Le musée d'art islamique du Caire expose quatre objets uniques

Le musée d'art islamique du Caire a annoncé qu'il exposait quatre pièces archéologiques uniques datant de différentes époques islamiques (Photo, Fournie).
Le musée d'art islamique du Caire a annoncé qu'il exposait quatre pièces archéologiques uniques datant de différentes époques islamiques (Photo, Fournie).
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Publié le Samedi 23 décembre 2023

Le musée d'art islamique du Caire expose quatre objets uniques

  • Ahmed Sayyam, directeur général du musée, a déclaré à Arab News: «Les pièces exposées sont rares et uniques»
  • «La représentation de tels thèmes reflète la tolérance religieuse dont jouissaient les non-musulmans à l'époque fatimide»

LE CAIRE : Le Musée d'art islamique du Caire a annoncé qu'il exposait quatre pièces archéologiques uniques datant de différentes époques islamiques.

Ahmed Sayyam, directeur général du musée, a déclaré à Arab News : « Les pièces exposées sont rares et uniques. La pièce la plus importante est un calendrier astronomique et chronométrique datant de l'époque de la dynastie de Mohammed Ali.

« Ce chef-d'œuvre représente un calendrier complet des temps et des dates, composé de tableaux qui identifient le début des mois, les positions du zodiaque et les ascendants. Il est écrit par Suleiman Hakmati et daté de l'année 1220 de l'Hégire ».

Sayyam a ajouté que la deuxième pièce était une partie d'un récipient en poterie avec une croix peinte sous le vernis, symbolisant peut-être le responsable financier du Diwan chrétien à l'époque mamelouke. 

Cette pièce date du VIIIe siècle de l'Hégire ou du XIVe siècle de l'ère chrétienne.

« La troisième pièce est une partie d'un récipient en poterie avec une croix peinte sous le vernis, datant de l'ère fatimide. L'objet est orné d'une représentation de Jésus-Christ, comme le croient certains, tenant un livre qui pourrait être l'Évangile. Ce thème est récurrent dans l'art chrétien, comme en témoignent les représentations du monastère de Bawit, en Haute-Égypte, qui remontent au cinquième siècle de notre ère ».

« La représentation de ces thèmes reflète la tolérance religieuse dont jouissaient les non-musulmans à l'époque fatimide ».

La dernière pièce, selon le directeur du musée, est « une partie d'un récipient en céramique avec sous le vernis une peinture de la Vierge Marie et de Jésus-Christ, datant de l'ère ayyoubide ».

Il a poursuivi : « La seconde partie de l'œuvre est conservée au musée Benaki d'Athènes, elle est ornée de représentations des disciples de Jésus ». L'archéologue Abdelmajid Abdelaziz a déclaré : « Exposer des pièces rares et uniques dans les musées est très bénéfique pour attirer le tourisme et renouveler leurs collections des musées ». 

Et d’ajouter : « L'importance de la présentation de ces pièces particulières au Musée islamique réside dans leur appartenance à différentes périodes de l'ère islamique, ce qui suggère la diversité et la richesse des pièces stockées dans les entrepôts du musée et découvertes récemment. »

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.