Italie: six morts dans l'incendie d'une maison de retraite à Milan

Selon les agences de presse italiennes, 81 personnes ont été blessées, dont deux sont dans un état grave. (AFP).
Selon les agences de presse italiennes, 81 personnes ont été blessées, dont deux sont dans un état grave. (AFP).
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Publié le Vendredi 07 juillet 2023

Italie: six morts dans l'incendie d'une maison de retraite à Milan

  • L'incendie s'est déclaré peu avant 02H00 (00H00 GMT) dans une maison de repos pour personnes âgées dans un quartier populaire
  • Une dizaine d'ambulances, des véhicules de pompiers et un fourgon mortuaire se trouvaient encore en début de journée aux abords de l'établissement

MILAN: Six pensionnaires d'une maison de retraite sont morts et de nombreux autres ont été blessés dans l'incendie du bâtiment dans la nuit de jeudi à vendredi à Milan, dans le nord de l'Italie.

L'incendie s'est déclaré peu avant 02H00 (00H00 GMT) dans une maison de repos pour personnes âgées dans un quartier populaire du centre de la capitale lombarde.

Vendredi matin, un photographe de l'AFP a vu deux corps évacués sur des brancards tandis que des officiers de la police technique et scientifique inspectaient les lieux.

Une dizaine d'ambulances, des véhicules de pompiers et un fourgon mortuaire se trouvaient encore en début de journée aux abords de l'établissement dont une partie est désormais inhabitable.

"Six personnes sont mortes et de nombreuses autres, intoxiquées [par les fumées] ont été hospitalisées. Les pompiers ont sauvé des dizaines d'autres pensionnaires", ont indiqué les pompiers sur Twitter, précisant que les causes du sinistre, probablement d'origine accidentelle, n'étaient pas encore connues.

Selon les agences de presse italiennes, 81 personnes ont été blessées, dont deux sont dans un état grave. 170 personnes ont été évacuées par les secouristes qui les ont sorties en les portant "dans leurs bras l'une après l'autre", a expliqué à la presse le maire de Milan, Giuseppe Sala, sur les lieux du drame.

« En fauteuil roulant »

"Nous avons vu les anciens se protéger le visage avec des chiffons mouillés, puis ils ont été évacués, certains en fauteuil roulant, d'autres en déambulateurs", a témoigné une riveraine, Lucia, réveillée dans la nuit par les sirènes, citée par l'agence Ansa.

La commune de Milan cherche à reloger dans d'autres maisons de repos les dizaines de résidents évacués.

Les six victimes sont cinq femmes de 69 à 87 ans et un homme de 73 ans. Deux femmes partageant une chambre ont péri dans les flammes tandis que les autres victimes sont mortes intoxiquées.

"L'incendie serait parti d'une chambre dans laquelle deux résidentes sont mortes carbonisées", a expliqué Giuseppe Sala. "Deux personnes sont dans un état critique", a-t-il ajouté.

L'établissement de trois niveaux, construit en 1920, est une structure communale gérée "depuis des années par un prestataire privé", a souligné l'édile.

Y résident des personnes âgées présentant des degrés divers de dépendance mais ne nécessitant pas une prise en charge hospitalière.

L'opérateur privé, Proges, est une coopérative qui emploie 3.500 personnes dans 300 établissements en Italie.

La maison de repos de Milan a été durement endeuillée lors de la première vague de la pandémie de Covid au printemps 2020 avec 53 morts, croit savoir le quotidien Il Corriere della Sera.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.