Clôture des marchés boursiers : La Bourse saoudienne affiche des achats modérés de titres, le TASI gagne 35 points

Le volume total des transactions réalisées sur l’indice de référence s’est élevé à 4,56 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,24 euro), 143 des 228 actions cotées en bourse ayant progressé et 60 ayant reculé. (Shutterstock)
Le volume total des transactions réalisées sur l’indice de référence s’est élevé à 4,56 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,24 euro), 143 des 228 actions cotées en bourse ayant progressé et 60 ayant reculé. (Shutterstock)
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Publié le Dimanche 02 juillet 2023

Clôture des marchés boursiers : La Bourse saoudienne affiche des achats modérés de titres, le TASI gagne 35 points

  • La meilleure performance de la journée a été réalisée par First Mills Co., dont le prix de l’action a bondi de 13,48% pour atteindre 80 riyals.
  • L’action la plus touchée a été celle de Thob Al Aseel Co., dont le cours a chuté de 8,45%, à 5,31 riyals

RIYAD : Pour le premier jour de sa réouverture après les vacances de l’Aïd, la Bourse saoudienne a connu une performance mitigée, l’indice Tadawul All Share (TASI) ayant augmenté de 34,93 points, soit 0,3%, pour clôturer à 11 493,91 points.

Alors que l’indice MSCI Tadawul a connu une hausse de 0,4% pour atteindre 1 516,30 points, le marché parallèle Nomu a chuté de 4,22% pour clôturer à 25 043,16.

Le volume total des transactions réalisées sur l’indice de référence s’est élevé à 4,56 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,24 euro), 143 des 228 actions cotées en bourse ayant progressé et 60 ayant reculé.

La meilleure performance de la journée a été réalisée par First Mills Co., dont le prix de l’action a bondi de 13,48% pour atteindre 80 riyals.

Le cours des actions de Jamjoom Pharmaceuticals Factory Co. a crû de 9,94% à 98,40 riyals.  Le bénéfice net de la société a bondi de 94% pour atteindre 84,4 millions de riyals au premier trimestre de 2023, contre 43,5 millions de riyals l’année précédente.  Son chiffre d’affaires a augmenté de 23,9% pour atteindre 302 millions de riyals au premier trimestre de cette année, contre 243,78 millions de riyals l’année précédente.

Le cours de l’action de la Mediterranean and Gulf Insurance and Reinsurance Co. (Medgulf) a également grimpé de 8,37% pour atteindre 10,10 riyals. Dimanche, la compagnie d’assurance a signalé que son bénéfice net s’est élevé à 36,2 millions de riyals au premier trimestre de cette année, contre une perte nette de 17,2 millions de riyals à la même période de l’année précédente.

L’action la plus touchée a été celle de Thob Al Aseel Co., dont le cours a chuté de 8,45%, à 5,31 riyals.

Quant aux actions de Saudi Chemical Co., Batic Investments and Logistics Co., Middle East Healthcare Co. et Al-Baha Investment and Development Co., leurs cours ont chuté d’environ 4% dimanche.

Sur le front des déclarations, BinDawood Holding Co. a informé la Bourse saoudienne, lors d’une assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 22 juin, que ses actionnaires avaient approuvé la recommandation du conseil d’administration de réduire la valeur nominale de l’action de 10 riyals à 1 riyal.

Le fractionnement des actions s'appliquera au cours de l’action le jour ouvrable suivant l’assemblée générale extraordinaire, et la société ajustera le nombre d’unités dans les portefeuilles des actionnaires à la date suivante. Le prix de l’action de la société a augmenté de 0,94% pour atteindre 7,50 riyals.

Par ailleurs, Tadawul a été témoin d’une série de déclarations de dividendes, les actionnaires de Saudi Arabia Refineries Co. (SARCO) ayant approuvé le paiement d’un dividende en espèces représentant 10% du capital pour 2022.

Selon les informations communiquées par la Bourse, SARCO versera un dividende total de 15 millions de riyals. La date d’émission reste à déterminer. Toutefois, le prix de l’action a baissé de 0,68% pour atteindre 88,20 riyals.

Les actionnaires de Naba Alsaha Medical Services Co. ont approuvé le versement d’un dividende de 3%, soit 0,3 riyal par action, pour 2022 lors de l’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le 22 juin.  La société distribuera un dividende total de 2,1 millions de riyals le 10 juillet. Le cours de son action a chuté de 4,86% pour atteindre 68,50 riyals.

De même, les actionnaires de Mobile Telecommunication Co., également connue sous le nom de Zain, ont approuvé un dividende en espèces de 5%, soit 0,5 riyal par action, pour 2022. La société distribuera un dividende total de 449,4 millions de riyals le 12 juillet. Le cours de son action a reculé de 1,84% pour atteindre 13,90 riyals.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
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  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.