Moins de stars et plus de scandale à la Mostra de Venise

Tapis rouge devant le palais du festival de la Mostra de Venise au Lido.  (Photo Alberto Pizzoli/AFP)
Tapis rouge devant le palais du festival de la Mostra de Venise au Lido. (Photo Alberto Pizzoli/AFP)
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Publié le Dimanche 27 août 2023

Moins de stars et plus de scandale à la Mostra de Venise

  • Le doyen des festivals de cinéma, prisé de Hollywood qui en a fait une rampe de lancement pour ses films avant la saison des prix, est le premier grand rendez-vous du 7e art à faire les frais de la grève historique qui paralyse le cinéma américain
  • La 80e Mostra de Venise, privée des stars des productions américaines, est critiquée pour sa mauvaise parité et sa mise en avant de réalisateurs sulfureux

PARIS  : Privée de vedettes hollywoodiennes en raison de la grève des acteurs, la 80e Mostra de Venise, qui ouvre mercredi, risque de prêter le flanc à la critique après avoir sélectionné des cinéastes polémiques, visés par des accusations d'agression sexuelle, comme Roman Polanski et Woody Allen.

Le doyen des festivals de cinéma, prisé de Hollywood qui en a fait une rampe de lancement pour ses films avant la saison des prix, est le premier grand rendez-vous du 7e art à faire les frais de la grève historique qui paralyse le cinéma américain.

Depuis deux mois, les acteurs ont rejoint les scénaristes dans leur mouvement social, demandant une meilleure rémunération et un encadrement de l'usage de l'intelligence artificielle.

Leur puissant syndicat, le SAG-AFTRA, interdit à tous ses membres, même les plus illustres, de tourner pendant la grève mais aussi de participer à la promotion des films. Sauf surprise, adieu donc au tapis rouge pour les stars des productions américaines sélectionnées, comme Jessica Chastain, Bradley Cooper ou Michael Fassbender.

La Mostra a aussi dû faire une croix sur son film d'ouverture, «Challengers» de Luca Guadagnino, avec Zendaya, Josh O'Connor et Mike Faist, remplacé par une production italienne bien moins glamour.

«Ferrari», de Michael Mann, 80 ans, sera l'un des évènements de la compétition. Ce biopic du fondateur de la marque de bolides, Enzo Ferrari, par l'auteur de «Heat» ou «Collateral», bénéficie d'une dérogation accordée par le syndicat, qui pourrait permettre à ses acteurs, Adam Driver et Penelope Cruz, de participer.

- Polanski ne viendra pas -

Egalement en lice pour le Lion d'Or, remporté l'an dernier par la documentariste Laura Poitras («Toute la beauté et le sang versé»): David Fincher («Seven», Fight Club») ou Sofia Coppola («Lost in Translation», «Virgin suicides»).

La projection hors compétition du dernier film de William Friedkin sera forcément un moment d'émotion, un mois après le décès du réalisateur culte de «L'Exorciste», mais cette sélection se distingue surtout par le retour à l'écran de cinéastes mis en cause dans des affaires d'agressions sexuelles, qu'ils contestent.

Parmi eux, Roman Polanski, 90 ans, vit en Europe à l'abri de la justice américaine qu'il fuit depuis plus de 40 ans après une condamnation pour viol.

Persona non grata à Hollywood, ce grand nom du 7e art («Le Pianiste», «Rosemary's Baby») a vu sa situation basculer en France depuis la polémique autour du César qu'il a obtenu pour la réalisation de «J'accuse».

Il est désormais considéré par une large partie de la profession comme l'un des symboles d'une certaine impunité en ce qui concerne les violences sexuelles et s'est fait très discret.

La Mostra le remet en lumière, grâce à la sélection hors compétition de «The Palace», avec notamment Fanny Ardant et Mickey Rourke, tourné à Gstaad (Suisse). Polanski n'a toutefois pas prévu de venir à Venise, ont indiqué son attachée de presse et le festival.

Les 23 films en lice pour le Lion d'or au festival de Venise

Vingt-trois films sont en lice pour le Lion d'or à la 80e édition du Festival de Venise, qui débute mercredi et dont le palmarès sera dévoilé le 9 septembre. En voici la liste:

BASTARDEN de Nikolaj Arcel avec Mads Mikkelsen, Amanda Collin, Simon Bennebjerg, Kristine Kujath Thorp, Gustav Lindh (Danemark, 127’)

DOGMAN de Luc Besson avec Caleb Landry Jones, Jojo T. Gibbs, Christopher Denham, Clemens Schick, Grace Palma (Francia, 114’)

LA BÊTE de Bertrand Bonello avec Léa Seydoux, George MacKay (France/Canada, 146’)

HORS-SAISON de Stéphane Brizé avec Guillaume Canet, Alba Rohrwacher, Sharif Andoura, Lucette Beudin (France, 115’)

ENEA de Pietro Castellitto avec Pietro Castellitto, Giorgio Quarzo Guarascio, Benedetta Porcaroli, Chiara Noschese, Giorgio Montanini, Adamo Dionisi, Matteo Branciamore, Cesare Castellitto, Sergio Castellitto (Italie, 117’)

MAESTRO de Bradley Cooper avec Carey Mulligan, Bradley Cooper, Matt Bomer, Maya Hawke, Sarah Silverman, Josh Hamilton, Scott Ellis, Gideon Glick, Sam Nivola, Alexa Swinton, Miriam Shor (USA, 129’)

PRISCILLA de Sofia Coppola avec Cailee Spaeny, Jacob Elordi, Dagmara Dominczyk (USA/Italie, 110’)

