L'exposition « Georges Hugo, l'art d'être petit-fils »

Photo: RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Photo: RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
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Le Vendredi 08 mars 2024

L'exposition « Georges Hugo, l'art d'être petit-fils »

  • Cette exposition invite à découvrir le parcours de Georges Hugo, en s’appuyant sur près de 300 pièces dessins, peintures, manuscrits, carnets, gravures, photographies
  • Les seuls points d’ancrage dans sa vie ont sans doute été la fidélité à la mémoire de son grand-père et son amour de l’art

Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges, Paris 4e - Jusqu'au dimanche 10 mars 2024

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Georges Hugo (1868-1925), petit-fils du poète, immortalisé enfant par le recueil de poèmes L’Art d’être grand-père, fut le premier peintre, d’une lignée familiale qui se poursuit aujourd’hui. Dilettante de grand talent, il fut une sorte de chroniqueur proustien de son époque. Cette première grande rétrospective lui rend hommage 100 ans après sa mort.

Cette exposition invite à découvrir le parcours de Georges Hugo, en s’appuyant sur près de 300 pièces dessins, peintures, manuscrits, carnets, gravures, photographies provenant du fonds du musée, de collections privées et particulièrement d’archives familiales inédites. Elle s’inscrit dans une double logique de programmation : présenter une série de monographies de peintres liés d’une façon ou d’une autre à Victor Hugo, et illustrer la mémoire artistique familiale.

Georges Hugo est un personnage empreint de paradoxes. Mondain, il fait preuve d’empathie pour les pauvres. Fils de famille, il effectue son service militaire comme simple matelot. Esthète raffiné et ardent patriote, bien que quinquagénaire il s’engage en 1914 et part au front comme agent de liaison. Amoureux passionné, il est instable dans ses relations. De santé fragile, Georges Hugo est à la fois timide, flamboyant, flambeur, sensible, discret, joueur, mélancolique, charmant et séducteur… Les seuls points d’ancrage dans sa vie ont sans doute été la fidélité à la mémoire de son grand-père et son amour de l’art. Petit-fils unique de Victor Hugo qu’il appelait « Papapa », Georges commence à dessiner et les échanges de dessins font partie de leur complicité.