«Il y a un élan formidable en faveur du mouvement artistique au Royaume», affirme une pionnière de la peinture saoudienne

L’artiste saoudienne Ghadeer Hafez est célèbre pour ses peintures qui présentent des compositions et des couleurs audacieuses avec un attrait esthétique et intellectuel. (Photo fournie)
L’artiste saoudienne Ghadeer Hafez est célèbre pour ses peintures qui présentent des compositions et des couleurs audacieuses avec un attrait esthétique et intellectuel. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 03 août 2023

«Il y a un élan formidable en faveur du mouvement artistique au Royaume», affirme une pionnière de la peinture saoudienne

  • C’est la première artiste saoudienne à exposer son travail dans plusieurs pays comme les États-Unis, l’Italie, le Kosovo, l’Albanie, la Macédoine, la Turquie, l’Autriche, la Chine et l’Égypte
  • En 2008, dans le cadre de ses initiatives de promotion de l’art en Arabie saoudite, l’artiste a créé son propre centre d’art, connu sous le nom d’«Ebda al-Ghadeer»

DJEDDAH: L’artiste saoudienne Ghadeer Hafez a parcouru le monde pour présenter son travail et elle est devenue une véritable ambassadrice artistique du Royaume. 

Ses peintures sont célèbres. Elles présentent des compositions dont les couleurs audacieuses provoquent un véritable choc artistique et culturel. Le parcours de cette artiste qui réside à Djeddah s’étend sur plus de vingt-trois années au cours desquelles elle a occupé une place de premier plan sur la scène artistique saoudienne et internationale. 

C’est la première artiste saoudienne qui a exposé son travail dans plusieurs pays, comme les États-Unis, l’Italie, le Kosovo, l’Albanie, la Macédoine, la Turquie, l’Autriche, la Chine et l’Égypte. 

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Ces deux peintures de Ghadeer Hafez ont été exposées en Macédoine la semaine dernière. 

Elle a récemment organisé une exposition personnelle à l’Opéra du Caire. De nombreux artistes pionniers, ainsi que l’ambassadeur d’Arabie saoudite auprès de l’Égypte, Osama Nuqali, y ont participé. 

Pour elle, l’art est un moyen d’expression puissant. «L’art est un message que le créateur transmet au monde à travers des œuvres d’art», confie-t-elle à Arab News avant de partir en Macédoine pour représenter l’Arabie saoudite à l’occasion d’un symposium international destiné aux artistes. 

Elle évoque justement le message qu’elle cherche à véhiculer à travers son propre travail: «Il s’agit de tout ce qui concerne l’humanité et les relations qui nous unissent en tant qu’êtres humains – hommes ou femmes.» 

«L’art n’est pas un divertissement. Il permet de partager des idées et de promouvoir la société. Il cherche toujours à renforcer la culture de chacun et à améliorer nos comportements.» 

Ghadeer Hafez, artiste saoudienne

C’est pour cette raison que les questions sociales et humanitaires sont au cœur de la plupart des peintures de Ghadeer Hafez. Quand elle peint, elle essaie de partager quelque chose avec ceux qui regardent ses toiles. 

Dans ses peintures, l’artiste s’inspire également de son environnement pour créer des œuvres singulières et émouvantes. «Les situations de la vie que nous rencontrons constituent les plus belles et les plus honnêtes sources d’inspiration pour refléter la réalité», confie-t-elle, précisant qu’elle est également inspirée par ses rencontres avec les gens. 

Elle a représenté l’Arabie saoudite sur plusieurs plates-formes artistiques internationales. «J’ai eu la chance d’être invitée par des organismes gouvernementaux en Europe et aux États-Unis pour représenter le Royaume lors de nombreuses expositions d’art. La dernière, qui s’est tenue aux États-Unis, était un immense événement artistique qui rassemblait 195 pays», indique-t-elle. 

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Deux peintures exposées par Ghadeer Hafez en Macédoine la semaine dernière. 

«J’ai été désignée pour représenter le Royaume lors de ce grand événement ainsi qu’à Antalya pour une exposition mondiale sur la paix. Je serai à la municipalité de Pristina au mois de septembre prochain.» 

En 2008, dans le cadre de ses initiatives de promotion de l’art en Arabie saoudite, l’artiste a créé son propre centre d’art, connu sous le nom d’«Ebda al-Ghadeer». 

Elle nous explique ce qu’elle espère accomplir grâce à cette initiative: «Mon objectif est de favoriser l’émergence d’une génération sensibilisée à l’art et vraiment consciente de sa portée. Je cherche à créer des œuvres qui améliorent le comportement humain.» 

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En 2008, Ghadeer Hafez a fondé son propre centre d’art, Ebda al-Ghadeer, à Djeddah. 

«Chaque mois, je suis fière de la production artistique que j’ai réalisée grâce à mes étudiants – 3 700 femmes et plus de 2 600 enfants, venus de l’intérieur et de l’extérieur du Royaume. Mes étudiants participent à des expositions locales et ils m’apportent beaucoup», souligne-t-elle. 

Pour les artistes, la réussite n’est jamais immédiate; il s’agit d’un processus graduel. Lorsque Ghadeer Hafez évoque son expérience dans le monde de l’art, elle déclare: «J’ai réalisé tout ce que je voulais dans ma carrière artistique, grâce à Dieu. Mes peintures ont désormais leur place dans les musées et j’apporte une contribution internationale à chaque pays que je visite.» 

