin 2022, selon le cabinet Counterpoint.

Jeudi, le patron du groupe, Mark Zuckerberg, a lancé un nouvel appareil, le Quest 3, le "premier casque grand public avec réalité mixte en couleurs haute résolution", qui sera commercialisé à partir de 500 dollars aux Etats-Unis à l'automne.

Fin 2021, Facebook est devenu Meta dans l'idée de devenir une entreprise du métavers, décrit par Mark Zuckerberg comme l'avenir d'internet, après le web et le mobile.

Mais les efforts du géant des réseaux sociaux n'ont pour l'instant pas débouché sur une adoption notable par le grand public.

Le nombre d'utilisateurs de tels équipements a bondi en 2021, pendant la pandémie et les confinements, mais il progresse plus faiblement depuis, d'environ 5 à 6% par an, selon Insider Intelligence.

D'après ce cabinet d'études, quelque 35 millions de personnes utilisent désormais un casque de VR au moins une fois par mois aux États-Unis, soit environ 10% de la population.


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.