Coraux: l'Anses confirme l'effet négatif de substances chimiques, dont celles de crèmes solaires

Un scientifique décharge les coraux collectés par les membres de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFremer) à l'Océarium de Brest après une mission dans l'océan Atlantique du navire Thalassa de l'Ifremer à Brest, dans l'ouest de la France, le 31 août 2022. (AFP)
Un scientifique décharge les coraux collectés par les membres de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFremer) à l'Océarium de Brest après une mission dans l'océan Atlantique du navire Thalassa de l'Ifremer à Brest, dans l'ouest de la France, le 31 août 2022. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 18 septembre 2023

Coraux: l'Anses confirme l'effet négatif de substances chimiques, dont celles de crèmes solaires

  • L'Anses avait été saisie en 2018 par le gouvernement, conjointement avec l'Office français de la biodiversité (OFB), pour réaliser un état des lieux
  • L'étude dévoilée lundi s’est appuyée principalement sur des données disponibles en Guadeloupe, Martinique, à La Réunion et à Mayotte

PARIS: L'effet négatif de certains composés chimiques sur les coraux a été confirmé par une étude menée outre-mer par l'Agence de sécurité sanitaire (Anses), qui identifie notamment des substances toxiques présentes dans les crèmes solaires.

"L’expertise montre que la moitié des substances évaluées peut présenter des risques pour les récifs coralliens et contribuer à leur dégradation", conclut l'Anses, après avoir étudié 53 substances (filtres UV, hydrocarbures, pesticides, métaux), dans le rapport publié lundi.

"L’Agence alerte sur le fait que, faute de données disponibles, ce nombre est très probablement sous-estimé", précise-t-elle.

L'Anses avait été saisie en 2018 par le gouvernement, conjointement avec l'Office français de la biodiversité (OFB), pour réaliser un état des lieux. La France s'intéresse particulièrement à la question car elle abrite 10% des récifs coralliens du monde avec ses Outre-mers.

L'étude dévoilée lundi s’est appuyée principalement sur des données disponibles en Guadeloupe, Martinique, à La Réunion et à Mayotte.

En conclusion, l’Anses recommande de créer ou de renforcer la surveillance et le suivi des substances chimiques, de limiter les rejets de substances dangereuses à la source (notamment avec des interdictions réglementaires de mise sur le marché) et d’améliorer les réseaux d'assainissement des eaux usées.

Les experts se penchent, par ailleurs, particulièrement sur les crèmes solaires, alors que l’expertise a "identifié trois substances comme toxiques pour les coraux: l’oxybenzone, l'octinoxate et l’octocrylène".

L'Etat a été récemment saisi d'une demande de l'Anses pour restreindre l'utilisation de cette dernière substance. La France souhaite toutefois que le dossier soit géré à "l'échelle européenne", notamment dans le cadre de la révision du règlement sur les produits chimiques Reach, avait indiqué une source gouvernementale début juillet.

Dans une déclaration transmise à l'AFP, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, s'est dit lundi "favorable à ce que la révision de ce règlement permette de prendre en compte l’étude de la toxicité sur les coraux dans l’évaluation de danger des substances chimiques afin que l’impact sur les coraux d’une substance puisse être un motif d’interdiction".

Dans son rapport publié lundi, l'Anses souhaite en outre que les assertions de protection de l'environnement et de respect des milieux marins portées par certaines marques de crèmes solaires soient "justifiées".

"La présence d’une des substances mentionnées ci-dessus semble incompatible avec la possibilité de bénéficier de telles allégations", estime l'Agence.

Un point dont s'est saisi Christophe Béchu: "J’ai demandé à mes services d’étudier les possibilités juridiques permettant d’interdire les allégations et logos, présents sur un certain nombre de produits solaires, vantant leur respect du milieu marin", a-t-il dit.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com