Athlétisme: Sha'Carri Richardson, une filiation avec Wilma Rudolph et Florence Griffith-Joyner

Avec près de 3.000 artistes, des stars de la chanson, la Seine et ses monuments emblématiques au centre de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris vendredi, les organisateurs promettent "le plus grand spectacle du XXIe siècle". (AFP)
Avec près de 3.000 artistes, des stars de la chanson, la Seine et ses monuments emblématiques au centre de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris vendredi, les organisateurs promettent "le plus grand spectacle du XXIe siècle". (AFP)
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Publié le Mercredi 31 juillet 2024

Athlétisme: Sha'Carri Richardson, une filiation avec Wilma Rudolph et Florence Griffith-Joyner

  • Originaire du sud de Dallas (Texas) dans un quartier à grande majorité afro-américain, Richardson, championne du monde du 100 m et en piste pour ses premiers JO, rêve d'égaler le palmarès de ces deux légendes.
  • Richardson détonne avec son style, notamment ses ongles longs et colorés, directement inspirés de "Flo-Jo", véritable icône mode de la piste, dont les tenues uniques faisaient aussi sensation.

PARIS : La sprinteuse américaine Sha'Carri Richardson, favorite du 100 m des Jeux olympiques de Paris, revendique sa filiation avec les légendes du sprint US Wilma Rudolph et Florence Griffith-Joyner, sur la piste, pour le style et leur impact sur la communauté afro-américaine.

Sur son vlog, Richardson indique avoir deux idoles en athlétisme: Wilma Rudolph, reine des Jeux de Rome en 1960 (triplé 100, 200 et 4x100 m), et Florence Griffith-Joyner, auteure du même triplé en 1988 à Séoul.

Originaire du sud de Dallas (Texas) dans un quartier à grande majorité afro-américain, Richardson, championne du monde du 100 m et en piste pour ses premiers JO, rêve d'égaler le palmarès de ces deux légendes, elle qui se définit "comme une personne noire avant d'être une athlète".

"Sur la piste, Sha'Carri se rapproche plus de de Wilma Rudolph que de +Flo-Jo+, même si les trois avaient ce relâchement. Rudolph était plus en fréquence gestuelle, comme Sha'Carri, et Flo-Jo en amplitude en 1988", note pour l'AFP Pierre-Jean Vazel, entraîneur nommé récemment manager du musée et des archives de World athletics, la Fédération internationale.

Richardson détonne avec son style, notamment ses ongles longs et colorés, directement inspirés de "Flo-Jo", véritable icône mode de la piste, dont les tenues uniques faisaient aussi sensation.

"Wilma Rudolph, qui affichait une élégance très parisienne, et +Flo-Jo+, qui tendait presque vers le style +porno chic+, étaient deux icônes de mode", ajoute M. Vazel.

"Les deux ont marqué leur époque brièvement. Se revendiquer de Flo-Jo est assez nouveau, elle qui a été ciblée par des accusations de dopage, alors que pour Rudolph c'est ancien, des sprinteuses de l'Est la citaient en exemple pendant la Guerre froide."

Par leur classe et leurs succès, Rudolph et Griffith-Joyner ont également brisé des barrières pour les femmes noires aux Etats-Unis.

Letisha Brown, docteure en sociologie de l'Université de Cincinnati, voit "une connexion forte entre les trois. Sha'Carri rappelle Flo-Jo avec les cheveux, les ongles, mais aussi l'attitude, la bravade."

Selon l'universitaire et militante, Richardson incarne sans le revendiquer le "féminisme noir", en lutte contre "la perception des femmes noires et de leurs corps, héritée de l'époque de l'esclavage colonial, cette idée qu'elles seraient trop masculines, ou encore les clichés de la +mammy+ et la +jezebel+ (à l'insatiable appétit sexuel, façon pour les maîtres blancs de justifier des relations imposées aux femmes esclaves)."

Avec son "franc-parler", "sa passion" et sa "conscience de traitement en tant que femme noire", Richardson illustre le concept moderne de "black girl magic", soit "la résilience et l'excellence des femmes noires malgré le racisme et la misogynie", ajoute Mme Brown.


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com