Tara Babylon, finaliste du Prix Fashion Trust Arabia, réinvente la mode du soir avec fantaisie

La créatrice britannico-irakienne Tara Babylon, fondatrice de sa marque de mode éponyme, bouleverse les codes de la mode du soir avec une vision avant-gardiste qui puise dans son riche héritage culturel et de ses expériences personnelles. (Instagram)
La créatrice britannico-irakienne Tara Babylon, fondatrice de sa marque de mode éponyme, bouleverse les codes de la mode du soir avec une vision avant-gardiste qui puise dans son riche héritage culturel et de ses expériences personnelles. (Instagram)
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Publié le Lundi 21 octobre 2024

Tara Babylon, finaliste du Prix Fashion Trust Arabia, réinvente la mode du soir avec fantaisie

  • "Les Jardins suspendus de Babylone me fascinent. Cette possible huitième merveille du monde nourrit mon imagination. C’est comme un lieu utopique, magique"
  • Lancée en 2019, sa marque éponyme se distingue par l'utilisation audacieuse de textures vibrantes, de couleurs vives et de matériaux innovants

DUBAÏ: La créatrice britannico-irakienne Tara Babylon bouleverse les codes de la mode du soir avec une vision avant-gardiste qui puise dans son riche héritage culturel et de ses expériences personnelles. Finaliste du prestigieux Prix Fashion Trust Arabia dans la catégorie tenues de soirée, elle propose une interprétation contemporaine de l'ancienne cité de Babylone.

"Les Jardins suspendus de Babylone me fascinent. Cette possible huitième merveille du monde nourrit mon imagination. C’est comme un lieu utopique, magique", confie Babylon à Arab News.
Lancée en 2019, sa marque éponyme se distingue par l'utilisation audacieuse de textures vibrantes, de couleurs vives et de matériaux innovants. On retrouve dans ses collections des créations originales telles qu'un tartan élastique coloré, une robe en lin aux poignets tissés main, ou encore un foulard orné de roses surdimensionnées.

L'approche non-conformiste de Babylon transforme des éléments ordinaires, comme les épingles de sûreté, en pièces de haute couture. "J'adore le défi de sublimer le simple en quelque chose de luxueux", explique-t-elle.
 
Les épingles de sûreté, devenues emblématiques de ses collections, sont un hommage nostalgique à sa jeunesse "emo". 

Le parcours de Babylon dans l'univers de la mode s'est dessiné naturellement. Née à Sheffield, en Angleterre, elle a développé très tôt une fascination pour le style, l'habillement et les matières. C'est à Manchester qu'elle s'est initiée à la confection, avant de parfaire son art à la prestigieuse école Central Saint Martins de Londres. Son talent lui a valu une bourse d'études complète pour un master à la célèbre école Parsons de New York, marquant ainsi une étape décisive dans sa carrière de créatrice.

Les collaborations de Babylon, en particulier celle avec le créateur Gareth Pugh, ont cristallisé son ambition de lancer une marque à l'esthétique saisissante.

"Mon expérience chez Gareth Pugh a été déterminante. Elle a bouleversé ma vision du monde de la mode", confie-t-elle.

Collaborant avec des artisans népalais, Babylon crée des pièces complexes et uniques. Son "manteau tapis", porté par la chanteuse Doja Cat, propulse sa marque au rang de phénomène sur les réseaux sociaux.

"À la sortie de Parsons, sa styliste a repéré ma création et m'a contactée. Quand elle l'a portée, j'ai connu un moment de viralité", raconte Babylon.

Elle a transmis certaines de ses techniques à une usine en Chine, où l'on travaille le tissage à la main et l'utilisation d'épingles de sûreté. Pour Babylon, sa nomination comme finaliste du Fashion Trust Arabia Award représente un moment charnière dans sa carrière.

"Cette plateforme valorise les créateurs de la région, sensibilise le public international et nous offre la reconnaissance que nous méritons", affirme-t-elle.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.