Nouvelle entorse de l'Iran à l'accord nucléaire international

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, s'exprime lors d'un entretien avec l'AFP à Vienne, le 30 novembre 2020. (AFP)
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, s'exprime lors d'un entretien avec l'AFP à Vienne, le 30 novembre 2020. (AFP)
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Publié le Mardi 05 janvier 2021

Nouvelle entorse de l'Iran à l'accord nucléaire international

  • L'Iran a enclenché lundi le processus destiné à produire de l'uranium enrichi à 20% à l'usine souterraine de Fordo
  • Le même jour, l'armée idéologique du pouvoir en Iran, les Gardiens de la Révolution, a indiqué avoir saisi un pétrolier battant pavillon sud-coréen dans les eaux du Golfe

TÉHÉRAN: L'Iran a enclenché lundi le processus destiné à produire de l'uranium enrichi à 20% à l'usine souterraine de Fordo, sa principale mesure de désengagement de l'accord nucléaire international annoncée dans un contexte de tensions accrues avec les Etats-Unis.

Le même jour, l'armée idéologique du pouvoir en Iran, les Gardiens de la Révolution, a indiqué avoir saisi un pétrolier battant pavillon sud-coréen dans les eaux du Golfe, où sont déployés des navires américains. Séoul a réclamé la libération du navire.

L'Iran a commencé à s'affranchir de ses principaux engagements en vertu de l'accord de 2015 sur son programme nucléaire en mai 2019, un an après le retrait unilatéral des Etats-Unis suivi du retour de lourdes sanctions américaines contre Téhéran.

Accusée de vouloir se doter de l'arme atomique par les Etats-Unis et Israël, ses ennemis jurés, la République islamique a toujours nié.

Les Etats-Unis ont dénoncé lundi la récente décision iranienne.

« L'enrichissement d'uranium à 20% par l'Iran à Fordo est une tentative claire d'accentuer sa campagne de chantage nucléaire, une tentative qui continuera d'échouer », a indiqué un porte-parole du département d'Etat.

L'administration de Donald Trump mène une campagne de « pression maximale contre l'Iran » et les tensions entre les deux pays ont fortement augmenté avec notamment des sabotages, attaques et saisies de navires et un drone abattu dans le Golfe.

« Le processus pour produire de l'uranium enrichi à 20% a commencé au complexe d'enrichissement Shahid Alimohammadi (Fordo) », à 180 km au sud de Téhéran, a déclaré Ali Rabii, porte-parole du gouvernement, cité par la télévision d'Etat.

Selon lui, le président Hassan Rohani a donné l'ordre « ces derniers jours » et « le processus d'injection de gaz a commencé il y a quelques heures ».

« Nos actions correctives ont été prises conformément à l'article 36 de l'accord, après des années de non-respect du pacte par ses participants. Nos mesures restent réversibles si toutes les parties à l'accord s'y conforment » à nouveau, a tweeté Mohammad Javad Zarif, chef de la diplomatie iranienne.

« Obligé »

Notifiée fin décembre par Téhéran, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé que l'Iran avait commencé à enrichir de l'uranium à 20%, niveau pratiqué avant l'accord, loin des 90% nécessaires pour une utilisation militaire.

« Le directeur général Rafael Mariano Grossi a informé les Etats membres de l'AIEA que l'Iran avait commencé à alimenter en uranium déjà enrichi à 4,1% six cascades de centrifugeuses », selon une déclaration.

D'après le dernier rapport publié en novembre par l'agence onusienne, Téhéran enrichissait de l'uranium à un degré supérieur à la limite prévue par l'accord (3,67%) mais ne dépassait pas le seuil de 4,5%, et se pliait toujours à ses inspections.

Mais le dossier a connu des soubresauts après l'assassinat fin novembre près de Téhéran d'un physicien nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh.

Dans la foulée de cette attaque attribuée par l'Iran à Israël, le Parlement iranien, à majorité conservatrice, a adopté une loi préconisant de produire et de stocker au « moins 120 kg par an d'uranium enrichi à 20% » et de « mettre fin » aux inspections de l'AIEA.

Le gouvernement de Rohani, un modéré, s'y était opposé. Mais le Conseil des Gardiens de la Constitution, arbitre entre le gouvernement et le Parlement, a approuvé la loi en décembre. 

Rabii a expliqué lundi que la position du gouvernement restait la même « mais qu'il se considérait obligé de mettre (cette loi) en œuvre ».

L'accord nucléaire a été conclu à Vienne en 2015 après des années d'âpres négociations entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité --Royaume-Uni, Chine, France, Russie, Etats-Unis-- plus l'Allemagne.

USS Nimitz dans le Golfe

L'Union européenne a averti que l'enrichissement à 20% « constituerait une entorse considérable » aux engagements iraniens « avec de graves conséquences en matière de non-prolifération ».

