Alexandre Assouline explique comment l’Arabie saoudite a inspiré une série de beaux livres de luxe

Alexandre Assouline est le chef des opérations, de la marque et de la stratégie de la maison d’édition. (AFP, Assouline)
Alexandre Assouline est le chef des opérations, de la marque et de la stratégie de la maison d’édition. (AFP, Assouline)
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Publié le Jeudi 12 octobre 2023

Alexandre Assouline explique comment l’Arabie saoudite a inspiré une série de beaux livres de luxe

  • La maison d’édition d’Alexandre Assouline accorde un grand intérêt à l’Arabie saoudite, et a publié 18 livres consacrés à divers aspects du Royaume
  • Les livres couvrent de nombreuses thématiques: les mystères archéologiques, La Mecque, la mer Rouge, l’artisanat, AlUla ou encore la tribu hommes-fleurs»

DUBAÏ: Depuis près de trois décennies, la maison d’édition de livres de luxe Assouline publie des beaux-livres sophistiqués sur le voyage, la culture, les arts et l’art de vivre. Ces dernières années, la maison d’édition accorde un grand intérêt à l’Arabie saoudite, ce qui a donné lieu à la création de 18 livres consacrés à divers aspects du Royaume. Arab News s’est entretenu avec Alexandre Assouline, chef des opérations, de la marque et de la stratégie, afin de discuter du travail de la maison d’édition avec l’Arabie saoudite et en savoir plus sur son point de vente dans le THAT Concept Store de Dubaï.

«C’est un pays qui a beaucoup à offrir en matière de patrimoine, et je n’ai pas vu beaucoup de publications mettant en lumière tous les éléments de ce patrimoine. Nous avons donc été très intéressés lorsque le Royaume nous a contactés pour la première fois», explique M. Assouline. Le site Web de la maison d’édition comporte une section consacrée à des ouvrages sur le pays couvrant divers sujets, y compris des aspects moins connus de la culture. Par exemple, il existe un livre sur les «hommes-fleurs» qui se penche sur le passé et le présent de cette tribu. Par ailleurs, les livres couvrent d’autres sujets, notamment les dates historiques, les mystères archéologiques, La Mecque, la mer Rouge, l’artisanat et AlUla.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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«Nous avons commencé à travailler avec la Commission royale pour AlUla sur un livre qui a suscité notre intérêt et nous en avons appris davantage sur le pays et son développement. Nous travaillons également en étroite collaboration avec le ministère de la Culture, ce qui a donné lieu à de merveilleux partenariats», indique M. Assouline.

«J’ai visité Diriyah, et lorsque nous voyons tous les projets et découvrons la vision du Royaume, nous avons envie d’en faire partie. J’espère qu’en contribuant à la culture par l’intermédiaire de nos publications, nous en faisons partie et nous aidons à raconter cette histoire. C’est très inspirant», ajoute-t-il. Dans un avenir proche, deux pop-ups saisonniers seront inaugurés dans le Royaume: l’un à Bujairi Terrace et l’autre dans la Vieille ville d’AlUla.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Pour l’ouverture de sa dernière boutique dans le Conseil de coopération du Golfe (CCG), M. Assouline a choisi un emplacement dans le THAT Concept Store de Dubaï – une destination de shopping expérimentale pour la mode, l’art de vie et la beauté. «Notre marque est axée sur la conservation, et c’est ce que propose le THAT Concept Store: un concept de décoration et un point de vue. Je suis ravi d’être dans un endroit où l’on ne trouve pas uniquement toutes les marques que nous connaissons. Ici, on peut trouver des marques que l’on aime et d’autres que l’on devrait connaître. Cela peut changer périodiquement, et j’aime cet aspect de conservation et de style.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.