La nouvelle ministre française du Commerce extérieur célèbre, avec d’autres personnalités, la fête nationale d’Arabie saoudite

Dans un discours prononcé devant un parterre de personnalités politiques et diplomatiques, l’ambassadeur d’Arabie saoudite en France et à l’Unesco, Fahd Alruwaily, a mis l’accent sur les liens étroits franco-saoudiens et sur les progrès saoudiens dans différents domaines. (Photo: Arlette Khouri)
Dans un discours prononcé devant un parterre de personnalités politiques et diplomatiques, l’ambassadeur d’Arabie saoudite en France et à l’Unesco, Fahd Alruwaily, a mis l’accent sur les liens étroits franco-saoudiens et sur les progrès saoudiens dans différents domaines. (Photo: Arlette Khouri)
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Publié le Samedi 28 septembre 2024

La nouvelle ministre française du Commerce extérieur célèbre, avec d’autres personnalités, la fête nationale d’Arabie saoudite

  • L’ambassadeur d’Arabie saoudite en France et à l’Unesco, Fahd Alruwaily, a mis l’accent sur les liens étroits franco-saoudiens
  • «Entre la France et l'Arabie saoudite s'est tissée, il y a plus d'un siècle, une relation d'amitié et de confiance qui perdure et se consolide», dit la ministre française

Dans un discours prononcé devant un parterre de personnalités politiques et diplomatiques, arabes et étrangères, ainsi que des représentants de différentes grandes société françaises, réunies à l’occasion de la fête nationale du Royaume, l’ambassadeur d’Arabie saoudite en France et à l’Unesco, Fahd Alruwaily, a mis l’accent sur les liens étroits franco-saoudiens et sur les progrès saoudiens dans différents domaines.

Après avoir félicité la ministre chargée du Commerce extérieur Sophie Primas, présente parmi les invités, pour sa nomination au sein du nouveau gouvernement français, Alruwaily a souligné que la fête nationale est l’occasion de «célébrer la poursuite des succès obtenus par notre pays dans son histoire moderne, et plus récemment, dans le cadre de sa nouvelle vision de développement humain – Vision 2030 – lancée en 2016».

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La ministre chargée du Commerce extérieur, Sophie Primas. (Photo: Arlette Khouri)

Ces succès portent sur «tous les aspects liés à la vie dans notre pays et au renforcement de son rôle dans la coopération internationale, en plus de sa contribution à la paix, au dialogue et à la sécurité internationale». 

Il a souligné l’importance du processus de développement humain, en évoquant particulièrement l’ouverture, jeudi dernier, des travaux de la première année de la neuvième session du Majlis alshoura, par Son Altesse Royale Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz, prince héritier et Premier ministre, qui a prononcé le discours royal annuel au nom du Gardien des deux Saintes Mosquées, le roi Salmane ben Abdelaziz.

Lors de cette séance, ajoute-t-il, les nouveaux membres du Majlis – qui sont au nombre de 150 et parmi lesquels figurent trente femmes – ont prêté serment, «ce qui témoigne du renforcement du statut de la femme dans la société dans son ensemble».

L’ambassadeur a évoqué la réforme des systèmes éducatifs et des programmes de l'enseignement général et supérieur qui a permis aux universités saoudiennes de faire un grand bond dans leur classement au niveau international.

En ce qui concerne la protection de l’environnement, il a indiqué que «plusieurs des principaux objectifs du Royaume, qui consistent à utiliser des énergies vertes et renouvelables, et à réduire les émissions, ont été atteints».

Les résultats des plans dans le cadre de la Vision 2030 se sont reflétés clairement dans tous les champs de développement comme l’ont démontré les indicateurs et références internationaux. Dans le dernier rapport du Pnud, l’Arabie saoudite a gardé sa place dans la liste des pays «à très haut niveau de développement humain».

Par ailleurs, «le Royaume, affirme Alruwaily, poursuit sa diplomatie active sur les scènes régionale et internationale, en coopération avec ses amis et partenaires, en premier lieu la France, pour chercher à faire face aux crises et aux conflits, dans notre région», dont il a déploré la situation actuelle.

«Notre pays renforce également ses relations internationales et sa présence dans les enceintes internationales importantes», alors que le «Fonds saoudien pour le développement» a célébré son cinquantième anniversaire, sous le thème «50 ans d’impact mondial», avec des programmes de développement et d’infrastructure dans plus de cent pays en développement à travers le monde.

