Secrets de Cuisine : Le Chef Jonas Plangger de Myra Jeddah Partage ses Conseils et une Recette de Madeleines aux Fruits

Le chef pâtissier allemand Jonas Plangger. (Fourni)
Le chef pâtissier allemand Jonas Plangger. (Fourni)
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Publié le Vendredi 29 novembre 2024

Secrets de Cuisine : Le Chef Jonas Plangger de Myra Jeddah Partage ses Conseils et une Recette de Madeleines aux Fruits

  • Le secret de toute cuisine, qu'elle soit à la maison, en milieu professionnel ou ailleurs, réside dans une planification minutieuse

Dubaï : Il y a trois ans, le chef pâtissier allemand Jonas Plangger a accepté une offre d'Amro Bagedo, fondateur et PDG de Kraiv en Arabie Saoudite, pour diriger le lancement de la pâtisserie et du concept de “restaurant ouvert en continu” Myra Jeddah, en tant que chef pâtissier exécutif. Une décision qui, à l'époque, a presque mis son mariage en péril.

Habitué à voyager à l’étranger pour son travail, Plangger a accepté le poste, expliquant que son “intuition” l’avait poussé à dire oui dès que le défi lui avait été présenté. Ce n’est qu’après avoir pris sa décision qu’il en a informé sa femme, qui n’a pas été particulièrement ravie de ne pas avoir été consultée.

Heureusement, cette décision s’est révélée fructueuse tant sur le plan personnel que professionnel pour M. Plangger et sa famille, qui se sont désormais épanouis et bien établis dans le Royaume.

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Myra Jeddah, où Jonas Plangger est le chef pâtissier exécutif (fourni).

Selon lui, Myra est en pleine expansion. “Le petit-déjeuner représente une part essentielle de notre activité, le déjeuner se porte également très bien, et c’est le soir que la demande de gâteaux atteint son apogée”, confie-t-il à Arab News. “Nous bénéficions d’une clientèle solide et constante tout au long de la journée”.

Une clientèle qu’il considère particulièrement exigeante.

“Le client saoudien est extrêmement exigeant,” confie M. Plangger. “Il souhaite tout, et tout de suite, avec des attentes très élevées... mais une fois conquis, il devient l’un des clients les plus fidèles que l’on puisse avoir”.

“Nous sommes prêts à lancer la marque à Riyad, la prochaine grande étape, et j'ai vraiment hâte d'y être”, confie-t-il. “L'entreprise connaît une expansion rapide, et c'est une période incroyablement enthousiasmante. Mon équipe, qui me soutient depuis le premier jour, me remplit de fierté. Ce sont des pâtissiers talentueux, et nous sommes fiers de ce que nous créons. Comparé à ce que le marché offre actuellement, je suis convaincu que nous réussissons à nous distinguer”.

Quel est le meilleur conseil que vous donneriez aux passionnés ?

Le secret de toute cuisine, qu'elle soit à la maison, en milieu professionnel ou ailleurs, réside dans une planification minutieuse. Prenez une feuille de papier, notez vos étapes : 1, 2, 3, 4, 5, et suivez-les avec méthode. Ce que font souvent les débutants—et ce que j'ai moi-même fait par le passé—c'est essayer de tout faire en même temps. Mais cela ne fonctionne pas. Une liste claire des tâches à accomplir est essentielle. Travaillez de manière propre, organisée, et réfléchie, avec une vision précise de ce que vous faites. Planifiez tout : le four est-il préchauffé ? Ai-je mes bols ? Mon tamis ? Tous mes ingrédients sont-ils prêts ? Parce que si, au moment critique, il vous manque de la farine, qu’elle est rangée dans un placard introuvable, ou pire, que vous devez appeler quelqu’un pour savoir où elle est, c’est la catastrophe assurée.

Quel ingrédient peut améliorer le goût de n’importe quel plat ?

Pour moi, c’est la gousse de vanille. Elle est, sans aucun doute, le “turbo” de tous les desserts : elle confère une élégance subtile et une touche de luxe à chaque préparation. Je suis totalement fasciné par cet ingrédient. Bien qu’il soit coûteux, il enrichit chaque plat d’une profondeur de saveur inégalée.

Et quel est l’ingrédient le plus sous-estimé ?

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Probablement la cannelle. Bien sûr, tout le monde la connaît comme ingrédient incontournable dans un crumble aux pommes ou un roulé à la cannelle, mais son potentiel va bien au-delà. Au Moyen-Orient notamment, elle est utilisée dans une incroyable variété de desserts. Même dans une simple génoise à la vanille, l’ajout d’un demi-gramme de cannelle peut rehausser les saveurs de manière subtile, sans que son goût domine. C’est une épice à la fois raffinée et incroyablement sous-estimée.

Quand vous allez au restaurant, arrivez-vous à éviter de critiquer la nourriture, ou est-il impossible de désactiver votre “esprit de chef” ?

Non, je n’y arrive pas. Quand j’apprécie quelque chose, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, cela me rend très heureux. Cependant, je ne peux m’empêcher de remarquer les détails, parfois en pinaillant, ce qui est assez naturel. Cela fonctionne dans les deux sens : les chefs sont certes plus critiques, mais lorsqu’un établissement fait preuve d’efforts, avec un service de qualité, une excellente cuisine et une expérience globale réussie, j’aime sincèrement prendre le temps de féliciter et de reconnaître ce travail.

