La «1-54 Contemporary African Art Fair» se pose en virtuel à Paris

Mous Lamrabat: Fleurs fraîchement cueillies du jardin de Compton, 2019 (avec l'aimable autorisation de la Loft Art Gallery).
Mous Lamrabat: Fleurs fraîchement cueillies du jardin de Compton, 2019 (avec l'aimable autorisation de la Loft Art Gallery).
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Publié le Vendredi 22 janvier 2021

La «1-54 Contemporary African Art Fair» se pose en virtuel à Paris

  • Le salon organise cette semaine une édition physique et virtuelle chez Christie’s Paris
  • L’édition de Marrakech, lancée en 2018, a été reportée à 2021. La 1-54 s'est recentrée sur la capitale française, ouvrant ses portes hier et jusqu'au 23 janvier chez Christie's Paris, à l’avenue Matignon

DUBAI: Alors que le coronavirus fait rage, la plupart des foires d'art se poursuivent dans la sphère numérique. Les voyages internationaux sont, bien entendu, toujours difficiles. Le processus d'organisation d'un événement accueillant des visiteurs, en respectant les protocoles gouvernementaux, les quarantaines et les mesures de sécurité, représente un effort extraordinaire dans la situation actuelle.

Pourtant, le spectacle se poursuit avec la 1-54 Contemporary African Art Fair, qui a fait ses débuts à Londres en 2013 en tant que première grande foire d'art internationale consacrée à l'art contemporain d'Afrique et de sa diaspora.

Elle est désormais régulièrement organisée à New York et Marrakech. L’édition de Marrakech, lancée en 2018, a été reportée à 2021. La 1-54 s'est recentrée sur la capitale française, ouvrant ses portes hier et jusqu'au 23 janvier chez Christie's Paris, à l’avenue Matignon.

La foire propose également une présentation en ligne de 20 galeries internationales d’Afrique et de sa diaspora, sur le site web de la maison de ventes, avec un accès aux 300 000 abonnés en ligne de Christie’s.

 

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Enfants de Tighmert. (Photo fournie)

 

«Nous avons surmonté de nombreux défis pour organiser un salon en cette période, mais cela en valait la peine», a déclaré Touria El Glaoui, fondatrice et directrice du salon 1-54. «Compte tenu des défis uniques auxquels nous avons été confrontés, nous avions besoin d’une approche tout aussi unique, conçue pour être mise en place dans ces circonstances, d’où la création de 1-54 Paris chez Christie’s. Notre partenariat avec Christie’s a été essentiel pour le succès de la foire accueillant des visiteurs et de la plate-forme numérique 1-54 Online».

Première foire d’art organisée physiquement en 2021, elle comprend entre autres des galeries telles que: Galerie Cécile Fakhoury (Abidjan, Côte d’Ivoire et Dakar, Sénégal); Galerie Lelong & Co (Paris); MAGNIN-A (Paris); Gallery 1957 (Accra, Ghana, et Londres); Nathalie Obadia (Paris); Loft Art Gallery, (Casablanca, Maroc); Luce Gallery (Turin, Italie) et THK Gallery (Cape Town, Afrique du Sud).

L’outil en ligne, proposé par Christie’s, permet au public à travers le monde de voir et d’acheter toutes les œuvres présentées, et d’organiser facilement leur expédition, grâce à la nouvelle technologie de la société spécialisée dans le transport d'art et partenaire du salon, Convelio.

La foire n'a pas limité sa programmation dynamique. Le programme de conférences 1-54 Forum, organisé par Le 18, une plateforme culturelle marocaine indépendante, se déroulera en ligne tout au long du mois de février.

Deux galeries viennent d'Afrique du Nord: Loft Art Gallery de Casablanca et Galerie 127 de Marrakech. Celle-ci présente des œuvres de la photographe franco-marocaine Mouna Saboni.

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Ruelle de Tanger. (Photo fournie)

La galerie de Casablanca expose les œuvres du photographe belgo-marocain Mous Lamrabat, connu pour ses images fantaisistes mêlant références orientales et occidentales; de M'hammed Kilito, photographe marocain prometteur, réputé pour ses portraits et clichés de la vie quotidienne au Maroc, et de l'artiste ivoirienne Joana Choumali, qui propose des photographies délicatement brodées, montrant des scènes autour de sa ville natale d'Abidjan.

«La participation de la Loft Art Gallery à 1-54 est importante pour notre politique d'internationalisation de la galerie et également comme forme de résistance à l’ambiance actuelle», a confié Yasmine Berrada, co-fondatrice et directrice de Loft Art Gallery.

«Depuis le début de la pandémie, nous avons dû déployer des efforts supplémentaires pour nous adapter et continuer à défendre nos artistes, tout en résistant à travers l'art», précise Berrada à Arab News. «Dans cet esprit, nous avons lancé le hashtag #ArtSpreadsHope». Elle ajoute: «Nous félicitons Touria El Glaoui pour son initiative courageuse. Cette démarche importante nous permet, malgré la numérisation du monde de l'art, d’aller de nouveau à la rencontre du public et de profiter de ces moments d'échange et de partage.

Si le salon français est un événement «ponctuel», selon El Glaoui, il illustre bien la tradition dynamique du salon de s’étendre à de nouveaux marchés - ce qui n’est pas une mauvaise idée, compte tenu de la récente rupture du Royaume-Uni avec l’UE. Alors que le marché de l'art réfléchit encore à de diverses façons d’entreprendre des affaires après le Brexit, entre le Royaume-Uni et l'UE, 1-54 Paris est certainement un moyen de sonder un nouveau marché dans des circonstances difficiles.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.