«Je marque les expositions, qu’elles soient organisées à l’intérieur ou à l’extérieur du Royaume, de mon empreinte artistique.» 

EN BREF

  • Ghadeer Hafez est la première artiste saoudienne à exposer son travail dans plusieurs pays, comme les États-Unis, l’Italie, le Kosovo, l’Albanie et la Macédoine. 

  • Les questions sociales et humanitaires sont au cœur de la plupart des peintures de Ghadeer Hafez. 

Ghadeer enseigne l’art à des étudiants en Arabie saoudite ainsi que dans le reste de la région du Golfe. C’est aujourd’hui une artiste accomplie. Toutefois, elle rappelle que son parcours n’a pas été si aisé: «La présence des femmes dans la société saoudienne et dans la communauté artistique n’a jamais été facile et le chemin de l’art est semé d’embûches.» 

«C’était très difficile de convaincre les gens de l’importance de l’art. Dans le passé, la culture de l’art n’était pas importante dans la société saoudienne et le mouvement artistique ne s’est développé qu’il y a quelques années. Tels étaient les défis auxquels je devais faire face… Mon objectif était de convaincre mes proches de l’importance de l’art dans la société et de la façon dont il peut améliorer les comportements humains.» 

Elle raconte avec fierté ses plus grands exploits: «J’ai établi Ebda al-Ghadeer à Djeddah. J’ai été la première femme saoudienne à être internationalement reconnue dans le domaine de la formation artistique par le Canadian International Center. En outre, je suis arbitre international en matière d’arts dans plus de vingt-huit pays.» 

Elle espère voir s’accomplir de grandes réalisations sur la scène artistique du Royaume. «Il y a un élan formidable en faveur du mouvement artistique saoudien, mais je trouve que la scène artistique n’est toujours pas régulée. Il faudrait établir des lois pour sélectionner les artistes ainsi que les œuvres d’art», explique-t-elle. 

Ghadeer Hafez, pionnière du mouvement artistique féministe en Arabie saoudite, adresse de sages conseils aux créateurs en herbe: «L’art n’est pas un divertissement. Il permet de partager des idées et de promouvoir la société. Certaines œuvres d’art sont dépourvues de contenu. Il faut toujours tenir compte de ce qui renforce la culture au sein de la société et de ce qui améliore les comportements. L’art est une arme à double tranchant. La pratique de l’art est importante, mais il faudrait avant tout l’étudier attentivement.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des racines et des recettes : l’art de se retrouver autour d’un plat

Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
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  • « LéLa Cuisine » incarne une exploration des identités culturelles, en tissant des liens entre les traditions libanaises et latino-américaines à travers des saveurs partagées et réinventées
  • La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration, de mémoire et de rencontre, au-delà des frontières géographiques

DUBAÏ: Sous les lumières vibrantes de la Green Room, aux parfums entêtants d'épices mêlées et au rythme d'une musique aux accents du Levant et des Andes, Soul Kitchen invite au voyage. À l’occasion de son deuxième anniversaire, le restaurant a célébré bien plus qu’un simple jalon : il a révélé une philosophie culinaire audacieuse baptisée « LéLa Cuisine », fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines.

Au cœur de cette initiative, une idée forte: la cuisine comme langage universel, capable de traverser les frontières, de raconter l’histoire des diasporas et de créer des ponts entre les cultures.

« Concevoir ces plats consiste à trouver des liens simples entre les cuisines libanaise et latino-américaine, et à créer quelque chose qui semble à la fois familier et nouveau », explique la cheffe exécutive Margarita Vaamonde, qui incarne à elle seule ce mélange d'identités culinaires.

De Caracas à Beyrouth, de Buenos Aires à Baalbek, chaque bouchée offrait une rencontre: le hummus chimichurri, le ceviche tabbouleh, ou encore les arepas à la kafta devenaient des symboles vivants de ces histoires partagées par des générations de migrants en quête d’un nouveau foyer.

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Chaque bouchée offrait une rencontre. Le ceviche tabbouleh. (Photo: fournie)

Ce projet n’est pas né du hasard. Il est l’aboutissement d’une vision portée par Factory People, groupe à l’origine de Soul Kitchen, et en particulier par les associés Tala Mortada, Wassim Bou Malham et la cheffe Vaamonde. À travers « LéLa Cuisine », ils racontent une histoire de voyage, d’exil, mais aussi d’ancrage et de réinvention.

« Il s'agit de créer des liens entre les cultures à travers la nourriture », affirme Tala Mortada. Et ces liens ne sont pas théoriques : chaque plat était une escale, chaque saveur un échange.

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La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration. "Migration birds" (Photo: fournie)

Au-delà de la gastronomie, Soul Kitchen se positionne comme un espace d’échange culturel, où la musique, les arômes et les récits personnels se croisent. Une véritable ode à la diaspora arabe en Amérique latine, qui, depuis le XIX siècle, a semé les graines d’une culture métissée et vibrante.

Deux ans après son ouverture, Soul Kitchen ne se contente plus de nourrir : il connecte, raconte, unit. Un pari réussi, dans une ville aussi cosmopolite que Dubaï, où la cuisine devient un passeport vers l’autre, et un rappel que, malgré les distances, nos racines peuvent se rejoindre dans une assiette.