Ses succès diplomatiques se poursuivent à différents niveaux, affirme Alruwaily citant au passage, la victoire l'année dernière aux élections organisées pour accueillir l'Expo 2030, en Arabie, et appelant de ses vœux le succès de la candidature du Royaume pour l’organisation de la Coupe du monde du football en 2034.

Au niveau bilatéral, il souligne que le Royaume continue de renforcer ses relations de coopération avec les pays amis.

«Ici, avec la République française, je peux dire avec confiance que les relations sont aujourd’hui plus fortes que jamais. Elles se sont renforcées ces dernières années et s’orientent vers une coopération solide et un partenariat stratégique, à tous les niveaux.»

De son côté, Primas a pris la parole: «Je viens tout juste de prendre mes fonctions de ministre chargée du Commerce extérieur et des Français de l'étranger et il était important, très important pour moi, d'être là ce soir pour célébrer avec vous la fête nationale du royaume d'Arabie saoudite».

Elle a affirmé qu’entre la France et l'Arabie saoudite «s'est tissée, il y a plus d'un siècle, une relation d'amitié et de confiance qui perdure et se consolide», et que «nous avons tous en mémoire la visite historique du roi Faisal Abdelaziz à Paris et sa rencontre avec le président Charles de Gaulle qui permit de donner une impulsion à la coopération franco-saoudienne qui s'est toujours poursuivie depuis».

«Aujourd'hui, notre relation bilatérale se caractérise par un dynamisme exceptionnel» ajoute-t-elle. «Son Altesse Royale Mohammed ben Salmane a multiplié les visites officielles en France, la dernière datant de l'été 2023 et le président de la République, Emmanuel Macron, a effectué deux visites en Arabie saoudite.»

«J'espère, pour ma part, pouvoir me rendre dès que possible en Arabie saoudite pour contribuer moi aussi au développement de notre partenariat si important pour nos deux pays.»

À la suite de ces deux discours prononcés dans une grande salle de l’hôtel parisien «Four Seasons», les invités se sont éparpillés au rythme d’une musique locale saoudienne pour admirer tantôt un dresseur de faucon tantôt un calligraphe saoudien qui traçait sous leurs yeux de belles lettres de la langue arabe.


La "Tour des arts" redonne du sens et de la couleur au Boulevard des Sports de Riyad

La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)
La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)
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  • Les pièces utilisées sont toutes liées au grand récit du Royaume, y compris la diversité économique, les transformations culturelles et les changements sociaux.
  • Pour M. Gharem, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, tout comme "The Arts Tower", lève constamment les yeux vers le haut, motivant les gens à sauter du familier à l'inattendu, les poussant à embrasser l'avenir avec imagination.

RIYADH : Lorsque vous vous aventurez sur la promenade de la dernière attraction de la capitale, le Sports Boulevard, un nouveau point de repère ne manque pas d'attirer votre attention.

Une tour située à l'intersection de la route Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz et de la route Prince Turki bin Abdulaziz Al-Awwal est pleine de couleurs et de caractère.  

L'auteur de cette œuvre, baptisée "The Arts Tower", est l'artiste saoudien de renom Abdulnasser Gharem, qui, dès le début de sa carrière, a mis l'accent sur le quotidien dans le paysage architectural avec des œuvres telles que "Siraat" (Le chemin) et "Road to Makkah" (La route de La Mecque). 

La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)
La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)

Gharem a déclaré à Arab News : "Cette œuvre est le témoin de la transformation qui s'opère ici. C'est un symbole d'investissement dans l'infrastructure culturelle qui prouve l'importance de cette dernière pour toute société ou communauté. Je pense que la tour représente cette transformation, en particulier parce qu'elle transforme l'un des symboles de l'énergie en un phare pour l'expression créative".

Anciennement l'un des nombreux pylônes électriques de 83,5 mètres, la tour devait être supprimée dans le cadre du projet du boulevard des sports.

"J'ai demandé si je pouvais en avoir une", a déclaré M. Gharem, expliquant qu'en tant qu'un des artistes nominés pour proposer une œuvre destinée à embellir le boulevard, il tenait à utiliser la structure existante.  

Points marquants

La proposition retenue comporte un total de 691 panneaux colorés qui ont été installés pour donner vie à la façade animée de la tour.

Les pièces utilisées sont toutes liées au grand récit du Royaume, notamment la diversité économique, les transformations culturelles et les changements sociaux.

L'auteur et conservateur Nato Thompson a déclaré à propos de l'œuvre dans un communiqué : "En réaffectant un symbole de l'infrastructure énergétique et en le transformant en phare de l'expression artistique, Gharem met en lumière l'évolution du rôle de la culture et de l'art dans le parcours de développement de l'Arabie saoudite.

