Zidane: entre football virtuel et réel, «il faut s'ouvrir et mélanger tout ça»

L'ancien footballeur français Zinedine Zidane (à gauche) s'entraîne avec des enfants lors d'une journée promotionnelle avec la marque de jeux EA Sports au complexe sportif Z5 à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, le 21 juin 2023. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
L'ancien footballeur français Zinedine Zidane (à gauche) s'entraîne avec des enfants lors d'une journée promotionnelle avec la marque de jeux EA Sports au complexe sportif Z5 à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, le 21 juin 2023. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
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Publié le Jeudi 29 juin 2023

Zidane: entre football virtuel et réel, «il faut s'ouvrir et mélanger tout ça»

  • L’ancien footballeur français Zinedine Zidane dévoilait jeudi le partenariat entre son complexe de football à cinq, le «Z5», et Electronic Arts, l'éditeur du jeu vidéo «EA Sports FC»
  • A cette occasion, il s’est exprimé sur la diversification du football et la frontière entre foot et foot virtuel

AIX-EN-PROVENCE, France : Entre football virtuel et football réel, «il faut s'ouvrir et mélanger tout ça», a affirmé Zinédine Zidane à trois médias, dont l'AFP, dans le cadre du partenariat dévoilé jeudi entre son complexe de football à cinq, le «Z5», et Electronic Arts, l'éditeur du jeu vidéo «EA Sports FC».

Pourquoi travailler avec un éditeur de foot virtuel ?

«Justement, aujourd'hui, il n'y a plus de +foot+ ou de +foot virtuel+. Tout se mélange ! Nous, c'était le foot à onze mais, aujourd'hui, il y a toutes sortes de foot: tu peux jouer au beach soccer, au foot à cinq... C'est pour ça que les gamins sont tous attirés par tout type de sport. Si on veut avoir une alternative, il faut s'ouvrir et mélanger tout ça. Et ça marche, c'est ce qui est intéressant. Même si, moi, je ne comprends rien à la technologie ou quand on me dit +Touche ce bouton+ ! Mes enfants se moquent même de moi parfois (rires).»

Vous ne jouez jamais aux jeux vidéo ?

«Non pas trop, sincèrement. Mais il ne faut pas non plus dire que les jeux vidéo, c'est le fait d'être enfermé. C'est une autre façon de s'amuser, il faut juste cadrer un petit peu. C'est ce que font les gamins aujourd'hui: ils sont partout à la fois!»

Les jeunes de votre centre n'étaient pas encore nés à l'époque où vous étiez joueur. Par contre, ils sont capables de citer vos statistiques dans «Fifa». Est-ce que le jeu vidéo vous permet de mieux vous faire connaître auprès d'eux ?

«Oui, tout à fait, c'est comme ça qu'ils m'ont connu, parce que c'est vrai que les gamins de 8-10 ans - à part si leurs papas leur ont dit +Moi, je l'avais suivi (à l'époque)+ - ne me connaissent pas. C'est (plus) à travers la PlayStation et donc c'est assez drôle. Maintenant, je m'y suis habitué.»

On vous a aussi vu faire un tournoi avec des «streamers» (Aminematue, Billy, Michou...) visionné par plus de 800.000 internautes sur la plateforme Twitch. Pourquoi avoir investi ce nouveau terrain de jeu ?

«Ce sont mon neveu et ma nièce (qui m'y ont poussé) parce qu'ils sont à fond là-dedans. Et comme le +Z5+ permet d'organiser certains événements, parfois, on joue le jeu. J'ai pris du plaisir à le faire, c'était bien. On n'a pas l'habitude de se retrouver avec des personnalités, avec beaucoup de gens qui sont d'univers différents. Je ne ferai pas ça tous les jours mais ce soir-là, pour ma nièce et mon neveu, je l'ai fait volontiers, et c'était sympa d'être là, de partager ça.»

Et de créer aussi des passerelles entre vous et les nouvelles générations ?

«Exactement. Après, je ne sais pas si la passerelle va arriver jusqu'à moi, parce que pour un soir ou deux je suis là, mais après c'est différent. Je vis autre chose, par exemple, le fait d'entraîner. Moi, j'ai ça dans ma tête, je n'ai rien d'autre.»

Ce rôle d'entraîneur avec les jeunes, c'est aussi quelque chose qui vous plaît ?

«Oui, même si je suis plus entraîneur qu'éducateur. Les jeunes, c'est beau mais il faut beaucoup de patience. Moi, c'est plus la +compète+, quand c'est plus haut. Quand on a appris à gagner, que ce soit en club ou en équipe de France, c'est ça qui te motive et qui te pousse à faire les choses.»

Vous partagez le même sponsor vidéoludique avec Kylian Mbappé. Dans le foot virtuel, vous êtes déjà ensemble: aimeriez-vous aussi être un jour ensemble dans le foot réel ?

«Bien sûr ! Quand tu es coach et que tu as un joueur comme ça, tu as envie de l'entraîner. Il peut se passer plein de choses. Cela pourra se faire un jour. En tout les cas, je suis admiratif de ce qu'il fait, comme beaucoup de gens aujourd'hui. C'est fort ce qu'il fait, c'est beau ! C'est un joueur français, il porte le maillot de l'équipe de France, donc on est fier (sourire).»

 

Propos recueillis par Yassine KHIRI.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com