The Red Burnoose: Un jeu de société américain basé sur la vie de Lalla Fadhma N'Soumer

Ce jeu de stratégie exige des joueurs qu'ils contrôlent les différents villages de la région afin de repousser l'ennemi, appelé Automa, et de contrecarrer ses manœuvres (Photo, Instagram).
Ce jeu de stratégie exige des joueurs qu'ils contrôlent les différents villages de la région afin de repousser l'ennemi, appelé Automa, et de contrecarrer ses manœuvres (Photo, Instagram).
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The Red Burnoose: Un jeu de société américain basé sur la vie de Lalla Fadhma N'Soumer

  • Le design des cartes, des scènes et des personnages est l'œuvre de l'artiste peintre Ahcene Blibek
  • Lalla Fadhma N'Soumer, est une figure historique importante de l'Algérie

ALGER: L'Algérie est une source d'inspiration pour les créateurs du monde entier dans divers domaines tels que la mode, la cuisine et même les jeux. Récemment, un éditeur de jeux de société a décidé de s'inspirer de l'histoire d'une figure emblématique de la révolution algérienne pour proposer une nouveauté sur le marché des jeux.

L'éditeur américain de jeux de société, Hit'Em With a Shoe, a récemment lancé "The Red Burnoose : Algérie 1857". Ce jeu s'inspire de la révolution menée par l'héroïne emblématique et symbole de résistance, Lalla Fadhma N'Soumer.

Elle est une figure historique importante de l'Algérie, une résistante et une combattante lors de la colonisation française au XIXe siècle. Cette figure féminine historique était une cheffe religieuse et une guerrière kabyle qui a joué un rôle crucial dans la résistance contre l'occupation française.

Conçu par Matt Shoemaker et Roberta Taylor, "The Red Burnoose : Algérie 1857" est un jeu de guerre coopératif destiné à 1 à 4 joueurs. Les participants se retrouvent plongés dans la lutte des troupes de Fadhma N'Soumer contre les colons français qui cherchent à conquérir leur terre.

Un jeu de stratégie 

Ce jeu de stratégie exige des joueurs qu'ils contrôlent les différents villages de la région afin de repousser l'ennemi, appelé Automa, et de contrecarrer ses manœuvres.

Le jeu intègre le concept de «deckbuilding», qui est un mécanisme selon lequel les joueurs doivent composer leur jeu en compilant les capacités de plusieurs cartes pour obtenir le deck le plus complet et le plus puissant possible. 

Chaque joueur commence avec cinq cartes en main et au fur et à mesure de la partie, il est possible d'acheter de nouvelles cartes grâce à un système de points, permettant ainsi d'améliorer son deck et de placer de nouvelles unités de défense sur le plateau.

Dans ce jeu, on retrouve une variété de cartes, des villageois de tous âges, des moudjahidines et moudjahidates, ainsi que des cartes offrant des avantages stratégiques tels que des fortifications, des outils et des ressources.

De plus, différentes cartes représentent les différents villages de Kabylie avec leurs propriétés spécifiques. Le jeu se déroule au tour par tour avec l'utilisation de dés, mais peut également être joué en solo grâce à des règles adaptées.

Le design des cartes, des scènes et des personnages est l'œuvre de l'artiste peintre Ahcene Blibek. Karim Ouaras, professeur d'université et sociolinguiste spécialisé dans la culture kabyle, a quant à lui apporté son expertise en tant que conseiller culturel pour assurer l'authenticité du jeu.

"The Red Burnoose : Algérie 1857" est d'ores et déjà disponible en anglais, français et allemand. Les versions en arabe et en tamazight sont actuellement en cours de développement, dans le but d'offrir une expérience inclusive à un public plus large.

Ce jeu captivant permet aux joueurs de plonger au cœur de la révolution de Fadhma N'Soumer et de revivre les moments clés de cette période historique tout en rendant hommage aux figures féminines algériennes qui ont laissé une empreinte significative dans l'histoire de l'Algérie. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.