L'île Maurice en alerte maximale au passage du cyclone Belal, au moins un mort

Un chien se promène le long d'une digue alors que la marée haute ramène des débris sur le rivage lors d'une forte tempête causée par le cyclone Belal à Mahébourg le 15 janvier 2024. (AFP).
Un chien se promène le long d'une digue alors que la marée haute ramène des débris sur le rivage lors d'une forte tempête causée par le cyclone Belal à Mahébourg le 15 janvier 2024. (AFP).
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Publié le Mardi 16 janvier 2024

L'île Maurice en alerte maximale au passage du cyclone Belal, au moins un mort

  • Le niveau d'alerte sur l'île de 1,3 million d'habitants a été relevé à 4, le niveau maximum, au passage de ce cyclone qui avait auparavant frappé la Réunion et fait un mort
  • L'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam a annoncé sa fermeture "à partir de 16H30 (heure locale, 12H30 GMT) jusqu'à nouvel ordre"

PORT-LOUIS: L'île Maurice est placée mardi en alerte maximale au passage du cyclone Belal qui a balayé le petit pays de l'Océan indien avec des pluies torrentielles, causant de nombreux dégâts et faisant au moins un mort.

Le niveau d'alerte sur l'île de 1,3 million d'habitants a été relevé à 4, le niveau maximum, au passage de ce cyclone qui avait auparavant frappé la Réunion et fait un mort.

Le gouvernement a ordonné à tous les habitants de rester chez eux, mais le service météorologique a indiqué que la tempête se déplaçait désormais vers l'est, loin de la nation insulaire.

A Maurice, des milliers de personnes se sont retrouvées sans électricité et de nombreuses voitures ont été submergées par les eaux. L'île a été touchée lundi par des pluies torrentielles et des vents enregistrés à plus de 100 km/h.

Dans la capitale Port-Louis, des voitures ont été bloquées, avec de l'eau jusqu'au capot, parfois même emportées par le courant.

L'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam a annoncé sa fermeture "à partir de 16H30 (heure locale, 12H30 GMT) jusqu'à nouvel ordre".

La police a indiqué que le corps d'un motocycliste avait été retrouvé sur une autoroute inondée, victime d'un accident de la route. Le Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth, dans une déclaration à la télévision nationale lundi, a confirmé un décès.

Dans un discours, Pravind Kumar Jugnauth a critiqué le service météorologique mauricien (MMS) et annoncé que son directeur avait présenté sa démission.

"Je dois reconnaitre que le pays a connu des moments difficiles en raison du cyclone Belal", a-t-il déclaré ajoutant être "surpris que l’arrivée des grosses pluies n’a pas été anticipée par les services météorologiques. Je partage la colère de beaucoup de Mauriciens. Les responsables devront assumer leurs responsabilités".

Le cyclone Belal se trouve à environ 150 kilomètres au sud-sud-est de Maurice et se déplace vers l'est à une vitesse d'environ 15 kilomètres par heure, selon le MMS.

Ile touristique prisée pour ses plages de sable blanc et ses eaux cristallines, Maurice avait été frappée en février 2023 par de fortes pluies et des vents violents du cyclone Freddy, qui avait ravagé le sud-est de l'Afrique, notamment au Malawi, au Mozambique et à Madagascar.

Une dizaine de tempêtes ou cyclones traversent chaque année le sud-ouest de l'océan Indien pendant la saison cyclonique, qui s'étend de novembre à avril.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.