"Elle est la preuve vivante de l'engagement du Royaume à entretenir son paysage culturel, en faisant des arts et de la créativité un élément indissociable de son identité, tout comme le pétrole et l'énergie l'ont été dans le passé".

La proposition sélectionnée comprend un total de 691 panneaux colorés qui ont été installés pour donner vie à la façade vibrante de la tour.

Abdulnasser Gharem, artiste saoudien (Photo Fournie)
Abdulnasser Gharem, artiste saoudien (Photo Fournie)

Il utilise des éléments de l'architecture saoudienne et des motifs que nous reconnaissons dans nos anciennes maisons, principalement la forme triangulaire.  

"J'ai eu la chance que la tour soit composée de triangles, une forme géométrique qui rassemble les différentes régions du Royaume et les caractéristiques historiques de nos débuts, ce qui en fait un symbole d'unité", explique M. Gharem.  

Les pièces utilisées sont toutes liées au grand récit du Royaume, y compris la diversité économique, les transformations culturelles et les changements sociaux.

Cette pièce est un témoin de la transformation qui se produit ici. C'est un symbole d'investissement dans l'infrastructure culturelle, preuve de l'importance de cette dernière pour toute société ou communauté. Abdulnasser Gharem, artiste saoudien.

"Les couleurs font allusion au lien entre notre histoire et notre patrimoine et les concepts de gaieté et d'hospitalité mentale. Une tour vous oblige toujours à lever les yeux".

Pour M. Gharem, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, tout comme "The Arts Tower", lève constamment les yeux vers le haut, motivant les gens à sauter du familier à l'inattendu, les poussant à embrasser l'avenir avec imagination.

"L'œuvre est basée sur la lumière du soleil", a-t-il déclaré. "La lumière du jour donne une dimension complètement différente à l'œuvre par rapport à son éclairage urbain pendant la nuit. 

L'esquisse de "The Arts Tower" d'Abdulnasser Gharem. (Photo Fournie)
L'esquisse de "The Arts Tower" d'Abdulnasser Gharem. (Photo Fournie)

"Les couleurs ne se contentent pas d'apparaître ; elles changent, se transforment et s'animent de différentes manières tout au long de la journée. Ici, la nature devient un élément crucial de la structure".

Même le vent a joué un rôle dans la détermination du nombre et de l'emplacement des pièces colorées utilisées. "Il m'a appris qu'il fallait des espaces pour permettre à l'œuvre de respirer et m'a forcé à m'humilier devant le pouvoir de la nature.

"Le vent est devenu mon partenaire dans la conception", a-t-il déclaré.

La "Tour des arts" est conçue pour que les gens se sentent représentés et connectés.

Alors que le boulevard des sports encourage l'activité physique, ce point de repère créatif a un objectif plus profond : c'est un espace de réflexion destiné à inspirer l'interaction humaine et la communauté - et plus important encore, à inviter les gens à ralentir, à s'engager et à réfléchir à l'avenir.

"La culture est l'un des facteurs clés du développement de notre pays. En fin de compte, la culture est aussi importante que l'énergie. Cela vaut la peine d'investir dans ce domaine, et c'est un certificat attestant que le Royaume s'est engagé à nourrir sa scène culturelle", a déclaré M. Gharem. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Quand Pompidou "copie" le Louvre: 100 artistes exposent à Metz

Centre Pompidou (Photo AFP)
Centre Pompidou (Photo AFP)
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  • À partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».
  • Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

METZ, FRANCE : Faire revivre des œuvres du Louvre à travers le regard de 100 artistes : à partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».

Les commissaires de l'exposition, Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains du musée du Louvre, et Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-Metz, ont voulu en faire « une radioscopie de l'art contemporain et une exposition pour les amoureux de l'histoire de l'art ».

L'exposition est le résultat d'une « invitation envoyée à 100 artistes, non copistes a priori, à réactiver des œuvres du patrimoine », résume Donatien Grau.

Ici, une sculpture romaine recouverte de ballons métalliques colorés attire l'œil du visiteur : il s'agit d'une copie réalisée par l'artiste américain Jeff Koons de L'Hermaphrodite endormi, une sculpture antique dont on ignore l'auteur.

Un peu plus loin, plusieurs artistes ont fait le choix de créer leur interprétation de La Liberté guidant le peuple (1830) d'Eugène Delacroix : c'est le cas de Bertrand Lavier avec Aux armes citoyens (2025), dans lequel il se concentre sur les armes et le drapeau peints dans la version originale.

