Fashion Week: Au défilé Dior, une ode sixties à la «Miss Dior»

Un mannequin présente une création de Christian Dior pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 27 février 2024 (Photo, AFP).
Un mannequin présente une création de Christian Dior pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 27 février 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 28 février 2024

Fashion Week: Au défilé Dior, une ode sixties à la «Miss Dior»

  • La première silhouette jaillit dans un tailleur beige et sage barré du sigle «Miss Dior» comme sérigraphié au gros pinceau
  • La créatrice Maria Grazia Chiuri, à la tête de la création artistique des collections femme chez Christian Dior depuis 2016, a voulu rendre hommage à cette «Miss Dior»

PARIS: Premier défilé majeur de la Fashion Week parisienne, Dior a rendu hommage mardi à sa "miss", création des sixties lorsque "la mode sortait du cadre de l'atelier pour conquérir le monde", au son de "Je t'aime, moi non plus", du tandem Birkin/Gainsbourg.

La première silhouette jaillit dans un tailleur beige et sage barré du sigle "Miss Dior" comme sérigraphié au gros pinceau.

Jane Birkin et Serge Gainsbourg "vont et viennent" entre les oreilles du public, réuni par centaines dans un cube éphémère dans les jardins des Tuileries, scénographié par l'artiste indienne Shakuntala Kulkarni.

Au premier rang, la chanteuse sud-coréenne JISOO, de Blackpink, qui avait fait déplacer des centaines de fans place de la Concorde, la superstar espagnole Rosalía, les actrices Jennifer Lawrence et Natalie Portman. Sur les gradins, des centaines de clientes et amis de la marque venus ou invités des quatre coins du monde.

Tout le mélange de bourgeoisie et de fantaisie riche et nouveau riche se décline dans la collection, de la gabardine à la petite robe, en passant par le tweed, du chapeau presque Geneviève de Fontenay au denim plus urbain et au léopard qui réchauffe cette collection de l'hiver 2024/2025.

Les couleurs du défilé reprennent la palette de Marc Bohan, décédé en septembre et qui a dirigé la création chez Dior pendant un quart de siècle: blanc, orange, beige, doré.

La créatrice Maria Grazia Chiuri, à la tête de la création artistique des collections femme chez Christian Dior depuis 2016, a voulu rendre hommage à cette "Miss Dior", virage culturel et commercial opéré par la maison de mode iconique de l'Après-guerre.

«New Look»

Nous sommes en 1967: "Monsieur Dior" est mort depuis 10 ans et la maison de haute couture s'aventure hors les salons fermés de l'avenue Montaigne pour se lancer dans le prêt-à-porter, inaugurant l'ère de la "reproductabilité" des modèles, désormais toujours sertis d'un logo Dior.

La ligne s'appelle "Miss Dior" et quelques mois avant mai 68, elle ose des vêtements féminins aux touches psychédéliques, courts, osés, susceptibles de faire rêver une nouvelle génération de femmes indépendantes.

La "Miss" n'est autre que la soeur de Christian Dior, Catherine, résistante revenue du camp de concentration de Ravensbrück dont le destin méconnu est en ce moment porté à l'écran dans la série "New Look" sur Apple TV.

Cette production américaine tournée en anglais aborde non seulement le personnage du couturier, interprété par l'acteur australien Ben Mendelsohn, mais aussi le sort de sa soeur Catherine jouée par Maisie Williams ("Game of Thrones").

Ben Mendelson a confié mardi à l'AFP avoir adoré ce personnage "plus que tout autre", sans être tout à fait devenu non plus une pure "fashionista". "Je suis toujours vraiment frappé par la force des looks et leur énorme variété", a declaré la vedette, à la sortie du défilé.

L'actualité de la "miss Dior" se décline également côté beauté et parfumerie, la marque qui appartient à LVMH ayant simultanément revisité le parfum "Miss Dior" avec une nouvelle composition signée par le nez Francis Kurkdjian.

Côté commercial, Dior est une catapulte que rien n'arrête. La maison dont la croissance a triplé sur les sept dernières années, notamment après la crise sanitaire, cherche à opérer un tournant vers des ventes "normalisées", selon les mots de Bernard Arnault, qui a nommé sa fille Delphine Arnault, directrice de la maison Christian Dior depuis février 2023.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com