FINALMENTE L'ALBA de Saverio Costanzo avec Lily James, Rebecca Antonaci, Joe Keery, Rachel Sennott, Alba Rohrwacher, Willem Dafoe (Italie, 140’)

COMANDANTE de Edoardo De Angelis avec Pierfrancesco Favino, Massimiliano Rossi, Johan Heldenbergh, Silvia D'Amico, Arturo Muselli, Giuseppe Brunetti, Gianluca Di Gennaro, Johannes Wirix, Pietro Angelini, Mario Russo, Cecilia Bertozzi, Paolo Bonacelli (Italie, 120’)

LUBO de Giorgio Diritti avec Franz Rogowski, Christophe Sermet, Valentina Bellè, Noemi Besedes, Cecilia Steiner, Joel Basman (Italie/Suisse, 181’)

ORIGIN de Ava DuVernay avec Aunjanue Ellis-Taylor, Jon Bernthal, Niecy Nash-Betts, Vera Farmiga, Audra McDonald, Nick Offerman, Blair Underwood, Connie Nielsen, Emily Yancy, Jasmine Cephas-Jones, Finn Wittrock, Victoria Pedretti, Isha Blaaker, Myles Frost (USA, 130’)

THE KILLER de David Fincher avec Michael Fassbender, Tilda Swinton, Charles Parnell, Arliss Howard, Kerry O'Malley, Sophie Charlotte, Sala Baker, Emiliano Pernía, Gabriel Polanco (USA, 118’)

MEMORY de Michel Franco avec Jessica Chastain, Peter Sarsgaard, Brooke Timber, Merritt Wever, Elsie Fisher, Jessica Harper, Josh Charles (Mexique/USA, 100’)

IO CAPITANO de Matteo Garrone avec Seydou Sarr, Moustapha Fall, Issaka Sawagodo, Hichem Yacoubi, Doodou Sagna, Khady Sy, Bamar Kane, Cheick Oumar Diaw (Italie/Belgique, 121’)

AKU WA SONZAI SHINAI (LE MAL N'EXISTE PAS) de Ryusuke Hamaguchi avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryuji Kosaka, Ayaka Shibutani, Hazuki Kikuchi, Hiroyuki Miura (Japon, 106’)

ZIELONA GRANICA (LA FRONTIERE VERTE) de Agnieszka Holland avec Jalal Altawil, Maja Ostaszewska, Tomasz Włosok, Behi Djanati Atai, Mohamad Al Rashi, Dalia Naous (Pologne/France/République tchèque/Belgique, 147’)

DIE THEORIE VON ALLEM de Timm Kröger avec Jan Bülow, Olivia Ross, Hanns Zischler, Gottfried Breitfuss, David Bennent, Philippe Graber (Allemagne/Autriche/Suisse, 118’)

POOR THINGS de Yorgos Lanthimos avec Emma Stone, Mark Ruffalo, Willem Dafoe, Ramy Youssef, Christopher Abbott, Suzy Bemba, Jerrod Carmichael, Kathryn Hunter, Vicki Pepperdine, Margaret Qualley, Hanna Schygulla (Royaume-Uni, 141’)

EL CONDE de Pablo Larraín avec Jaime Vadell, Gloria Münchmeyer, Alfredo Castro, Paula Luchsinger (Chili, 110’)

FERRARI de  Michael Mann avec Adam Driver, Penélope Cruz, Shailene Woodley, Sarah Gadon, Gabriel Leone, Jack O'Connell, Patrick Dempsey (USA, 130’)

ADAGIO de Stefano Sollima avec Pierfrancesco Favino, Toni Servillo, Valerio Mastandrea, Adriano Giannini, Gianmarco Franchini, Francesco Di Leva, Lorenzo Adorni, Silvia Salvatori (Italie, 127’)

KOBIETA Z... de Małgorzata Szumowska et Michał Englert avec Małgorzata Hajewska-Krzysztofik, Joanna Kulig, Bogumila Bajor, Mateusz Wieclawek (Pologne/Suède, 132’)

HOLLY de Fien Troch avec Cathalina Geeraerts, Felix Heremans, Greet Verstraete, Serdi Faki Alici, Els Deceukelier, Maya Louise Sterkendries, Robby Cleiren, Sara De Bosschere (Belgique/Pays-Bas/Luxembourg/France, 103’)

 

- Loin de la parité -

Woody Allen, 87 ans, a vu la quasi-totalité du secteur lui tourner le dos après des accusations d'agression sexuelle de sa fille adoptive, qu'il nie et pour lesquelles aucune des enquêtes menées n'a abouti.

Il présentera son 50e film, «Coup de chance», tourné à Paris en français et qui met en scène Lou de Laâge, Valérie Lemercier, Melvil Poupaud et Niels Schneider.

La Mostra, dont le jury est présidé par le réalisateur Damien Chazelle («La La Land»), verra également le retour en compétition de Luc Besson, avec «Dogman».

Le réalisateur de «Léon» et «Le Cinquième élément», à la carrière en montagnes russes, a vu son horizon judiciaire se dégager fin juin, la Cour de cassation écartant définitivement les accusations de viol portées à son encontre par l'actrice Sand Van Roy.

Alors que les questions de lutte contre les discriminations et les violences sexuelles semblaient progresser ces dernières années dans le milieu du cinéma, dans le sillage du mouvement #MeToo, ces choix symboliques du festival ont suscité la colère de militantes féministes. Le collectif 50/50 dénonce la «visibilité considérable» offerte à ces hommes.

Côté parité, la sélection compte cinq femmes cinéastes pour 19 hommes en lice pour le Lion d'Or décerné le 9 septembre, un trophée qui a été remporté ces trois dernières années par des réalisatrices.


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com