Quel est le problème le plus courant que vous remarquez dans les autres restaurants ?

Le manque d’assaisonnement. Je peux tolérer bien des choses : un restaurant surchargé où le service est affecté, ou un plat qui ne correspond pas tout à fait à mes préférences. Mais une nourriture fade, c’est impardonnable. Cela révèle un manque d’attention et démontre que le chef n’a pas pris le temps de goûter ses propres plats.

Quelle est votre cuisine préférée ?  

La cuisine italienne. C’est la quintessence de la simplicité : des saveurs pures et authentiques. J’adore les pâtes. Lors d’un récent voyage en Italie, j’ai découvert à quel point cette cuisine est unique. Avec seulement quatre, cinq, ou six ingrédients, ils parviennent à créer des plats incroyables. J’adore cette approche.

Quel est votre plat préféré ?  

Les gâteaux de la Forêt-Noire. Étant originaire de cette région, ils occupent une place particulière dans mon cœur, et nous les prenons très au sérieux. Les préparer est un véritable plaisir, car ils incarnent mes racines et reflètent mon identité. C’est cette connexion personnelle qui me pousse à les réaliser avec autant de passion.

La première fois que vous en avez réalisé un, avez-vous ressenti une grande pression ?

Pour être honnête, durant mon apprentissage dans une boulangerie, nous en réalisions environ 80 par jour. C’est ainsi que j’ai appris, à partir de rien, au cœur même de la Forêt-Noire.

Quel type de comportement chez les clients avez-vous le plus de mal à supporter ?

Quand quelqu’un assaisonne un plat sans même l’avoir goûté, c’est quelque chose que je ne supporte pas. Je trouve cela extrêmement impoli et un manque de respect envers le chef. Goûtez d’abord, au moins.

Quel est, selon vous, le plat le plus difficile à maîtriser ?

Du point de vue d’un chef, les plats les plus complexes à maîtriser sont ceux qui reposent sur une simplicité absolue, sans embellissements pour masquer les imperfections. Il n’y a aucune place pour l’erreur. En pâtisserie, par exemple, on peut parfois camoufler une erreur avec du chocolat, mais dans des cuisines comme celle des sushis, tout repose sur deux éléments : le riz et le poisson. Si le riz n’est pas parfaitement cuit, si le poisson n’est pas d’une qualité irréprochable, ou si la technique est défaillante, le plat est compromis. En pâtisserie, cet enjeu s’applique particulièrement à des réalisations comme la cuisson d’un croissant, par exemple. Une seule erreur, que ce soit dans le laminage ou la cuisson, peut ruiner le résultat final. Peu de gens mesurent l’effort et la précision nécessaires pour produire un croissant parfait.

Comment vous décrivez-vous en tant que chef en cuisine ?

Ferme mais juste. Je suis animé par une passion profonde, parfois débordante. Les choses peuvent devenir intenses, mais j’aime diriger et, surtout, enseigner pour aider mon équipe à progresser. La discipline est, pour moi, non négociable. Mon expérience dans des établissements étoilés Michelin m’a appris que sans discipline, rien n’est possible. Mon équipe, composée de talents venus des quatre coins du monde, est unie par un principe commun qui nous guide : la discipline.

Madeleines aux Fruits par le Chef Jonas

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ATTENTION : Vous aurez besoin d’un moule à madeleines (avec des empreintes en forme de coquilles) et d’une poche à douille.
INGRÉDIENTS

INGRÉDIENTS

Pour la pâte à madeleines :

•    3 œufs
•    10 g de miel
•    100 g de sucre
•    5 g de levure chimique
•    120 g de farine tout usage
•    1 g de sel
•    2 g d’extrait de vanille
•    110 g de beurre fondu

Pour le mélange de fruits (fruits secs uniquement) :

•    50 g de dattes
•    50 g d’abricots
•    50 g de cerises
•    50 g de mangues
•    50 g de raisins secs
•    1 bâton de vanille
•    Le zeste d’une orange
•    3 g de cannelle
•    300 g de sirop

PRÉPARATION 

1.     Dans un bol ou un robot, mélangez les œufs, le miel et le sucre pendant 3 minutes. Réservez.
2.    Tamisez ensemble la levure chimique, la farine et le sel, puis incorporez-les au mélange précédent.
3.    Ajoutez le beurre fondu et l’extrait de vanille.
4.    Combinez les deux mélanges jusqu’à obtenir une consistance homogène et ferme.
5.    Réfrigérez pendant au moins 2 heures, idéalement 12 heures.
6.    Dans un bol, mélangez tous les ingrédients du mélange de fruits, y compris le sirop. Laissez tremper au moins 2 heures, idéalement 12 heures.
7.     Incorporez le mélange de fruits à la pâte, transférez-la dans une poche à douille, puis beurrez et farinez les moules à madeleines avant d’y répartir la pâte.
8.    Faites cuire dans un four préchauffé à 165°C pendant 11 à 13 minutes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.