Espagne: course contre la montre pour déneiger avant une vague de froid

Les pompiers aident les conducteurs bloqués sur le périphérique M30 à Madrid en raison d'une forte tempête de neige le 8 janvier 2021. De fortes chutes de neige sont tombées sur une grande partie de l'Espagne aujourd'hui, laissant d'immenses étendues recouvertes de blanc alors que la tempête Filomena a apporté un temps hivernal jamais vu depuis des décennies sur la péninsule ibérique. (OSCAR DEL POZO / AFP)
Les pompiers aident les conducteurs bloqués sur le périphérique M30 à Madrid en raison d'une forte tempête de neige le 8 janvier 2021. De fortes chutes de neige sont tombées sur une grande partie de l'Espagne aujourd'hui, laissant d'immenses étendues recouvertes de blanc alors que la tempête Filomena a apporté un temps hivernal jamais vu depuis des décennies sur la péninsule ibérique. (OSCAR DEL POZO / AFP)
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Publié le Dimanche 10 janvier 2021

Espagne: course contre la montre pour déneiger avant une vague de froid

  • Au lendemain d'une tempête de neige historique, les autorités étaient prises dimanche dans une course contre la montre pour déneiger à Madrid et dans une partie de l'Espagne avant l'arrivée d'une vague de froid inédite
  • A Madrid, l'armée a dû être déployée pour déneiger les pistes de l'aéroport qui restait fermé au moins jusqu'à dimanche après-midi, ainsi que les accès aux hôpitaux, toujours sous pression face à la pandémie de Covid-19

MADRID : Au lendemain d'une tempête de neige historique, les autorités étaient prises dimanche dans une course contre la montre pour déneiger à Madrid et dans une partie de l'Espagne avant l'arrivée d'une vague de froid inédite.

Cette tempête baptisée "Filomena", qui a aussi entraîné de fortes pluies dans d'autres régions, a fait trois morts dans le pays.

Des "températures minimales inférieures à -10ºC" sont attendues dans une grande partie de l'intérieur du pays dans la nuit de dimanche à lundi et jusqu'à jeudi, selon l'Agence météorologique espagnole (AEMET).

"Notre objectif est de profiter de chaque minute avant lundi lorsque se produira la chute de température" pour déneiger les principaux axes avant que la neige ne se transforme en glace, a annoncé samedi soir le maire de Madrid, José Luis Martinez-Almeida, sur la chaine La Sexta.

"D'ici à la fin de la semaine, il sera très difficile de se déplacer" dans la capitale, où la neige a arrêté de tomber samedi après-midi, a-t-il averti.

A Madrid, l'armée a dû être déployée pour déneiger les pistes de l'aéroport qui restait fermé au moins jusqu'à dimanche après-midi, ainsi que les accès aux hôpitaux, toujours sous pression face à la pandémie de Covid-19.

Des chutes de neige historiques de plusieurs dizaines de centimètres ont recouvert vendredi et samedi Madrid et une partie de l'Espagne, paralysant les axes de communication.

Selon le gouvernement, le trafic restait suspendu ou perturbé sur plus de 700 routes dimanche matin tandis que les trains en provenance ou à destination de Madrid sont annulés jusqu'à dimanche après-midi.

La tempête "Filomena" se déplaçait dimanche vers les régions de Catalogne et d'Aragon dans le nord-est du pays, affectées par des chutes de neige moins importantes que dans le centre du pays la veille. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.