« Il ne faut pas dramatiser. Le programme nucléaire reste totalement transparent et vérifiable. Nous devons nous concentrer sur les moyens de rétablir la mise en œuvre globale de l'accord », a affirmé Mikhaïl Oulianov, ambassadeur russe auprès de l'AIEA.

Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'annonce sur l'enrichissement reflète « les intentions (de l'Iran) de développer son programme nucléaire militaire ».

L'annonce iranienne intervient dans un contexte de tensions accrues surtout après le premier anniversaire de l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani dans une attaque américaine à Bagdad et que Téhéran a promis de « venger ».

Dans les eaux du Golfe, les Gardiens de la révolution ont annoncé la saisie du pétrolier « Hankuk Chemi » accusé d'avoir enfreint « les lois sur l'environnement marin », et l'arrestation de son équipage.

Face à ce qu'il a présenté comme des « menaces » iraniennes, le Pentagone a indiqué avoir décidé de laisser finalement le porte-avions USS Nimitz dans le Golfe.

Ces développements surviennent à environ deux semaines de la fin du mandat de Donald Trump et alors que la prise de fonctions de Joe Biden fait espérer un apaisement.


A Gaza, le chef humanitaire de l'ONU évoque "une tâche énorme"

Le responsable de l'aide humanitaire des Nations Unies, Tom Fletcher, montre un camion chargé d'aide humanitaire en route pour Gaza au point de passage de Rafah, le 16 octobre 2025. (OCHA via Reuters)
Le responsable de l'aide humanitaire des Nations Unies, Tom Fletcher, montre un camion chargé d'aide humanitaire en route pour Gaza au point de passage de Rafah, le 16 octobre 2025. (OCHA via Reuters)
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  • Tom Fletcher, a qualifié l’acheminement de l’aide à Gaza de « tâche énorme », annonçant un plan de 60 jours pour répondre aux besoins urgents : nourriture, santé, logement et éducation
  • Alors que l’accord de cessez-le-feu prévoit la restitution de toutes les dépouilles d’otages, seules 10 sur 28 ont été rendues par le Hamas, provoquant des tensions avec Israël qui accuse le mouvement de violer l’accord

Gaza, Territoires palestiniens: L'acheminement de l'aide d'urgence dans la bande de Gaza constitue une "tâche énorme", a plaidé samedi le chef des opérations humanitaires de l'ONU Tom Fletcher lors d'une visite dans le territoire palestinien dévasté par deux ans de guerre.

En parallèle, les autorités israéliennes ont annoncé samedi avoir identifié la dépouille d'un otage retenu à Gaza remise la veille dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Lors d'une visite à Gaza-ville, M. Fletcher a dit constater l'ampleur des destructions. "J'étais ici il y a sept ou huit mois. La plupart de ces bâtiments étaient encore debout. Mais là, c'est absolument épouvantable de voir une vaste partie de la ville devenue un terrain vague", a-t-il dit à l'AFP dans le quartier de Cheikh Radouane.

"Nous avons maintenant un plan massif de 60 jours pour intensifier l'approvisionnement alimentaire, distribuer un million de repas par jour, commencer à reconstruire le secteur de la santé, installer des tentes pour l'hiver, remettre des centaines de milliers d'enfants à l'école", a-t-il détaillé.

M. Fletcher, qui est entré vendredi dans la bande de Gaz a estimé que l'Ocha (bureau de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU) devra faire face à "une tâche énorme (...) mais nous le devons aux gens ici qui ont traversé tant de choses".

-Recherche des corps-

A travers Gaza, les secours s'activent pour retrouver des corps de Palestiniens ensevelis sous les gravats, tandis que le Hamas cherche à retrouver des dépouilles d'otages israéliens qu'il doit remettre à la Croix-Rouge dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu.

Par ailleurs, pour aider à la recherche des corps, israéliens comme palestiniens, une équipe de 81 membres de l'Afad, l'agence turque de gestion des catastrophes, attend depuis vendredi à la frontière côté égyptien, selon un haut responsable turc à l'AFP.

Aux termes de l'accord, entré en vigueur le 10 octobre, le groupe islamiste palestinien devait libérer tous les otages, vivants et morts qu'il détenait encore, au plus tard le lundi 13 octobre à 09h00 GMT.

Le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants mais n'a restitué depuis lundi que dix dépouilles sur les 28 qu'il retenait.

Samedi matin, les autorités israéliennes ont annoncé avoir la dépouille, remise la veille, d'Eliyahu Margalit, un septuagénaire tué le 7 octobre 2023 par un commando du Hamas qui l'a ensuite emmené à Gaza.

