Trente ans après son premier succès, Stéphane Peterhansel remporte son 14e Dakar

Le pilote français Stéphane Peterhansel fait la fête avec ses coéquipiers suite à sa victoire au Dakar en Arabie Saoudite, le 15 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Le pilote français Stéphane Peterhansel fait la fête avec ses coéquipiers suite à sa victoire au Dakar en Arabie Saoudite, le 15 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Le pilote français Stéphane Peterhansel (à droite) célèbre avec ses coéquipiers après sa victoire au Rallye Dakar en Arabie Saoudite, le 15 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Le pilote français Stéphane Peterhansel (à droite) célèbre avec ses coéquipiers après sa victoire au Rallye Dakar en Arabie Saoudite, le 15 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Le pilote de Mini Stéphane Peterhansel et son copilote Edouard Boulanger de France (R) changent un pneu alors qu'ils concourent aux côtés du pilote de Toyota Yazeed Al Rajhi d'Arabie saoudite et de son copilote allemand Dirk Von Zitzewitz lors de l'étape 11 du Dakar 2021 entre Alula et Yanbu, Arabie saoudite, le 14 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Le pilote de Mini Stéphane Peterhansel et son copilote Edouard Boulanger de France (R) changent un pneu alors qu'ils concourent aux côtés du pilote de Toyota Yazeed Al Rajhi d'Arabie saoudite et de son copilote allemand Dirk Von Zitzewitz lors de l'étape 11 du Dakar 2021 entre Alula et Yanbu, Arabie saoudite, le 14 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Le motard australien Daniel Sanders participe à l'étape 11 du Dakar 2021 entre Alula et Yanbu, en Arabie Saoudite, le 14 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Le motard australien Daniel Sanders participe à l'étape 11 du Dakar 2021 entre Alula et Yanbu, en Arabie Saoudite, le 14 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Chameaux dans le désert entre Alula et Yanbu en Arabie saoudite lors de la 11e étape du Rallye Dakar 2021, le 14 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
Chameaux dans le désert entre Alula et Yanbu en Arabie saoudite lors de la 11e étape du Rallye Dakar 2021, le 14 janvier 2021. (Franck Fife / AFP)
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Publié le Vendredi 15 janvier 2021

Trente ans après son premier succès, Stéphane Peterhansel remporte son 14e Dakar

  • A 55 ans, celui qui est surnommé "M. Dakar" tant il domine l'épreuve, a remporté l'édition 2021 organisée en Arabie Saoudite chez les autos
  • Peterhansel devance au classement finale le pilote qatari Nasser Al-Attiyah (Toyota) d'un quart d'heure

JEDDA : Le Français Stéphane Peterhansel (Mini) a décroché vendredi à Jeddah son 14e Dakar, trente ans après son premier succès dans le célèbre rallye-raid.

A 55 ans, celui qui est surnommé "M. Dakar" tant il domine l'épreuve, a remporté l'édition 2021 organisée en Arabie Saoudite chez les autos, sa 8e victoire dans cette catégorie à laquelle s'ajoutent six sacres à moto.

Peterhansel devance au classement finale le pilote qatari Nasser Al-Attiyah (Toyota) d'un quart d'heure, et l'Espagnol Carlos Sainz, équipier de Peterhansel chez Mini.

A l'époque de sa première victoire, Peterhansel avait donc 25 ans, roulait en moto sous les couleurs de Yamaha et ne se doutait pas encore que son destin serait lié pour toujours à une compétition née treize ans plus tôt, dans la tête d'un certain Thierry Sabine: le Dakar.

Vainqueur en 1991, il le fut de nouveau en 1992, 1993, 1995, 1997 et 1998. Six titres en deux roues, le record reste inégalé sur "la course la plus difficile au monde".

Il court son 1er Paris-Dakar en auto en 1999, avec Nissan, puis l'année suivante avec le petit constructeur français MEGA et termine 2e. Courant 2002, il rejoint l'équipe officielle Mitsubishi en rallye-raid et remporte en 2003 le rallye de Tunisie et le rallye de Dubaï.

La victoire dans le plus célébre rallye raid en voiture arrive en 2004 avec Mitsubishi. Il renouvelle la performance en 2005 en 2007.

Avant d'écrire l'histoire avec de nouvelles victoires en 2012 et 2013 (sur Mini), puis 2016 et 2017 avec Peugeot. Et 2021 donc, de nouveau avec Mini.

 

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.