« La Vierge et l'Enfant au chancelier Rolin » (XVe siècle), peint par Jan Van Eyck, a aussi été en partie copié par l'Irano-Américain Y.Z. L'artiste Kami, quant à lui, a décidé de s'emparer d'un petit détail de l'œuvre originale, les mains, qu'il a reproduit comme un symbole. 

On peut aussi découvrir « la Joconde » copiée par le collectif Claire Fontaine, qui a camouflé son visage d'une tache noire, lui ôtant son sourire énigmatique.

Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

Giulia Andreani a réalisé trois portraits de femmes, a aimé « se heurter à des œuvres du Louvre », « détourner la technique » et « exploser le format ».

Chiara Parisi note que certaines copies sont réalisées presque à l'identique : « On est un peu déstabilisés » dans un premier temps en les regardant, puis « après on reconnaît la patte de l'artiste ».

D'autres, au contraire, ont détourné les originaux pour en faire des créations où « les œuvres ne sont pas là pour être reconnues », précise-t-elle. 

L'artiste Neila Czermak Ichti a détourné le tableau Roger délivrant Angélique (1819) de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Dans sa version, « tout le monde a un peu changé de place. Le défi consistait à ce que le monstre n'ait pas la même place sans pour autant devenir une victime comme Angélique dans la version originale.

Donatien Grau a également mis en garde : « Le sujet de l'exposition n'est pas la copie, mais la pluralité des copistes. » « Copier, aujourd'hui, ce n'est pas se mettre face au tableau et le dupliquer. C'est mille autres choses » illustrées dans l'exposition.

Cela met aussi en valeur le patrimoine, qui « n'existe que quand on le recrée, qu'on le fait vivre, quand on l'habite », selon Donatien Grau.

Les œuvres originales n'ont pas été transportées à Metz : le visiteur peut les retrouver reproduites dans le catalogue d'exposition (25 euros) qui, selon Mme Parisi, « prolonge la visite ».

L'exposition « Copistes. En collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre » est visible jusqu'au 2 février 2026.


«Fever Dream» avec Fatima Al-Banawi débarque sur Netflix

Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
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  • Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté au Festival international du film de la mer Rouge 2023
  • Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle

DUBAI : Le dernier long métrage du cinéaste saoudien Faris Godus, "Fever Dream", est désormais disponible en streaming sur Netflix, réunissant un casting local étoilé comprenant Fatima Al-Banawi, Sohayb Godus, Najm, Hakeem Jomah et Nour Al-Khadra.

Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté en première mondiale au Festival international du film de la mer Rouge 2023.

Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle. Avec sa fille, il entreprend de se venger d'un puissant portail de médias sociaux. Mais à mesure qu'ils s'enfoncent dans leur quête de célébrité et de rédemption numérique, la frontière entre l'ambition et l'obsession commence à s'estomper.


Najm joue le rôle d'Ahlam, la fille de Samado, tandis que Jomah apparaît dans le rôle de Hakeem, un agent de relations publiques engagé pour aider à restaurer l'image publique de Samado. Al-Banawi joue le rôle d'Alaa, un autre agent de relations publiques qui travaille aux côtés de Hakeem.

Godus est célèbre pour son œuvre "Shams Alma'arif" (Le livre du soleil), également diffusée sur Netflix, et "Predicament in Sight".

Il a précédemment déclaré dans une interview accordée à Arab News : "(En Arabie saoudite), nous disposons d'un sol riche pour créer du contenu et nous avons tant d'histoires à raconter. Je pense qu'aujourd'hui, le soutien apporté par notre pays est tout simplement formidable. Les gens ont tellement de chances de créer des films aujourd'hui".

Mme Al-Banawi est connue pour ses rôles dans "Barakah Meets Barakah" et dans le thriller saoudien "Route 10".

Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec "Basma", dans lequel elle joue également le rôle-titre - une jeune femme saoudienne qui revient dans sa ville natale de Jeddah après avoir étudié aux États-Unis. De retour chez elle, elle est confrontée à la maladie mentale de son père, à des liens familiaux tendus et au défi de renouer avec une vie passée qui ne lui semble plus familière.

"Je me suis vraiment lancée dans le cinéma - en 2015 avec mon premier long métrage en tant qu'actrice - avec une intention : combler le fossé entre les arts, l'impact social et la psychologie", avait-elle déclaré à Arab News. "Et j'ai pu me rapprocher de cette union lorsque je me suis positionnée en tant qu'auteur-réalisateur, plus qu'en tant qu'acteur."