Israël ne fera "pas de compromis" et "n'épargnera aucun effort jusqu'au retour de tous les otages décédés", a affirmé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Un porte-parole du Hamas, Hazem Qasem, a dit vendredi que le mouvement islamiste continuait à œuvrer en faveur de l'échange de prisonniers, tout en soulignant que "la question des corps est complexe et nécessite du temps".

Pour Israël, le retard dans la remise des dépouilles est une violation du cessez-le-feu.

Le Hamas dénonce de son côté de "nombreuses violations de l'accord".

La Défense civile, opérant sous l'autorité du Hamas, a affirmé samedi avoir récupéré les dépouilles de neuf Palestiniens tués selon elle la veille dans des tirs israéliens contre un bus. L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "identifié" un véhicule "suspect en train de franchir la ligne jaune" et les soldats ont "ouvert le feu pour éliminer la menace" et ce "conformément à l'accord".

La veille au soir, le ministre de la Défense israélien Israël Katz a dit sur X que l'armée "a commencé à marquer la ligne jaune où elle se déploie sur plus de 50% du territoire de Gaza, avec un marquage continu spécial afin d'en déterminer clairement" la limite.

Selon la Défense civile de Gaza, "plus de 280 corps de martyrs [avaient] été retrouvés sous les décombres" depuis le début de la trêve. Les autorités locales estiment qu'environ 10.000 corps y sont toujours ensevelis.

- Accès restreints -

Le Programme alimentaire mondial a appelé vendredi à l'ouverture de tous les points de passage, contrôlés par Israël, vers le territoire palestinien pour "l'inonder de nourriture".

Le plan négocié sous l'égide de Donald Trump prévoit que "dès l'acceptation de cet accord, une aide complète sera immédiatement acheminée dans la bande de Gaza".

Une étape ultérieure du plan visant à la paix prévoit également le désarmement du Hamas et l'amnistie ou l'exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien, des points qui restent sujets à discussion.

L'attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait 67.967 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.


Gaza: le Hamas restitue une dépouille, s'engage à rendre à Israël tous les corps d'otages

Des parents et des amis portent le cercueil drapé du soldat israélien Mohammad Alatrash lors de ses funérailles dans le village bédouin de Sawa, dans le sud d'Israël. (AP)
Des parents et des amis portent le cercueil drapé du soldat israélien Mohammad Alatrash lors de ses funérailles dans le village bédouin de Sawa, dans le sud d'Israël. (AP)
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  • Le Hamas a remis une nouvelle dépouille d’otage à Israël et affirme respecter l’accord de cessez-le-feu, prévoyant la restitution de toutes les dépouilles restantes
  • La Turquie s’apprête à jouer un rôle humanitaire et technique dans la mise en œuvre du cessez-le-feu, avec une équipe spécialisée prête à intervenir à Gaza pour retrouver les corps israéliens et palestiniens sous les décombres

Jérusalem: Le Hamas a restitué vendredi soir à Israël une nouvelle dépouille d'otage, s'engageant à rendre toutes les autres qu'il détient encore à Gaza conformément à l'accord de cessez-le-feu.

La dépouille a été remise par la Croix-Rouge aux forces israéliennes à l'intérieur de la bande de Gaza et doit être rapatriée en Israël jusqu'à l'Institut national médico-légal, à Tel-Aviv, pour être identifiée, a indiqué dans la nuit le Bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le Hamas dit "respecter son engagement envers l'accord de cessez-le-feu" parrainé par le président américain Donald Trump, et "continuera à œuvrer pour mener à bien le processus d'échange de prisonniers", selon un communiqué du Hazem Qasem, porte-parole du mouvement islamiste.

Le Hamas avait néanmoins souligné un peu plus tôt que "la question des corps est complexe et nécessite du temps".

La Turquie, proche des dirigeants politiques du Hamas, entend jouer un rôle dans l'application du cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Une équipe de 81 membres de l'Afad, l'agence turque de gestion des catastrophes, "attend actuellement à la frontière côté égyptien. Ils sont prêts à mener des opérations de recherches et de secours dans les ruines", a déclaré vendredi un responsable turc, précisant que cette mission portait sur la recherche de corps de victimes "israéliennes comme palestiniennes".

La Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, a indiqué que, depuis l'entrée en vigueur de la trêve, "plus de 280 corps de martyrs [avaient] retrouvés sous les décombres" du territoire. Les autorités locales estiment qu'environ 10.000 corps sont ensevelis sous les décombres à Gaza.

Selon une source du Hamas, citant des "médiateurs", la délégation turque est "attendue dimanche" dans la bande de Gaza.

- Matériel spécialisé -

Les spécialistes turcs sont équipés de matériel spécialisé, "notamment des chiens de recherche et des dispositifs de détection de signes de vie", a précisé le responsable.

Le Hamas doit indiquer des emplacements précis où rechercher les otages, dont les corps sont difficiles à retrouver, selon le mouvement.

Le Hamas avait assuré plus tôt que certains "corps ont été enterrés dans des tunnels" détruits par l'armée israélienne, "tandis que d'autres restent sous les décombres de bâtiments qu'elle a bombardés".

Israël accuse le Hamas de violer l'accord de cessez-le-feu, qui prévoyait un retour de tous les otages, vivants et morts, au plus tard le 13 octobre.

Le Hamas dénonce de son côté de "nombreuses violations de l'accord", et évoque la mort de 28 civils "tués par les tirs de l'occupant [Israël, NDLR] depuis le cessez-le-feu. L'armée israélienne a fait état vendredi de "plusieurs terroristes" qui s'approchaient de troupes israéliennes ont été "frappés" dans la zone de Khan Younes (sud).

Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a indiqué avoir ordonné à l'armée de matérialiser sur le terrain la "ligne jaune" marquant la limite de son redéploiement aux termes de l'accord de cessez-le-feu.

Le Hamas a libéré dans les temps les vingt derniers otages vivants qu'il gardait captifs depuis le 7-Octobre. Il n'a en revanche restitué depuis lundi que dix dépouilles sur les 28 qu'il retenait encore, en incluant celle rendue vendredi.

Dans l'après-midi, des dizaines de personnes ont pris part à Rishon Lezion, dans le centre-sud d'Israël, au cortège funéraire de l'ex-otage Inbar Hayman, dont le corps a été rapatrié mercredi.

En échange du retour des dépouilles, Israël a remis au total 120 corps de Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Dans le sud de la bande de Gaza, des familles se rassemblent à l'hôpital Nasser de Khan Younes pour examiner des photos sur un écran, tentant d'identifier les corps de leurs proches qu'Israël a restitués. Akram Khalid al-Manasra explique à l'AFP avoir identifié son fils "grâce à son grain de beauté sur le nez et à ses dents".

- Accès restreints -

Les accès à Gaza, tous contrôlés par Israël, restent très restreints.

L'accord du cessez-le-feu prévoit la réouverture du point de Rafah passage crucial de Rafah, entre l'Egypte et le territoire palestinien.

Le responsable de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, est entré vendredi dans la bande de Gaza où il a visité une boulangerie qui a "désormais accès au carburant et à la farine, ce qui lui permet de produire jusqu'à 300.000 pains pita par jour", a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).

Mais alors que l'ONU a déclaré fin août une famine dans plusieurs zones de Gaza, ce que conteste Israël, remédier à la situation "prendra du temps", a estimé vendredi le Programme alimentaire mondial, appelant à l'ouverture de tous les points de passage vers le territoire palestinien pour "l'inonder de nourriture".

Une étape ultérieure du plan visant à la paix prévoit notamment le désarmement du Hamas et l'amnistie ou l'exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien, des points qui restent sujets à discussion.

L'attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait 67.967 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.


Médine en tête du classement du secteur public saoudien

Médine a excellé dans l'adoption de méthodologies et le développement de mécanismes de gouvernance locale, principalement grâce au "modèle innovant d'excellence gouvernementale à Médine" établi par l'Autorité de développement de la région de Médine et la municipalité de la région. (SPA)
Médine a excellé dans l'adoption de méthodologies et le développement de mécanismes de gouvernance locale, principalement grâce au "modèle innovant d'excellence gouvernementale à Médine" établi par l'Autorité de développement de la région de Médine et la municipalité de la région. (SPA)
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  • Cette distinction reflète l’engagement des autorités saoudiennes à améliorer la qualité de vie et les services pour les résidents et les visiteurs, tout en soutenant la Vision 2030 du Royaume

MEDINE: L’Indice des capacités du secteur public 2025 a mis en lumière les forces de Médine en matière de renforcement des capacités institutionnelles, dans le tout premier rapport évaluant l’aptitude des villes à s’adapter et à se transformer.

Ce rapport, publié par l’Institute for Innovation and Public Purpose du University College London en partenariat avec Bloomberg Philanthropies, s’appuie sur des recherches de terrain menées dans 45 villes, avec la participation de plus de 200 responsables gouvernementaux et 100 experts internationaux.

Médine s’est distinguée par l’adoption de méthodologies innovantes et la mise en place de mécanismes de gouvernance locale, notamment grâce au modèle d’excellence gouvernementale innovant de Médine, initié par l’Autorité de développement de la région de Médine et la municipalité de la région.

Ce modèle favorise les partenariats et renforce la flexibilité afin de mieux intégrer les efforts entre gouvernement, secteur privé et société civile.

Cette distinction reflète l’engagement des autorités saoudiennes à améliorer la qualité de vie et les services pour les résidents et les visiteurs, tout en soutenant la Vision 2030 du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com